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« Le cochon de Gaza », une comédie de Sylvain Estibal

Mardi 21 mai à 19h au Teyat Otonom Mawon (Tom)
Par Sylvain Estibal
Avec Sasson Gabai, Baya Belal, Khalifa Natou
21 septembre 2011 en salle | 1h 39min | Comédie

Distinction :
– César du meilleur premier film 2012
– ⁠Prix du public au festival international du film de Tokyo

Synopsis
Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.

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Pentecôte ou Chavouot?

La Pentecôte (du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα / pentêkostề hêméra, « cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.

Cette fête, qui clôt le temps pascal et dont la célébration est attestée localement à partir du ive siècle, puise son origine dans la fête juive de Chavouot (en hébreu : שבועות, Shavouot « semaines » ; en grec : πεντηκόστη ἡμέρα / Pentêkostề hêméra, « cinquantième jour »), appelée parfois en français « Pentecôte », est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme, prescrites par la Bible, au cours de laquelle on célèbre le début de la saison de la moisson du blé et, dans la tradition rabbinique, le don de la Torah sur le mont Sinaï.prescrite dans les livres de l’Exode et des Nombres.

La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin.

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Crise en Nouvelle-Calédonie : L’échec de l’autonomie et les limites de la responsabilité et du pouvoir local ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis quelques jours, la Nouvelle-Calédonie est secouée par une flambée de violence, laissant derrière elle un bilan tragique de six morts et des centaines de blessés. Cette spirale de chaos, marquée par des pillages et des affrontements, est alimentée par une réforme législative technique qui a ravivé les tensions au sein de la population. Le dégel du corps électoral, en apparence anodin, a exacerbé les divisions et surtout les fractures entre les autochtones kanaks pour la plupart indépendantistes et d’autres habitants de l’île appelés caldoches ou encore loyalistes farouches défenseurs du maintien de l’île au sein de la France. Il est patent que depuis plusieurs années, la Nouvelle-Calédonie traverse une crise sans précédent, mettant en lumière les limites de son modèle d’autonomie politique. Malgré des compétences très étendues dans des domaines clés tels que l’éducation, le secteur social, la fiscalité et le développement économique, le gouvernement local semble impuissant face aux défis économiques et sociaux qui plongent l’île dans la tourmente.La crise actuelle, exacerbée par les émeutes récentes et la dégradation de l’économie dû pour l’essentiel à la crise du nickel, remet en question le concept même d’autonomie politique.

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La loi du 20 mai 1802 rétablit l’esclavage

La loi du 20 mai 1802 (30 floréal an X) est un retour sur les principes du décret du 4 février 1794 (16 pluviôse) qui avait aboli l’esclavage sur tous les territoires de la République française. Il faut constater que cette abolition n’a pas été effective dans plusieurs colonies françaises. La Réunion a entravé son application, la Martinique l’a refusée au terme d’une insurrection royaliste similaire à celle de Vendée. En effet, soulevée depuis le 16 septembre 1793, la Martinique signe, représentée par le planteur Louis-François Dubuc, un accord de soumission à la royauté anglaise (traité de Whitehall). Le 6 février 1794, les Anglais entament la conquête militaire de l’île qu’ils terminent le 21 mars 1794. Les planteurs martiniquais évitent donc ainsi l’abolition effective de l’esclavage sur leur territoire.

La loi du 20 mai 1802 concerne explicitement les territoires qui n’ont pas appliqué la loi abolitionniste du 4 février 1794, elle est liée au traité d’Amiens du 26 mars 1802 qui restitue la Martinique, Tobago et Sainte-Lucie à la France. En conséquence, elle ne s’applique en théorie ni à la Guadeloupe, ni à la Guyane, ni à Saint-Domingue.

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« Brazza – Ouidah – Saint-Denis », une enquête théâtrale sur la mémoire coloniale

Alice Carré, venue pour la troisième fois en Martinique, poursuit son exploration théâtrale avec « Brazza – Ouidah – Saint-Denis », une œuvre où le documentaire et la fiction se mêlent pour donner vie à une enquête poétique sur la mémoire collective. En collaboration avec Margaux Eskenazi, Carré s’inspire de la formule d’Édouard Glissant, « Apprendre à nous souvenir ensemble », pour interroger les souvenirs enfouis et les zones d’ombre de l’histoire coloniale française.

Synopsis

« Brazza – Ouidah – Saint-Denis » suit les parcours entrelacés de deux femmes : Melika, une Française d’origine béninoise découvrant tardivement que son grand-père fut tirailleur sénégalais durant la Seconde Guerre mondiale, et Luz, qui enquête à Brazzaville sur les implications familiales dans les conflits passés. Leurs recherches les confrontent à des archives ambiguës et à des témoignages rares, mettant en lumière des épisodes tragiques et méconnus comme le massacre de Thiaroye.

Une Traversée Historique

Le texte d’Alice Carré plonge dans l’histoire des tirailleurs africains, souvent appelés à tort « sénégalais », et révèle la complexité de leur engagement et des stigmates laissés par les guerres et la colonisation.

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L’État français a pris fait et cause pour le camp loyaliste, quoiqu’en disent l’Élysée et Matignon

Un collectif de spécialistes de la Nouvelle-Calédonie estime que les tensions à Nouméa n’ont rien d’étonnant face au passage en force tenté par Emmanuel Macron et risquent d’anéantir vingt-cinq ans d’efforts de décolonisation pacifique

Depuis trente-six ans et les accords de Matignon (1988), la Nouvelle-Calédonie vivait dans la paix, et des avancées sociales, politiques, économiques considérables avaient été acquises,rendant de plus en plus réelle la construction d’une citoyenneté calédonienne. Et pourtant, il y a quelques jours, Louis Le Franc, le plus haut représentant de l’État français dans l’archipel,constatait : « On s’engage tout droit dans une guerre civile. » Qu’y a-t-il d’étonnant à cela,quand on considère la brutalité de la méthode choisie par Emmanuel Macron pour sortir de l’accord de Nouméa ratifié en 1988, celle du passage en force ? Le 23 novembre 2021, nous-alertions dans une tribune publiée dans Le Monde sur les risques de la méthode choisie.

Contrairement aux affirmations du chef de l’État, les référendums successifs en 2018, 2020 et 2021 ne constituent en rien un règlement définitif du contentieux colonial, comme l’avaient espéré en 1998 les signataires de l’accord [de Nouméa], engageant alors l’archipel sur la voie inédite d’une décolonisation négociée.

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« La Couleur de l’Esclavage », un documentaire de Patrick Baucelin

Une plongée sobre mais profonde dans l’horreur de l’histoire
Le documentaire « La Couleur de l’Esclavage », réalisé par Patrick Baucelin, offre une exploration détaillée et précise de l’horreur de l’esclavage colonial. Avec une durée de 1 heure et 33 minutes, ce film documentaire, à la fois dramatique et historique, révèle les souffrances endurées par des millions de captifs africains pendant plus de quatre siècles.

Entre le XVIe et le XIXe siècle, des milliers de convois transportant entre 300 et 450 captifs africains traversèrent l’océan Atlantique, avec plus d’un million d’entre eux perdant la vie au cours de ce voyage inhumain vers les Antilles. Ce documentaire plonge profondément dans les réalités brutales de l’esclavage colonial, décrivant avec précision les conditions inhumaines à bord des bateaux négriers et la vie quotidienne des esclaves dans les plantations.

Patrick Baucelin, réalisateur martiniquais, a entrepris cette démarche conscient du besoin urgent de témoigner de cette tragédie historique. Son film, autofinancé et tourné en trois ans et demi avec la participation de 222 bénévoles, offre une représentation authentique et détaillée de l’histoire de l’esclavage dans les Caraïbes.

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Les indépendantistes kanaks  sont  objectivement déjà dans la nasse !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le climat politique dégradé de la nouvelle Calédonie est à notre avis désormais une impasse politique orchestrée magistralement par le pouvoir central. La situation en Nouvelle Calédonie s’intensifie dans une atmosphère délétère, évoluant vers un état d’insurrection que certains considèrent comme une impasse politique préméditée par le pouvoir central. En effet, nous serions bien selon toute vraisemblance en présence d’un scénario d’anticipation de l’explosion prévisible de la poudrière calédonienne. En langage de stratégie militaire, cela s’appelle allumer un contre feu.

Dans ce contexte tendu, les indépendantistes se retrouvent piégés, tandis que les événements violents semblent compromettre les intérêts du peuple kanak.Le rapport de force ne semble pas en faveur des indépendantistes, et l’issue des discussions, suite à l’invitation d’Emmanuel Macron, est attendue avec anxiété mais sans surprise. Cependant, rien de ce qui se déroule actuellement en Nouvelle Calédonie n’est anodin, et les hauts fonctionnaires en charge de l’outre-mer suivent de près chaque événement. Mais quel est le fond du véritable problème ?

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Et si nous recommencions par le début?

— Par Guy Pollier —

Au cœur de l’actualité je vous partage, sans forme particulière, un mail adressé à mes amis qui s’inquiètent pour moi.
J’avais envie de vous partager ce témoignage.
Dans l’incompréhension du décalage dans mon ressenti en arrivant ici il y a 10 semaines et les événements présents.
Bien à vous

Bonjour les amis ,

Je peux imaginer que certains d’entre vous puissent penser que je sois en difficulté? Des lors que les infos relayées en France par des chaînes d’info continue, sont très alarmistes, et toujours à la recherche du scoop.

En disant beaucoup de conneries parfois qui font plus de mal que de bien.

Ce qui est vrai c’est que le Paradis s’est transformé en quelques heures en enfer pour les communautés confondues  de Nouméa et des communes avoisinantes toutes situées dans le Sud de cette « grande» ile . ( 20 fois comme la Martinique, 8 fois comme la Réunion )

Qui concentrent les 2 tiers de la population riche de 260 000 habitants au total .

Tout est beau ici, et chaque communauté vivait dans une insouciance et une apparente harmonie.

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« Sous les ponts… » & « Apocalypse »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Sous les ponts…

Sous les ponts de la grande ville
s’écoule l’eau d’un fleuve tranquille
et ça, c’est cool au fond…
S’y écoule aussi la vie des SDF
qui n’est pas un long fleuve tranquille
mais une situation si vile
quand on a froid sur des cartons !
Eux qui jamais nulle part ne vont
car ils n’ont nulle part où aller,
rêvent-ils de soleil et de lointaines îles
dans leur sommeil si difficile
quand on n’a même pas les sous
pour se payer assez de mauvais vin
et boire à en être soûl
pour oublier qu’il fait si froid
dans ce pays où se loger, avoir un toit
est théoriquement un droit
garanti par la loi
pour tous les êtres humains ?
Passent des jours trop longs
aux trop semblables lendemains,
sans amour et sans joie,
avec pour seule caresse sur des joues bleuies de froid
l’effleurement glacé de la bise hiémale
et comme horizon sans espoir
la vue du fleuve et ses flots noirs…

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« Pa ni dlo »

— Par Daniel M. Berté—

Matinik an malè
Lalizé fè dèyè
Karenm ka ba’y chalè
Pa ni dlo ! Nou an fè

Bet ek moun ka soufè
Piébwa, zeb, tout latè
Yo la yo ka bat bè
Pa ni dlo ! Nou an fè

Pandan si tan Chelbè
Di sé fot Odjilbè
Ka akizé Makè
Pa ni dlo ! Nou an fè
Dlo ka ped anba tè
Réparman a larè
Koupur tournant yo fè
Pa ni dlo ! Nou an fè

Lasopam an kolè
Ka kriyé met préfè
Pou réglé lé zafè
Pa ni dlo ! Nou an fè

I ka kriyé dèyè
Sosiété dè jérè
I ni trop kouyonnè
Pa ni dlo ! Nou an fè

Ki administratè
Ki politik mantè
Yo tout sé magouyè
Pa ni dlo ! Nou an fè

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L’éphéméride du 19 mai

Inauguration de la prison Mazas le 19 mai 1850

La maison d’arrêt cellulaire, appelée couramment prison Mazas, est une ancienne prison de Paris, construite par l’architecte Émile Gilbert entre 1845 et 1850 pour remplacer le dépôt des condamnés de la Force.
Historique
Située en face de la gare de Lyon, elle est utilisée de 1850 à 1898 essentiellement à l’internement des prisonniers de droit commun. La prison occupe l’emplacement du pentagone limité par les voies aujourd’hui dénommées boulevard Diderot, rue de Lyon, rue Traversière, avenue Daumesnil et rue Legraverend.

Cette « maison d’arrêt cellulaire » s’inspire des modèles du régime carcéral américain en vogue dans le milieu du siècle, le système cellulaire, dans l’esprit de la prison de la Petite Roquette construite en 1836.

L’entrée de cette prison était située initialement 23-25 boulevard Mazas, qui donne donc son nom à la prison (avant d’être rebaptisé boulevard Diderot en 1879).

Mais ce boulevard (partant des abords du pont d’Austerlitz) portait le nom du colonel Jacques François Marc Mazas, mort à la bataille d’Austerlitz : sur réclamation de la famille, l’administration dû renoncer en 1858 à l’appellation primitive au profit de Maison d’arrêt cellulaire.

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Pour un moratoire sur l’écriture inclusive au collégial

— Par (*) Joëlle Quérin, Patrick Moreau et Jean-François Plante-Tan—

Les administrations des cégeps ont adopté depuis quelques années diverses formes d’écriture dite inclusive, où se multiplie l’usage des doublets complets (les étudiants et les étudiantes), les doublets tronqués par des points médians (les étudiant·e·s), les formulations généralisantes (la clientèle étudiante), les tournures inusitées (les personnes étudiantes), sans compter, dans les cas extrêmes, certains néologismes (iel, toustes, celleux, etc.).

Une écriture qui soulève des problèmes professionnels

Cette écriture dite inclusive soulève à nos yeux de nombreux problèmes, notamment parce qu’elle confond genre grammatical et sexe et parce qu’elle bannit l’usage du masculin indifférencié (faisant office de neutre).

Tout d’abord, son imposition empiète sur la liberté d’enseignement dans le réseau collégial. Celle-ci est définie comme « le droit de toute personne d’exercer librement et sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale, telle la censure institutionnelle, une activité par laquelle elle contribue à l’accomplissement de la mission d’un établissement d’enseignement » (Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire). Même si cette loi ne s’applique pas aux cégeps, nos syndicats et nos administrations reconnaissent cette liberté, qui est inscrite dans nos conventions collectives et constitue une composante majeure de notre autonomie professionnelle.

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Marche Royal et Fruits en Fête au Gros-Morne : le programme du dimanche

Le 19 mai 2024
Chaque année, la ville de Gros-Morne offre aux passionnés de randonnée l’opportunité de s’aventurer dans les terres de cette commune du Nord. L’usine Denel saisit cette occasion pour ouvrir ses portes toute une journée, proposant une multitude d’activités variées.

La journée se déroulera en deux temps forts : la Marche Royale organisée par la mairie et la Fête des Fruits orchestrée par l’usine Denel.

La Marche Royale remporte un succès retentissant, attirant plus de 1 600 participants sur les chemins du Gros-Morne, que la commune souhaite faire découvrir.

Le thème de cette 32e édition ? « An lè sé tras gwo môn la », avec pour objectif de sensibiliser les Martiniquais aux trésors de la commune.

Accompagnés de guides expérimentés, les marcheurs de tous niveaux parcourront la campagne pendant environ trois heures, pour une distance moyenne d’une dizaine de kilomètres. Ils découvriront les charmes de la campagne profonde ainsi que les vergers de la société Denel, qui synchronise désormais depuis quatre ans sa propre fête avec la sortie nature de la commune.

Pour la seconde partie de la journée, les visiteurs auront l’occasion de découvrir l’usine produisant les jus et confitures Royal.

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Éphéméride du 18 mai

Création du drapeau d’Haïti le 18 mai 1803

Le drapeau d’Haïti fut créé en 1803, adopté dès 1820 et officialisé en 1843. La Constitution d’Haïti de 1987 confirme dans le texte l’identité historique du drapeau haïtien, qui est reconnu comme l’emblème de la République (article 3).
Historique
Le drapeau d’Haïti est rouge et bleu, organisé en deux bandes horizontales de longueur égale.

Ce drapeau est inspiré du drapeau français tricolore, adopté par la Révolution française, dont la partie blanche, considérée comme le symbole de la race blanche et non pas de la royauté, a été déchirée. Le 18 mai 1803, lors du congrès de l’Arcahaie, regroupant l’ensemble des chefs de la Révolution haïtienne, Jean-Jacques Dessalines arracha du drapeau tricolore français la partie centrale de couleur blanche. Catherine Flon prit les deux morceaux restants, le bleu et le rouge, et les cousit ensemble pour symboliser l’union des noirs et des mulâtres et créer le drapeau d’Haïti de la République d’Haïti.

Sous la dictature des Duvalier, de 1964 à 1986, il a été remplacé par un drapeau rouge et noir.

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Journées de la Mémoire et de la Réconciliation : le programme

Aux Anses-d’Arlet du 18 au 28 mai
—Communiqué de presse —

L’histoire de l’humanité est marquée par des faits et réalités qui ont laissé dans la conscience collective, des souvenirs traumatisants.

Théâtre de déshumanisation de plus de 12 millions d’africains déportés vers les Amériques (Le nouveau monde), l’esclavage et la traite négrière en font partie.

Traite de privation des libertés, de désagrégation des sociétés et de destruction des Peuples, la traite négrière a laissé des traces douloureuses dans la construction identitaire collective des Africains, Afro-descendants e des peuples autochtones des Amériques.

La réalisation d’actions mémorielles constantes et renouvelées est une manière collective de se projeter vers un avenir apaisé coconstruit.

Les JMR 2024, un évènement pensé et porté par la ville de Les Anses-d’Arlet dans le cadre de son jumelage avec la ville historique de Ouidah (Bénin) ont pour objectifs de : contribuer au renforcement des connaissances sur les
vérités historiques de la traite négrière et de la colonisation, consolider les valeurs de dignité, de solidarité et d’humanisme, célébrer la résilience et la force des peuples africains et afro descendants.

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L’aggravation du blanchissement des coraux : un appel à l’action mondiale

— Par Sabrina Solar —

Les coraux, ces écosystèmes marins fragiles, continuent de souffrir sous l’effet des températures océaniques record. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a récemment alerté sur l’intensification d’un épisode massif de blanchissement des coraux, touchant désormais 62 pays et territoires. Ce phénomène, qui a débuté mi-avril, ne cesse de s’étendre et devrait persister cet été, affectant de nouvelles zones, notamment les Caraïbes et la Grande Barrière de Corail en Australie.

Le blanchissement des coraux, caractérisé par l’expulsion des algues symbiotiques vitales pour leur survie, résulte principalement du réchauffement climatique et des activités anthropiques. Les températures océaniques record, exacerbées par le phénomène El Niño, mettent en péril la survie des récifs. Le dernier mois d’avril a été le plus chaud jamais enregistré dans les mers, marquant le treizième mois consécutif de températures records. Cette accumulation de chaleur, particulièrement dans l’océan Atlantique, est sans précédent.

Derek Manzello, coordinateur du programme dédié aux coraux de la NOAA, exprime son inquiétude : « Depuis l’annonce de ce nouvel épisode, neuf autres pays et territoires, dont l’Inde et le Sri Lanka, ont rapporté un blanchissement sévère des coraux.

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Dengue : une prolifération inquiétante à l’aube des Jeux Olympiques

— Par Sabrina Solar —

À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la France métropolitaine fait face à une situation sanitaire alarmante. Le nombre de cas de dengue importés a déjà surpassé le record de l’année 2023, marquant une tendance inquiétante. Selon les données de Santé publique France, plus de 2 000 cas de dengue ont été enregistrés entre janvier et avril 2024, contre une moyenne de 128 cas sur la même période les cinq années précédentes.

Cette augmentation est principalement due aux voyages vers les Antilles, où le virus de la dengue circule de manière endémique. Environ 82 % des cas importés ont été contractés en Martinique et en Guadeloupe, avec 5 % supplémentaires en Guyane, régions sévèrement touchées par une épidémie importante. Cette situation est d’autant plus préoccupante avec la saison d’activité du moustique tigre, vecteur principal de la dengue, qui coïncide avec la période des Jeux.

Une vigilance renforcée et des mesures de prévention

Le moustique tigre, responsable de la transmission de maladies comme la dengue, le chikungunya et le Zika, s’est répandu sur presque tout le territoire français.

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Augmentation alarmante des hospitalisations psychiatriques chez les adolescents

— Par Sabrina Solar —

Une récente étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), en collaboration avec Santé publique France, met en lumière une augmentation préoccupante des hospitalisations pour tentatives de suicide et automutilations chez les adolescents, en particulier les jeunes filles et femmes de 10 à 24 ans. Ce phénomène, qui s’accélère depuis une quinzaine d’années, a pris une tournure encore plus dramatique durant la période post-pandémie de Covid-19.

Des données choc

L’étude révèle que le taux d’hospitalisations en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) a augmenté de 71 % chez les filles de 10 à 14 ans, de 44 % chez les adolescentes de 15 à 19 ans, et de 21 % chez les jeunes femmes de 20 à 24 ans par rapport à la période 2010-2019. Les hospitalisations psychiatriques ont connu une hausse encore plus vertigineuse : +246 % chez les 10-14 ans, +163 % chez les 15-19 ans, et +106 % chez les 20-24 ans.

Deux tiers de ces hospitalisations sont dues à des intoxications médicamenteuses volontaires, suivies par des lésions infligées par des objets tranchants et d’autres gestes violents tels que les pendaisons ou les sauts de hauteurs.

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Le M.I.M. réaffirme sa solidarité avec les frères de la Kanaky

— Communiqué du Mouvement Indépendantiste Martiniquais

Il va sans dire que le MIM apporte son plein soutien au Peuple Kanak dans sa revendication juste et légitime.

La situation actuelle en KANAKY est de la seule responsabilité de l’État français.

Une déstabilisation voulue et programmée.

Depuis plus de 30 ans, tous les stratagèmes possibles et inimaginables ont été utilisés pour tenter de décourager les kanaks, discréditer leur lutte, et les rendre minoritaires dans leur propre pays.

Accord de Matignon bafoué,

Accord de Nouméa bafoué,

Et le dégel du corps électoral vient aujourd’hui confirmer ce plan inique de l’État Colonialiste.

Le gouvernement français doit respecter les accords passés avec le Peuple Kanak.

Le gouvernement français doit respecter la réalité du Peuple Kanak et la revendication de sa pleine souveraineté.

Plus que jamais aux côtés du Peuple Kana

Martinique, le 15 mai 2024

Alfred MARIE-JEANNE

Président du MIM

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L’éphéméride du 17 mai

Le Conseil Constitutionnel valide la loi sur le mariage pour tous le 17 mai 2013.

Alfred Marie-Jeanne, Nestor Azérot, Jean-Philippe Nilor avaient voté contre.

Le mariage de couples de même sexe, également appelé mariage homosexuel ou mariage pour tous, est la possibilité pour un couple de deux femmes ou de deux hommes de contracter un mariage civil, initialement réservé à un homme et une femme, instituée en France le 17 mai 2013.

Depuis 1999, les couples homosexuels ou hétérosexuels avaient la possibilité de signer un partenariat civil, appelé pacte civil de solidarité (PACS) ou de s’établir en concubinage. Cependant, l’un et l’autre n’offrent pas les mêmes garanties juridiques que le mariage civil.

Le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, déposé au Parlement le 7 novembre 2012, a fait l’objet de débats importants et a connu en France une opposition plus forte que dans d’autres pays européens1. La loi no 2013-404 a été définitivement adoptée le 23 avril 2013 puis validée par le Conseil constitutionnel et promulguée le 17 mai 2013. Le premier mariage homosexuel français a été célébré le 29 mai 2013 à Montpellier.

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Ali Boulo Santo Cissoko en tournée en Martinique!

Du 18 mai au 29 juin 2024!

Ali Boulo Santo Cissoko, connu sous son nom de naissance Dieourou Cissoko, est un musicien sénégalais né à Thiès en 1974, au sein d’une illustre lignée de griots mandingues. Sa passion pour la kora, héritée de son père Bakary et influencée par son grand-père Soundioulou Cissoko, « le roi de la kora », s’éveille dès son plus jeune âge.

Dès l’âge de 13 ans, il fait ses premiers pas sur la scène internationale en participant au premier festival contre l’Apartheid sur l’île de Gorée, aux côtés de figures emblématiques telles que Mory Kanté, Youssou NDour et Johnny Clegg. Sa rencontre avec le trompettiste de jazz Jimmy Owens lors du tournage du documentaire « Gorée, l’île du Grand-Père » marque le début d’une carrière prometteuse.

Formé au Conservatoire National de Musique de Dakar, Ali Boulo Santo se distingue rapidement comme un virtuose de la kora, devenant Maître de Kora à seulement 18 ans. Au-delà de la kora, il explore également d’autres instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest, enrichissant ainsi son répertoire musical.

Sa contribution la plus marquante à l’évolution de la musique mandingue est sans aucun doute l’introduction de la pédale d’effet sur la kora, une innovation qui lui permet d’explorer de nouveaux horizons sonores.

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La Martinique disjoncte

— Par Guy Flandrina —

Il y a quelques années déjà, la Martinique connaissait d’intempestives pannes d’électricité.

EDF, à grand renfort de communication, avait alors annoncé à la population -en 2013- s’être équipée, afin de mettre un terme aux coupures de courant ; « un nouveau groupe étant désormais installé à la centrale EDF de Bellefontaine ».

Pourtant, en 2024, le cauchemar des abonnés continue, voire s’amplifie !

De toutes les centrales électriques de France, la nôtre est tête d’affiche au hit-parade des pannes à répétition…

Pas un mois ne s’écoule sans que des communes de ce pays soient privées d’électricité durant un à deux jours, voire plus.

La Martinique a soif car les coupures d’eau, par vagues, sont incessantes ! De cela tout le monde est au courant.

Mais la Martinique est aussi en panne d’électricité ! Le compteur des abonnés est à l’arrêt mais les comptes en banque d’EDF continuent de gonfler.

Heureusement, nous avons un hymne, un drapeau et le créole pour crier notre désespoir.

Nous n’avons pas d’autonomie et encore moins d’indépendance, pour notre alimentation en eau potable, bien que nous disposions de nombre de nappes phréatiques et de 361 rivières qui sillonnent notre territoire ; cela devrait pourtant couler de source !

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« Origine Kongo », un documentaire de Laura Chatenay-Rivauday

Vendredi 17 mai à 19h à OMCLR Bd Henri Auzé au Robert

— Par Sarha Fauré —

Synopsis : « Origine Kongo » plonge au cœur de l’histoire méconnue des Kongos, ces hommes et femmes africains envoyés aux Antilles pour travailler après l’abolition de l’esclavage. À travers des récits poignants et des témoignages émouvants, le documentaire explore les différentes façons dont les descendants des Kongos retracent leur héritage et revendiquent leurs racines africaines dans les sociétés antillaises d’aujourd’hui.

Voir le Documentaire : https://www.france.tv/documentaires/4774522-origine-kongo.html#section-about

Lire aussi : Origine : Kongo (madinin-art.net)

Approche narrative : Laura Chatenay-Rivauday adopte une approche intime et diversifiée pour raconter cette histoire complexe. En mettant en lumière les histoires individuelles de plusieurs protagonistes, le documentaire offre un aperçu captivant de la manière dont chaque personne s’approprie son identité Kongo de manière unique. Des artistes aux agriculteurs en passant par les militants culturels, chaque protagoniste du film apporte une perspective précieuse sur la manière dont les Kongos et leurs descendants ont façonné la culture et l’identité des Antilles.

Thèmes abordés : « Origine Kongo » aborde une multitude de thèmes essentiels, notamment l’héritage culturel, l’identité, la transmission intergénérationnelle et la résilience.

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Alice Munro: une vie en mots

— Par Hélène Lemoine —

Alice Munro, cette nouvelliste de très grand talent, s’est éteinte paisiblement le 13 mai, dans sa maison de Port Hope, en Ontario, à l’âge de 92 ans. Son départ laisse un vide dans le monde littéraire, mais son héritage, lui, demeure pour toujours.

Née Alice Ann Laidlaw le 10 juillet 1931 à Wingham, dans la province de l’Ontario, Munro a su capturer l’essence même de la vie canadienne à travers ses écrits. Elle était une enfant du pays, élevée dans le comté rural de Huron, où chaque recoin semblait être une source d’inspiration inépuisable. Dans ces vastes étendues, où les silences en disaient parfois bien plus long que les mots, elle a puisé les histoires qui ont façonné son œuvre exceptionnelle.

C’est dans ce décor pittoresque, imprégné de neige et de puritanisme, que Munro a forgé son style unique. Ses récits, souvent teintés de mélancolie, dépeignent avec une précision saisissante la vie quotidienne de femmes ordinaires, mais pourtant si extraordinaires dans leur simplicité. À travers elles, elle explorait les méandres de l’âme humaine, dévoilant ses joies, ses peines, ses regrets, et parfois même ses noirceurs les plus profondes.

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