— par Marie-France Sissoko —
Bibliothécaire de mon état, en vacances dans mon île natale, je décide d’inscrire ma sœur à la bibliothèque Schœlcher.
Ce splendide bâtiment emblématique de la ville de Fort-de-France, cité dans tous les guides touristiques me réserve une immense déception.
Après avoir admiré la partie ancienne, je pénètre dans « la verrue » plus récente de la bibliothèque. Quel désappointement !
Il semblerait que la politique d’acquisition des collections soit réduite à sa plus simple expression : peu d’ouvrages récents, aucune mise en valeur des collections. Des vitrines désuètes dans lesquelles sont présentés des livres écornés, abimés.
Dans le jargon bibliothéconomique on parle de « désherbage ».