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Mesdames et messieurs les sénateurs ultra marins : dites OUI à l’égalité

Votez en faveur de la loi POUR le mariage pour tous.

–Par l’équipe de KAP CARAIBE–

A l’heure où les médias et les instances politiques de nos îles manipulent l’opinion publique dans une campagne propagandiste visant clairement à fracturer un peu plus l’équilibre déjà bien fragile de nos sociétés insulaires, NOUS, citoyens ultra marins, demandons à nos sénateurs de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et d’avoir le courage de voter cette loi égalitaire qui en finira avec l’hypocrisie ambiante. L’homosexualité n’est pas une maladie, encore moins une maladie importée, c’est un état de fait et trop de personnes en souffrent pour ne pas les protéger.
Dans un contexte caribéen propice à l’épandage de l’homophobie, ayons le courage de nous ériger en tant que modèle de liberté et d’égalité. Soyons cette vitrine de tolérance et d’humanisme pour lesquels nos grands penseurs se sont battus. Faisons entrer ensemble les Départements Français d’Amérique dans une nouvelle ère, une nouvelle histoire…

L’équipe de KAP CARAIBE

Association Konsey Aide Prevensyon
pour le public Lesbienne Gay Bi Trans Martinique

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Fin de règne au Vatican et démission de Benoît XVI

–Fuites, magouilles, complots… La guerre pour la succession du pape Benoît XVI est lancée. Une course au pouvoir où tous les coups sont permis.

–C’est absolument inédit et incroyable. Même à l’époque de la guerre froide, quand la CIA et le KGB essayaient d’infiltrer le Vatican, jamais un proche du pape n’avait trahi », souligne Marco Politi, vaticaniste au quotidien Il Fatto Quotidiano. « C’est digne d’un roman de Dan Brown, mais en pire, parce que c’est vrai ! » s’exclame l’historien Philippe Levillain, auteur du livre Le Moment Benoît XVI (Fayard, 2008).

Le majordome du pape, Paolo Gabriele, jeté en prison et dont le procès pour vol aggravé a commencé le 29 septembre ; le président de la banque du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi, limogé du jour au lendemain ; des lettres confidentielles adressées à Benoît XVI, à son secrétaire particulier, le prêtre Georg Gänswein, ou à son secrétaire d’Etat (l’équivalent d’un Premier ministre), Tarcisio Bertone, qui se retrouvent à la une des journaux… Bienvenue dans l’univers impitoyable du Vatican !

C’est le journaliste Gianluigi Nuzzi, déjà auteur de l’ouvrage Vatican S.A.

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Le corps des Antillais à la loupe de la philosophie

Par Jean-José Alpha

–La présentation publique de la pensée de Spinoza, philosophe peu connu des Martiniquais et qui aurait pourtant influencé bon nombres de penseurs occidentaux jusqu’à Césaire et Fanon, a effectivement éveillé l’intérêt d’un bel auditoire et de lecteurs invités à la Bibliothèque Schoelcher, juste à la veille des jours gras.

L’écrivain essayiste Roland Davidas, auteur de la surprenante « prosopopée de Spinoza à propos du devenir des Antillais », intitulée Que peut le corps des Antillais ? (ed. Gawoulé), avait invité les martiniquais à échanger vendredi dernier avec Baruch Bento de Spinoza (24 novembre 1632 -21 février 1677 ), philosophe de la joie dont il dit qu’ « imaginer quelque chose de joyeux entraîne parallèlement (mais non causalement) une modification corporelle qui me fait éprouver physiquement de la joie. »

L’étonnement des Amis du Livre, membres de la célèbre bibliothèque foyalaise était perceptible en début de soirée malgré la présentation faite par le philosophe Georges-Henri Léotin et les lectures de José Alpha. Parler d’une philosophie de la joie comme déterminante de liberté et de bonheur dans le contexte sociopolitique vécu notamment par les martiniquais,  n’est ce pas encore une provocation des mentalités antillaises profondément conditionnées par la Tristesse avec laquelle on s’est toujours accommodé ?  

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Forum citoyen du « Grand Saint-Pierre » le 20/02/2013

Mercredi 20 Février 2013, se tiendra, sur la Place Beertin, à Saint-Pierre, le FORUM CITOYEN du « Grand Saint-Pierre », pour la première restitution des Ateliers d’ ’imaginaires et une présélection des a actions prioritaires.

Le « Grand Saint-Pierre », un projet innovant et ambitieux

En étroite collaboration avec les mairies s des communes concernées et les organismes publics du territoire, le Conseil Régional de la Martinique a décidé d’élever la ville de Saint-Pierre au rang de « Zone d’Attractivité Régionale Majeure ». Le territoire de cohérence de cette zone d’Attractivité s’étend de Grand-Rivière à Cas se-Pilote et intègre le Morne-Rouge, le Morne-Vert et Fonds Saint-Denis.

Ce projet a pour finalité d’amplifier l’a attractivité de l’ensemble du territoire martiniquais par la mise en œuvre d’un projet global de revitalisation culturelle et artistique, articulé sur toutes les potentialités des territoires considérés et mettant en complémentarité les politiques et aides publiques.

Avec cet objectif de revitalisation multidimensionnelle, le Grand Saint-Pierre est amené à devenir un véritable espace-moteur qui associera l’urbain, l’économique et le social autour d’une grande intention culturelle, et cela en vue d’une dynamisation équilibrée de l’ensemble du pays.

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Bérard Bourdon, homme de théâtre, nous a quitté.

–Par Roland Sabra–

Bérard Bourdon nous a quitté. Il était le créateur d’une des plus anciennes structures théâtrales de la Martinique le POUTY I PA TÉYAT dont les activités, outre la production de spectacles concernent aussi bien la formation d’acteurs que celle des intervenants en milieu scolaire ou en animations de quartier. Jeune adolescent il découvre le théâtre à la radio, se rend dans un atelier théâtre de la rue Mouffetard par très loin de chez lui et il découvre un immense bonheur qui ne le quittera plus : celui d’être en scène. Après des études d’art du théâtre, Cours Charles Dullin au Théâtre National populaire ( 1964-1967), il complète sa formation à l’Institut d’Études Théâtrales, à la Faculté de Lettres de Censier(1968-1970) et comme comédien professionnel il travaille avec différentes troupes. De retour en Martinique en 1972, Michel Philippe chargé de mission pour la création du CMAC l’engage comme assistant. Dès 1974, l’animation théâtrale du CMAC ( Centre Martiniquais d’Animation Culturelle à l’époque, le terme d’Action ne fera son apparition que plus tard) se confond avec ses activités multiformes dont celles de metteur en scène.

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Pour une histoire du théâtre en Martinique. Une interview de Bérard Bourdon.

Interview de Bérard Bourdon par Michel Dural.

–Bérard Bourdon, membre dès 1975 de l’équipe qui anime le CMAC et co-fondateur du  » poutyi pa téat  » en 1980, nous est apparu comme l’un de ceux qui pourraient nous parler de I’histoire du théâtre à la Martinique. il a accepté de répondre à nos questions.

–Cette passion du théâtre, d’où vient-elle?
Cela remonte au début des années soixante, j’écoutais du théâtre à la radio (pas de télé, alors à Paris). J’ai appris qu’il y avait un atelier théâtre, rue Mouffetard, pas trop loin de chez moi, j’y suis allé, ça m’a plu de faire l’acteur. Après, j’ai lâché l’électronique, je suis allé au T.N.P (cour Ch. Dullin), puis, à l’institut d’études théâtrales, à la faculté de Censier entre 1968 et 1970. Je courais après le « cacheton », je faisais de petits boulots, un peu de régie, je jouais « la poudre d’intelligence » de Kateb Yacine par exemple, c’était bien.

Et ensuite?
Le « bouillon de culture » d’après mai 68 est retombé. Pour les comédiens, c’était les vaches maigres (même Jean Marais « pointait » au chômage).

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Les carnavals de la Martinique : des rendez-vous à ne pas manquer!

 Le carnaval de la Martinique est né de la rencontre des cultures européennes et africaines durant la colonisation Il a connu son heure de gloire à la fin du XIXe siècle.En 1902, l’éruption de la montagne Pelée détruisit la ville de Saint-Pierre. 30 000 habitants périrent, mais la tradition du carnaval se perpétua à Fort-de-France. Les festivités du « mercredi des cendres », typiquement martiniquaises se retrouvent aussi en Guadeloupe et en Guyane.

Il ne faut pas s’étonner de voir des obscénités dans le carnaval martiniquais qui est ouvert à tous et qui encourage la spontanéité. Les malpropres sont des personnages incontournables des jours gras et les chansons grivoises sont légion. Le carnaval ne peut se faire sans les vieilles voitures, automobiles arrangées pour la période, parfois taguées ou couvertes de photos. Sur le toit on peut y voir une baignoire, un bwabwa (personnage à l’effigie d’un homme politique ou d’une célébrité) ou des personnes. À cause d’incidents, les voitures doivent désormais être contrôlées. Chaque année les travestis et personnages les plus traditionnels (Neg Gwo Siwo, Mariane Lapofig, Caroline Zié Loli, Medsen Lopital) ressortent dans les rues.

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Anthlogie Internationale Aimé Césaire en 100 mots. Beautés et splendeurs de la nature

 

Le centenaire de naissance d’Aimé Césaire (26 juin 1913-26 juin 2013), est l’occasion de découvrir sa littérature. Aimé Césaire nous invite et nous incite à aller jusqu’au bout de nous-mêmes pour découvrir les secrets cachés de sa poésie. Cet amoureux de la nature, qu’il connaissait et respectait, puisait en elle force et inspiration.

J’ai puisé 100 mots dans ses différents ouvrages, depuis le « Cahier d’un retour au pays natal », Éditions Présence africaine (1939), jusqu’à son dernier, « Nègre je suis, nègre je resterai, Entretiens avec Françoise Vergès, Albin Michel (2005), nous montrant l’omniprésence de la nature. Bien que la plupart des mots soient écrits au pluriel, j’ai pris la liberté de me les approprier en les mettant au singulier.

Ces 100 mots correspondent à 100 bougies, et 10 mots réunis à 10 thèmes de la nature.

Aussi, je vous invite à faire tout comme je l’ai fait, corps et connaissance avec les mots qui lui étaient devenues familiers, et composer un poème, un haïku, un tanka, une citation, une histoire, ou une nouvelle de votre choix. Les peintres et les photographes sont également sollicités pour  apporter leur pierre à l’illustration de cet ouvrage.

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L’enfant-nom *

Par Victor Lina

« Quelques mots écrits  pour dire psy »

       L’enfant comme énigme était le thème de notre propos précédant.

En considérant l’enfant comme objet d’étude, c’est un artifice qui consiste à faire de l’enfant un objet isolable voire à s’y intéresser « morceau » par « morceau », élément par élément.

C’est par exemple privilégier, l’aspect cognitif, les capacités motrices ou décrire plus largement, les conduites, leur évolution dans le temps.

Parler de l’enfant aujourd’hui implique de considérer les parents, d’évoquer une génération, un lien, voire une relation.

Dans la langue créole, ti anmay désigne de manière impersonnelle cet autre comme destinataire d’une parole. Ainsi même un familier voire un parent peut interpeller l’enfant de la façon suivante : « ti manmay, sòti anba soley la ! » ou « sòti anba soley la, tjanmay !». Bien entendu, l’enfant est aussi nommé. Il est appelé par son prénom.

Il y a une trentaine d’année, il était courant qu’il le soit par l’intermédiaire de son « nom de savanne ». Seulement, une fois arrivée à l’école, c’était son patronyme qui était utilisé prioritairement.

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Qu’est-ce qu’un enfant ?*

Par Victor Lina, psychologue-clinicien,

« Quelques mots écrits  pour dire psy »

–Apparue depuis quelques décennies dans l’espace social aux Antilles, malgré quelques initiatives individuelles dans les médias ou quelques rares manifestations publiques, une journée portes ouvertes en 1995, l’organisation des premières rencontres des psychologues de la Caraïbe en Martinique en 2003, ou encore, la sortie de la revue MIBI en 1996, cette discipline demeure encore timidement présente. Aussi, cette initiative revêt l’ambition de s’adresser au plus large public et d’inscrire dans la durée une pratique d’écriture et de réflexion dans le domaine de la psychologie.

Écrire sur la psychologie aux Antilles, sur la psychologie en Martinique puisque c’est en ce lieu que nous sommes et que nous exerçons, n’a rien à voir avec une promenade de santé pourrait-on se dire.

Mais marchons, s’il s’agit de tenter d’avancer et voilà que nous rencontrons un enfant accompagnée de sa mère. Un enfant, mais qu’est-ce qu’un enfant ?

Pourquoi questionner des évidences tout le monde sait ce qu’est un enfant, non ?

Pas si sûr. Déjà, la question se pose : est-il ?

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A une grande dame de la psychanalyse : Lucette Descouyette (1935-2013)

 

 

 

Luce Descoueyte a vécu une quarantaine d’années à la Martinique et son nom est inséparable de l’aventure de la psychanalyse à la Martinique et du GAREFP[1], dont elle fut un des membres fondateurs en 1975.

Née dans les Vosges, elle a exercée d’abord comme psychologue scolaire, puis au CMPP  « La Rencontre » et aussi comme psychanalyste en libéral.

Sa détermination, son opiniâtreté, son éthique sa grande culture lui ont permis, contre vents et marées de tenir le cap de la psychanalyse au GAREFP avec quelques autres.

Ne pas céder sur son désir, soutenir un désir d’analyste, transmettre, telle est la voie qu’elle a ouverte.

Nous la citons « …être sujet de sa parole à l’intérieur d’une culture donnée. Ce passage obligé par la culture ne nous autorise pas à en faire un modèle explicatif du Sujet, mais c’est dans le tissage de la culture, de la langue et de la dimension unique, singulière de chacun, que peut se révéler le statut de l’inconscient… »[2]

C’est dans cette trace que le GAREFP continue d’inscrire son travail.

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Le blues d’Aulnay-sous-Bois s’invite aux Grammy Awards

Même si, dimanche 10 février à Los Angeles, le Grammy du meilleur album de blues a échappé à And Still I Rise de l’Heritage Blues Orchestra, coproduit par la municipalité d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), leur nomination aux 55es Grammy Awards, les prestigieuses Victoires de la musique américaines, dans l’unique catégorie récompensant le blues, fait rêver…

D’autant que la défaite est honorable, face au ténor du genre, Dr. John (Locked Down), qui décroche son sixième Grammy, les autres concurrents étant Shemekia Copeland (331/3), Ruthie Foster (Let it Burn), Joan Osborne (Bring it on Home).

« Etre nommés, c’est déjà comme avoir gagné ! », relativise la vocaliste Chaney Sims, dont c’est la première nomination aux Grammy Awards. Pour l’occasion, le maire d’Aulnay, Gérard Ségura (PS), a fait le voyage jusqu’à Los Angeles, avec le directeur artistique du festival Aulnay All Blues et producteur de l’album, Larry Skoller, en compagnie des musiciens : « Pour moi, c’est la ville d’Aulnay toute entière qui est nommée », explique-t-il à son arrivée dans la mégalopole californienne, ajoutant : « Cette deuxième nomination nous fait franchir un cap. 

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Pawòl a kò pawòl a ka

 (création 2008), « Parole du corps, parole du tambour Ka « . Cette pièce est un voyage initiatique aux confins de nos mémoires créoles, à l’instar de celui de Ti Jean L’horizon, personnage des contes traditionnels caribéens réputé pour sa pugnacité et sa capacité d’adaptation. Dans cet univers onirique foisonnant d’images, équilibre et déséquilibre, ahan et néant, éloquence et silence ne constituent que divers aspects de la même quête : être debout entre terre et ciel, accueillir les traces héritées des ancêtres tout en balisant son chemin de l’ombre vers la lumière. Le point de départ de cette pièce sont les deux solos « Au verso de l’Oubliance », 2005, et « Hors Kabouya », 2006.  Extrait vidéo du spectacle 2nd Extrait »Hors Kabouya » (Dénouer les noeuds) Finaliste du concours du Festival Orkesztika Alapìtvàny en 2005 (Budapest Hongrie) En anglais

Note de l’auteur

« Depuis mes débuts dans la composition chorégraphique, en 1995, je n’ai eu de cesse d’interroger les danses ancestrales de Guadeloupe pour y débusquer, au-delà de leur organisation formelle et de leurs codes, une parole essentielle susceptible de nourrir ma démarche créative.

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Dix jours de Taubiramania à l’Assemblée

Par Sylvain Courage

Dans la nuit du 1er au 2 février, tandis que le débat sur le « mariage pour tous » s’éternise, les parlementaires de la majorité et de l’opposition souhaitent, en chœur, à Christiane Taubira un bon anniversaire. Une trêve dans la guerre de tranchées qui fait rage au Palais-Bourbon ! Aux petits soins, ses amis socialistes lui offrent un ouvrage ancien d’estampes japonaises, et, au petit matin, ils forment pour elle une haie d’honneur à la sortie de l’Hémicycle.

En dix jours, Christiane Taubira, 61 ans, a gagné l’admiration de ses pairs et forcé le respect de ses adversaires. Une rumeur persistante court l’Assemblée qui la dit fatiguée, souffrante. La garde des Sceaux ne commente pas. « Femme debout », elle veut rester « concentrée » et « dans l’action ». Les journalistes qu’elle évite « comprendront d’eux-mêmes ! » dit-elle, sibylline.
Inspiration politique

Mme Taubira siège jour et nuit, rivée sur le banc du gouvernement, un manteau jeté sur ses jambes comme un plaid pour se réchauffer. Le nez dans ses dossiers, le micro à portée de la main, elle taille en pièces les arguments de ses contradicteurs.

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GPA : la plus grande subversion féministe

Par Caroline Mécary, avocate, auteure.

— La question de la gestation pour autrui (GPA) a fait irruption dans le débat sur le projet de loi ouvrant le mariage civil aux couples de personnes de même sexe, par effraction pourrait-on dire, lorsque la circulaire du ministère de la justice, annoncée dès le 16 janvier devant la Commission des lois, a fait l’objet d’une dépêche le 29 janvier.

Pourtant, la circulaire rappelle avec raison le droit applicable : « Est français l’enfant dont l’un des parents est français » (article 18 du code civil) de sorte qu’un certificat de nationalité française – qui atteste de sa nationalité – doit pouvoir lui être délivré indépendamment de la conception.

La circulaire n’abroge évidemment pas l’article 16-7 du code civil qui fonde depuis 1994 l’interdiction d’une convention dite de « mère porteuse ».

Cette réalité n’a nullement empêché les députés de l’opposition, qui ne sont pas à une dénégation près du réel, de saisir cette opportunité « politique » qui leur a été servi sur un plateau par un de ces énièmes couacs – dont la majorité présidentielle a manifestement le secret – pour agiter fantasmes et peurs irrationnelles à coups de mots-valises, de mots-slogans : « location de ventre », « location d’utérus », « enfant Play mobil », etc.

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Mort du légendaire trompettiste de jazz, Donald Byrd

 –Il était né Donaldson Toussaint L’Ouverture Byrd II, mais c’est sous le nom de scène Donald Byrd que ce trompettiste de légende a joué avec les plus grands. C’est par la voix de son neveu que l’on a appris son décès lundi 4 février 2013 à l’âge de 80 ans.

Il avait commencé sa carrière auprès des Art Blakey & Jazz Messengers dans les années 50 avant de poursuivre avec des noms comme John Coltrane, Sonny Rollins ou encore Herbie Hancock. Durant sa carrière riche de plus d’une trentaine d’albums, il a exploré de nombreux genres : be-bop, le jazz funk ou le jazz fusion. Il était considéré comme un des artistes phare du label Blue Note. Son influence a continué de se faire sentir à travers de nombreuses reprises de rappeurs comme Public Enemy ou Nas.

 

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Une consommation régulière de sodas  » light  » doublerait le risque de diabète

Une étude française souligne que le risque associé aux édulcorants est supérieur à celui du sucre

C’est une pièce supplémentaire à l’édifice compliqué du débat sanitaire sur les édulcorants. Des chercheurs français publient, dans l’édition de février de la revue American Journal of Clinical Nutrition, les résultats d’une étude épidémiologique associant, pour la première fois sur une cohorte française, une consommation régulière de boissons  » light  » à un risque plus que doublé de contracter un diabète de type 2 – dit  » diabète sucré « .

Le résultat est d’autant plus remarquable qu’il est tout à fait contre-intuitif : le risque mis au jour est plus important pour les gros consommateurs de boissons aux édulcorants que pour les gros consommateurs de boissons sucrées classiques. La consommation de jus de fruits pressée n’a pas, pour sa part, été associée à un risque accru de diabète.

Les auteurs ont travaillé sur une cohorte de 66 118 femmes, qui ont été suivies pendant quatorze ans. Ils n’ont considéré que les cas de diabète apparus au cours de la durée du suivi – c’est-à-dire entre 1993 et 2007.

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« Lémistè » de Monchoachi

Monchoachi

à François Boddaert, Editions Obsidiane

 

…Je vous expose ma visée pour Lémistè dont Liber America que vous avez entre les mains, constitue un premier volet : il s’agirait d’un long parcours à travers les mythes, les magies, les rituels cérémoniels qui ont fait la présence des différentes parties ou lieux du monde, présence recouverte totalement de nos jours par la Civilisation : Amérique, Afrique-Océanie, Europe-Asie (se sont mes découpes), non évidemment dans le simple but de rapporter ceux-ci (je ne suis pas ethnologue), mais en les jouant, en les déplaçant, en les retournant, voire en les subjuguant, ceci en vue d’ébranler la vision calamiteuse du monde charriée par la dite Civilisation.

Comme tout poète, je n’ai à ma disposition pour ce faire que la langue, ou du moins j’en ai deux : la créole et la française, ce qui me permet de jouer des facultés de l’une et de l’autre, la française plus portée aux généralisations, la créole plus rythmique, plus sonore, plus imagée, plus sensible, plus traversée aussi par le souffle, non de l’esprit, mais des esprits et des magies, ce qui ne constitue pas un moindre recours pour nous ramener à une vision du monde sensible où toutes choses vivent et pas seulement l’homme.

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Formation d’Iconographe – Gestion d’images photographiques

 

 

Les prochaines dates de la formation  d’Iconographe – Gestion d’images photographiques (communication visuelle) auront lieu les:

Lundi 15 et Mardi 16 Avril 2013 à la Cité des Métiers au Raizet – Guadeloupe

L’administration des dossiers de prise en charge (AGEFOS – AIF – OPCALIA) se fait directement auprès de ces organismes. La procédure étant longue, pensez à engager les démarches dès maintenant !

 

Les places étant limitées, réservez dès maintenant la session qui vous intéresse, en retournant un email avec votre nom et N° de portable à: iconoblues@yahoo.fr ou appelez le : 0690 302 743 ou 0590 901 949

 

Cette formation a déjà été suivie par des agents de L’Université des Antilles Guyane, de la Région Guadeloupe, du Conseil Général, de la CCI ainsi que des professionnels travaillant dans les secteurs de l’image et de la communication de nombreuses collectivités et entreprises privées.

 

La formation a initialement été mise en place à Londres et a rencontré un réel succès au sein de la Saint Martins school qui a classé cette formation en cours « Business ».

 

La formation s’adresse aux professionnels de l’image et de la communication (photographes, graphistes, responsables communication), aux étudiants en recherche de formation/emploi dans un secteur porteur et épanouissant, ainsi qu’aux adultes désirant améliorer leur site Internet ou changer de carrière en s’orientant vers le domaine des bases de données, des archives et de la vente d’imagerie publicitaire.

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Que s’est-il réellement passé au Collège Edouard Glissant du Lamentin?

Le Principal du Collège Edouard Glissant après avoir été suspendu les 04 et 05 février de ses fonctions par le Ministère de l’Éducation Nationale a été autorisé à reprendre ses fonctions le 06 février. La presse nous dit qu’ « après une bagarre relativement bénigne, survenue entre adolescentes au sein du collège, le Principal a convoqué dans son bureau leurs parents. Par la suite, le père excédé par les faits qui lui ont été relatés, a porté à sa fille des coups d’une rare violence. Une scène à laquelle a assisté le Principal. Elle remonte au 25 janvier. Or le chef d’établissement n’a signalé ce fait grave au Recteur que le 29 janvier. Une faute d’appréciation, […) considérée comme une faute professionnelle. » ( France-Antilles du 06-02-13 page 5).

Et l’ensemble des syndicats de prendre position unanimement en faveur du Chef d’établissement, sans évoquer un seul instant le comportement du « parent » et encore moins le sort de la victime. ( voir ci-après). Avec en surplus une déclaration de la fédération des parents d’élèves PEEP qui justifie la violence des coups portés à l’enfant par ces mots terribles : « Un parent a son libre arbitre, s’il corrige son enfant, cela le regarde,.

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Avec «Lincoln», Spielberg blanchit le combat abolitionniste

 

Par Philippe Marlière

Acclamé par les critiques, Lincoln est présenté comme l’un des films les plus achevés de Steven Spielberg : « sobre, complexe et historiquement fidèle » ; ainsi perçoit-on de manière générale cette œuvre. Certaines plumes parlent d’une lecture froide, délibérément antiromantique de la période ; une « esthétique réaliste » qui donne l’apparence du « vrai ». Spielberg n’a-t-il pas jeté une lumière crûe sur le monde interlope de la politique washingtonienne d’alors ; un univers raciste, misogyne, gangréné par les magouilles auxquelles « Honest Abe » prête même implicitement son concours ?

Je ne partage pas cette lecture trompeuse car elle passe à côté de la réalité du combat abolitionniste aux Etats-Unis. En montrant que l’abolition de l’esclavage était le fait de politiciens blancs éclairés et en écartant de cette lutte les Noirs, Spielberg a fait un choix aussi étonnant que tendancieux.

Spielberg récidive

En dépit du titre, Lincoln n’est pas un biopic consacré au seizième président des Etats-Unis. Celui-ci y joue un rôle relativement secondaire et l’histoire mise à l’écran ne couvre d’ailleurs que les quatre derniers mois de la vie du président.

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«Simone Veil», «Badinter» et… Christiane Taubira

Christiane Taubira parle sans notes. Un phrasé bien scandé. Un débit maîtrisé. Son discours inaugural a duré près de trois quarts d’heure et a impressionné le public.

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Le point commun entre «Django Unchained» et «Lincoln», c’est leur problème avec les femmes

Alyssa Rosenberg

Comment se fait-il que les nouveaux films de Tarantino et Spielberg ignorent à ce point l’œuvre accomplie par les femmes noires américaines pour obtenir leur liberté?

La sortie du dernier Tarantino, Django Unchained, un western spaghetti qui narre la revanche d’un esclave, bientôt suivi en France de la sortie du Lincoln de Spielberg, un biopic plus classique (aux Etats-Unis, le second est sorti avant le premier), permet aux spectateurs de se replonger, à un très court intervalle, dans une des périodes les plus sombres de l’histoire des Etats-Unis, qui soulève encore de nombreuses questions.

Les Américains sont-ils en mesure d’être confrontés au racisme de l’un de leurs présidents les plus populaires? La vengeance ou le désir de réconciliation ont-ils présidé à la réintégration des Etats sécessionnistes du Sud –et des propriétaires d’esclaves– au sein de l’Union? Les propriétaires d’esclaves organisaient-ils vraiment sur leurs plantations des combats d’esclaves, jusqu’à la mort?
Keckley n’est qu’un faire-valoir

Mais une autre question est soulevée par ces films, de manière incidente: comment se fait-il qu’ils ignorent à ce point l’œuvre accomplie par les femmes noires américaines pour obtenir leur liberté?

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Christiane Taubira : entre fous-rires et Léon-Gontran Damas

La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a été prise mardi d’un fou rire pendant le débat sur le mariage homosexuel à l’Assemblée nationale, puis a récité « Nous les gueux » de Léon Gontran Damas lors de son intervention suivante.
« Monsieur (Philippe) Gosselin, puisque c’est par petits bouts que vous êtes amené… » a-t-elle commencé en pouffant de rire, sans parvenir à terminer sa phrase. « Je vais essayer de vous répondre par pe… par petits bouts », a-t-elle poursuivi difficilement. Nouveau fou rire. « J’ai un élan à votre égard, j’ai un élan… » est-elle parvenue à ajouter en s’adressant au député UMP avant de se rasseoir sans pouvoir terminer son intervention.

Ce fou rire irrépressible de la ministre a suscité les applaudissements des députés de la majorité, l’hilarité de ceux de l’opposition et des éclats de rire du président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone.

Quelque temps après, elle s’est permis une envolée lyrique, en réponse à Hervé Mariton (UMP), en récitant un poème du Guyanais Léon-Gontran Damas, issu du recueil « Black Label » -« je connais par coeur », a-t-elle assuré- qu’elle avait déjà cité lors de son discours d’ouverture des débats.

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“Lincoln”, de Steven Spielberg, chef-d’œuvre ou pensum ?

–A Madiana–

Critiques | La critique américaine l’a encensé, la rédaction de “Télérama” est partagée. L’interprétation de Daniel Day-Lewis et Tommy Lee Jones en réchappe

Pour : Avec ses douze nominations aux Oscars, le profil de ce Lincoln semble bien peu mystérieux : un grand film prestigieux sur le prestige d’un grand président des Etats-Unis. Heureusement, c’est beaucoup plus intéressant que ça. Plus original aussi.
Le Lincoln que nous montre Spielberg est celui des quelques mois qui précèdent son assassinat, le 15 avril 1865.

La guerre de Sécession fait encore rage, opposant les Etats esclavagistes du Sud aux Nordistes abolitionnistes. L’Amérique est déchirée, mais elle a foi en son Président, aimé, réélu en novembre 1864. Si proche de son peuple qu’il semble presque partager avec lui la même vie, dans la Maison-Blanche, où l’on entre et sort alors librement pour le rencontrer.

Lincoln est pourtant un homme seul, conscient de devoir assumer des responsabilités qui ne pèsent que sur lui – l’interprétation de Daniel Day-Lewis le montre avec finesse. Contre l’avis de tous ceux qui lui conseillent d’entretenir tranquillement sa popularité, il décide de lancer le combat pour l’adoption, par la chambre des représentants, du treizième amendement, qui abolira l’esclavage.

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