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Saint-Joseph : hommage à Guy Cabord-Masson

la Ville de Saint-Joseph organise une grande manifestation pour la dénomination de la rue Guy CABORT-MASSON le 04 Mai 2013 à 10:00 AM au Quartier Goureaud près de la Place des Fêtes de St Joseph. Ce dévoilement de plaques sera suivi d’une Conférence Débat au Centre Culturel MARCE.

Qui était Guy CABORT-MASSON ?

Guy Cabort, de son vrai nom, effectue ses études secondaires au Lycée Schœlcher de Fort-de-France, puis sort diplômé de l’École Normale des Instituteurs. Refusant de se plier au conformisme imposé par sa position de jeune notable, le jeune instituteur du quartier des Terres-Sainville rompt de manière éclatante avec l’Éducation Nationale (un épisode qu’il relate dansNationalisme martiniquais son autobiographie, Pourrir, ou Martyr un peu). S’engageant comme militaire du rang, le jeune Cabort est incité par ses cadres à présenter le concours d’entrée de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, qui forme les officiers de l’Armée de Terre française.

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La psychiatrie française s’élève contre les dérives « à l’américaine »

Des psychiatres et psychanalystes français s’opposent à la surmédicalisation des émotions prônée par la « bible » des troubles mentaux, le « DSM ».

>Par Anne Jeanblanc

C’est la bronca dans le monde de la psychiatrie ! En cause : la cinquième et nouvelle édition du Diagnostic and statistical manuel of mental disorders (DSM) – la référence unique et mondiale en matière de pathologies mentales depuis les années 1980. Établie par l’Association des psychiatres américains, la version à paraître de cette « bible » des troubles mentaux qui établit la distinction entre le normal et le pathologique suscite de vives critiques de la part des psychiatres et psychanalystes français.
De faux malades cibles des labos

« En trente ans, le nombre de maladies mentales répertoriées dans le DSM a été multiplié par presque trois (moins de 150 dans le DSM III à 400 prévues dans le DSM V) », dénonce Patrick Landman, psychanalyste et psychiatre, président de l’initiative Stop DSM. « Cette augmentation vertigineuse n’est liée ni à des progrès dans la connaissance scientifique ni à une aggravation des conditions de vie qui pourraient expliquer la survenue de nouveaux troubles mentaux, mais à la méthode du DSM qui induit une pathologisation extensive des comportements et des émotions humaines avec pour conséquences des pratiques de surdiagnostic, de surmédicalisation et de surprescription. 

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La parole en spectacle au lycée de Batelière

—Par Serge Mourouvin —

Les comédiens de la Cie Téat’Lari, Elisabeth Lameynardie, Eric Bonnegrace et le metteur en scène José Alpha, ont animé jeudi dernier, et durant trois heures, un atelier théâtre au Lycée professionnel Lumina Sophie de Batelière à Schoelcher, sur les personnages de la  pièce «  Le métro fantome »  écrite par le dramaturge afro américain, Leroy Jones mieux connu comme Amiri Baraka. La pièce a été créée en Martinique au mois de novembre dernier par José Alpha,  metteur en scène du Théâtre des cultures créoles, au Théâtre Aimé Césaire du Lycée Schoelcher où elle fut bien accueillie autant par les lycéens  lors des séances scolaires que par l’important public en soirées. Le huis clos conflictuel  entre le nègre et la belle métisse (femme blanche dans la version d’origine) a constitué le support pédagogique de l’action « la parole en spectacle » développée par William Roll, sociologue et professeur de Lettres pour la Terminale TPC .

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En finir avec la compétitivité

— Par Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat, pour la Fondation Copernic —

La France souffrirait d’un déficit de compétitivité justifiant un « choc de compétitivité », basé, selon le patronat, sur un transfert massif des cotisations sociales sur les ménages par le biais d’une augmentation de la CSG et/ou de la TVA et d’une réduction des dépenses publiques.

Dans cette perspective, les résultats du commerce extérieur sont vus sans que jamais la stratégie des firmes dans la mondialisation ne soit évoquée. Or, les firmes allemandes utilisent systématiquement la sous-traitance internationale et achèvent l’assemblage en Allemagne. Une part importante des exportations allemandes correspond à du simple réexport du produit fini. De plus, l’utilisation des prix de transfert entre sociétés membres d’un même groupe permet de localiser le bénéfice final dans un pays à fiscalité avantageuse, voire dans un paradis fiscal. Un tiers des échanges de la France correspond à un commerce entre filiales d’un même groupe. Les statistiques des exportations nationales s’en trouvent largement biaisées. Ainsi, plus de la moitié du déficit commercial de la France vis-à-vis de l’Allemagne (10 milliards d’euros) serait due à une manipulation des prix de transferts.

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Comment Ron Mueck donne vie à la sculpture

Un autoportrait de l’artiste, « Mask II », 2001. Matériaux divers.

A ce jour, Ron Mueck n’a réalisé, au total, que 38 sculptures. C’est peu. Et pourtant, l’artiste crée l’événement partout où il expose. Son dernier accrochage en date, au Museo de Arte Contemporaneo de Monterrey, au Mexique, en 2011, a attiré plus de 416 000 visiteurs ! Jusqu’au 29 septembre, c’est à la Fondation Cartier, à Paris, qu’il est invité. Au programme, seulement neuf œuvres, mais jamais vues en France (trois ont été créées spécialement pour l’expo) et qui atteignent parfois des tailles colossales.

Né à Melbourne, en Australie, en 1958, Ron Mueck est un sculpteur plutôt atypique. Autodidacte, il n’a pas fait d’école d’art, mais a d’abord travaillé comme décorateur de vitrine, et a perfectionné sa technique en créant des poupées pour la publicité, le cinéma ou la télé (notamment au « Muppet Show »).

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Et de trois (prix) pour « Congo. Une histoire »

—Valérie Marin La Meslée —

Saisissante d’humanité, la « biographie » de ce grand pays africain par David Van Reybrouck reçoit le prix Aujourd’hui. À (re)lire d’urgence.

C’est la biographie d’un pays fascinant, écrite comme un roman d’aventures. Congo. Une histoire a dominé la rentrée littéraire en remportant le prix Médicis essai et le prix du Meilleur livre étranger 2012. Il est couronné en ce printemps par le prix Aujourd’hui. Il avait déjà été consacré en Belgique, pays natal de son auteur David Van Reybrouck, par des jurés aussi bien de littérature que d’histoire.
À la rencontre des hommes

90 000 ans d’histoire y sont magnifiquement narrés, rythmés et surtout incarnés : oui, ce vieux Congolais a été successivement esclave, puis boy, puis domestique de Stanley, le célèbre explorateur. Oui, cet ancien combattant et ses compatriotes ont sauvé des vies pendant la guerre de 1940 dans un hôpital ambulant de la jungle birmane. Et c’est Zizi Kabongo, caméraman de la télévision zaïroise, qui nous met aux premières loges du combat du siècle entre Mohamed Ali et George Foreman dans la folle nuit de Kinshasa.

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« La Messe de requiem » de Verdi à l’Atrium les 24 & 25 avril 2013

La Messa da requiem de Giuseppe Verdi (plus communément appelée Requiem de Verdi) est une messe de requiem pour solistes (soprano, mezzo-soprano, ténor et basse), double chœur et orchestre, créée le 22 mai 1874.

Genèse de l’œuvre :
Alessandro Manzoni en l’honneur de qui Verdi composa le Requiem

Pour le compositeur, elle devait à l’origine signifier la fin et le couronnement de sa carrière. Après avoir connu le succès avec l’opéra Aida en 1871, Verdi composa la Messa da requiem en mémoire de son compatriote le poète Alessandro Manzoni, mort en 1873 et qui s’était engagé comme lui pour l’unité italienne au sein du Risorgimento, dans un idéal de justice et d’humanité. Verdi fut si ébranlé par la mort de Manzoni qu’il ne put se joindre au cortège funèbre.

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Etude sur l’obsolescence programmée, dérive de la société de consommation

Votre téléviseur tombe en panne après 5 années d’utilisation, votre machine à laver également sans parler de votre lecteur MP3 ou encore de votre imprimante : est-ce une fatalité ou plutôt une technique des fabricants appelée « obsolescence programmée » ?
Les biens d’aujourd’hui semblent durer moins longtemps qu’avant,tout semble plus fragile et sensible, à l’instar des appareils électroménagers courants qui ont une durée de vie actuelle de à 8 années alors qu’il y a encore quelques années, la durée de vie de ces mêmes appareils était de 10 à 12 années.

De nombreux consommateurs ont sûrement déjà fait l’expérience de l’obsolescence programmée,sans peut-être en connaître le terme et encore moins les causes et conséquences.

 SOMMAIRE
I. L’obsolescence programmée, qu’est ce que c’est ?
II.Le critère déterminant : la programmation de la durée de la vie du produit
III.Les différentes catégories d’obsolescence programmée
IV.Les exemples d’obsolescence programmée connus
V.Les conséquences de l’obsolescence programmée surl’environnement
VI.Et le consommateur dans tout ça ?
VII.Une réponse législative en France et ailleurs
VIII.Recommandations

I. L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE, QU’EST CE QUE C’EST ?
A travers l’obsolescence programmée, il s’agit pour les fabricants de réduire délibérément la durée de vie des biens et des produits après une certaine durée d’existence afin d’inciter les consommateurs à racheter ce même produit3.

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Les danseurs occupent la rue arabe

— Par GILLES JOBIN Chorégraphe —

Si le «printemps arabe» a déclenché un véritable tsunami politique, une autre révolution, celle des corps, est en cours et c’est la danse qui en est l’un des principaux vecteurs. On assiste en ce moment dans les rues de Tunis ou du Caire à la revendication d’un espace démocratique à travers «les signes de la danse» où les corps en mouvement revendiquent la liberté et la démocratie. Danseurs urbains et contemporains se retrouvent ensemble dans la rue, devant les souks ou lors des manifestations, parfois sous les gaz lacrymogènes pour défendre la liberté. La force d’évocation silencieuse de la danse se trouve ainsi au centre du débat démocratique dans les pays arabes.

Quand Besma Khalfaoui*, la veuve du syndicaliste tunisien Chokri Belaïd assassiné le 6 février 2013, vient à Genève quelques semaines après l’assassinat de son mari, elle déclare dans la presse que «des jeunes à Tunis utilisent en ce moment la danse, dans la rue, comme moyen de résistance. C’est ce type d’action que nous allons soutenir (1)». C’est le message du corps, la danse des signes que Basma Belaïd revendique car elle sait que dans son pays la voix de la jeunesse s’exprime désormais à travers cet art.

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L’opéra et le devenir de l’Europe

—Par BERNARD FOCCROULLE Directeur du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-provence, ambassadeur culturel européen 2013 —

A l’occasion de la conférence du réseau Opera Europa qui s’est tenue à Vienne (Autriche) du 3 au 6 avril, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, s’est adressé aux directeurs d’opéra européens : non seulement l’opéra a servi de ciment à l’identité européenne au cours des siècles, nous a-t-il dit, mais aujourd’hui l’Europe a besoin des artistes et des intellectuels pour l’aider à écrire une nouvelle page de son «histoire». Comment parvenir à dégager les grandes lignes d’un projet commun pour les décennies à venir ? Quelle peut être la contribution du monde de l’art, et de l’opéra en particulier ?

A vrai dire, les préoccupations des directeurs de festivals et d’opéra sont aujourd’hui essentiellement tournées sur les conséquences d’une crise dont l’ampleur est probablement beaucoup plus profonde que nous ne le reconnaissons. Aux aspects financiers et économiques s’ajoutent la rapide dégradation de l’environnement, ici les tensions sociales, ailleurs des guerres interminables, et une difficulté croissante à maîtriser le cours des choses.

Faut-il encore parler d’une «crise» dont l’issue permettrait éventuellement de revenir à une situation comparable à ce que nous avons connu précédemment ?

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Le chavisme fragilisé au Venezuela

— Par Paulo A. Paranagua —

Au Venezuela, le score du candidat présidentiel de l’opposition, Henrique Capriles Radonski, le 14 avril, était une gageure face à la machine électorale mise au point par le lieutenant-colonel Hugo Chavez, et placée au service de son successeur désigné, Nicolas Maduro.

Pendant quatorze ans, l’ancien président avait élargi son électorat, passé de 3,6 millions de voix en 1998 à 8,2 millions en 2012. Nicolas Maduro enregistre le premier recul chaviste à une présidentielle, réunissant 7,57 millions de suffrages.

Les opposants sont parvenus entre-temps à combler l’écart, passant de 2,6 millions de voix en 1998 à 7,3 millions en 2013. A peine 270 000 votes séparent M. Maduro de son challenger, M. Capriles.

L’érosion chaviste peut être attribuée en partie à l’usure du pouvoir. La décrue répond aussi aux problèmes qui affligent les Vénézuéliens : pénuries d’énergie et de denrées alimentaires, insécurité et inflation record.

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« C’est l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes »

— Par Georges Erichot, secrétaire général du Parti communiste martiniquais (PCM) —

Jérôme Cahuzac, l’un des ministres les plus influents du gouvernement socialiste vient d’être emporté par un formidable scandale politico-financier qui ébranle jusqu’aux fondements mêmes de l’Etat. En effet, l’homme qui dirigeait l’administration fiscale et était chargé de lutter contre la fraude se trouvait être lui-même, depuis plus de vingt ans, un fraudeur qui a fini par avouer avoir organisé une évasion fiscale de grande ampleur en cachant des sommes énormes dans les paradis fiscaux, avec la complicité des banques.
De plus la grande presse internationale vient de révéler avec fracas des évasions fiscales considérables organisées par des banques (par exemple BNP Paribas, Crédit agricole), par des patrons d’entreprises et par des personnalités politiques vers des paradis fiscaux.
Ces nouveaux scandales financiers provoquent la colère et l’indignation. Ils alourdissent le discrédit qui pèse sur le gouvernement. Ils illustrent, une fois de plus, les liaisons dangereuses pour la démocratie de la proximité entre certains hommes politiques et la haute finance.

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« Noir sur Blanc » de Ketty Steward. Fragments d’une enfance martiniquaise

 

Écrit à la première personne le livre que nous offre Ketty Steward est un récit de vie touchant, drôle et souvent déchirant qui se lit d’une seule traite. La narratrice est née en Martinique dans une famille adhérant totalement aux préceptes d’une petite secte, l’Eglise Adventiste du Septième Jour qui mêle traditions judaïques et croyances chrétiennes. Elle a donc reçu une éducation particulière, un peu à l’écart des coutumes martiniquaises, jugées beaucoup trop païennes. Pas de Carnaval, pas de musique profane, pas de matoutou, pas de Noël, pas de cinéma, toutes ces activités ne sont aux oreilles et aux yeux des Adventistes que des blasphèmes. « La Bible constituait ma seule lecture autorisée. » Le père particulièrement impliqué dans la secte n’en finit pas de négliger son épouse qui lasse d’un tel délaissement finira par se consoler dans les bras d’un voisin. Et c’est le début de la descente aux enfers pour la narratrice. Le premier cercle est l’émigration avec la mère, le frère ainé et le cadet chez la grand,-mère maternelle, la « Sorcière ». Le dernier cercle sera l’emménagement avec le concubin « maternel’ qui se révèlera être un beau-père pédophile et violeur.

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Les rencontres québécoises en Haïti

 

COMMUNIQUÉ

27 mars – Du 1er au 8 mai 2013 se dérouleront en Haïti Les rencontres québécoises, sous la présidence de Dany Laferrière. L’événement accueillera vingt-deux auteurs(es) du Québec et des ouvrages de près d’une cinquantaine d’éditeurs du Québec et du Canada français. Au programme : foire du livre québécois, signatures, lectures, animations, tables-rondes, séminaires, échanges et débats entre écrivains québécois et haïtiens sur les enjeux de la littérature contemporaine.

Initiées par Mémoire d’encrier à l’occasion du 10e anniversaire de la maison d’édition, Les Rencontres québécoises en Haïti ont pour objectif de rapprocher culturellement le Québec et Haïti, en mettant le livre québécois à la disposition des Haïtiens. Ces rencontres, qui célèbrent l’amitié haïtiano-québécoise, contribueront à renforcer la relation Québec-Haïti, deux grands peuples de langue française d’Amérique.

Dany Laferrière se réjouit de cette rencontre : « Cela fait longtemps que j’attends ce moment qui réunira les deux pays qui m’ont formé. Ma vie n’est plus une fiction, et j’ai l’impression de présenter ma jeune fiancée à ma mère. »

Pour Rodney Saint-Éloi, fondateur des éditions Mémoire d’encrier, « Enfin le temps d’être ensemble entre camarades d’Amérique.

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«Mémoires de la table : jalons pour une histoire de l’alimentation à la Martinique »

A travers cette exposition, les Archives départementales mettent en scène une histoire de l’alimentation en Martinique depuis l’époque amérindienne jusqu’au début des années 1980. A partir de documents d’archives et d’objets muséographiques, il s’agit de montrer l’évolution des composantes d’une cuisine métissée qui, à partir de l’héritage amérindien, s’est enrichie au gré des migrations successives (européennes, africaines et indiennes) : cartographie des ingrédients, présentation des modes de préparation et des lieux de la cuisine. Il est aussi question d’appréhender le rapport des Martiniquais à l’alimentation et à la table, véritable marqueur d’une appartenance sociale, où coexistent dès le XVIIIème siècle une alimentation « rationnée » destinée à l’esclave, une cuisine « gastronomique », véritable art de vivre développé dans les milieux bourgeois, et une cuisine simple, propres aux milieux populaires (à partir de la seconde moitié du XIXème siècle). Ce rapport à l’alimentation a par ailleurs été profondément modifié pendant les périodes de disette, comme celle vécue « an tan Robè », ou encore avec l’uniformisation des modes alimentaires dictée par la société de consommation (à partir des années 1980).

aux Archives Départementales de la Martinique
19, avenue Saint-John Perse – Morne Tartenson à Fort de France

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7 èmes rencontres de Théâtre amateur à Foyal

Les rencontres du théâtre amateur reviennent pour la septième fois au théâtre de Foyal en maI. On y retrouve des habitués, des talentueux, souvent aussi bons que certains se disant professionnels. Le bonheur de jouer est toujours là et il se communique aisément. Les salles sont souvent combles. Il faut réserver. Quatre pièces sont programmées. Présentation.

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« théâtre sans animaux »

DISTRIBUTION

Anne-Laurence de Pompignan (jeux et joies –monologue)

Julie Mauduech, Marisa Claude et Lionel Rosalie (bataille dans les Yvelines)

Olivier Cugny (Marche Commun-monologue)

Anne- Laurence de Pompignan, Marisa Claude, Lionel Rosalie (Tourisme)

Murielle Dromard, Annie-Claire Fédière, Eddy Ericher, Lionel Rosalie, Anne-Laurence de Pompignan,

Marisa Claude, Olivier Cugny (Musée)

SYNOPSIS

Ce recueil de scènes courtes est un festival de situations poétiques et absurdes ouvrant, dans la sombre pièce du réel formaté, toutes les fenêtres du possible le plus fantaisiste. Ces saynètes subtiles et burlesques, qui laissent éclater la magie du langage à chaque réplique, dénotent une vision décalée du monde, où le rire règne en maître. Credo artistique, le comique est aussi une métaphysique : manifestant avec cuité la violence et l’agressivité du réel, il exprime au plus haut degré le tragique de la condition humaine.

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Hommages à Francisco : André Lucrèce, Jean-José Alpha, Patrick Chamoiseau

Salut à Francisco

— Par André LUCRECE —

Je ne peux que saluer Frantz Charles-Denis, celui qui constamment mettait en mouvement le monde dans l’affinité de la matière qui était la sienne, la musique. Je ne peux que saluer celui qui a su répondre à la question : comment rendre le génie d’une forme musicale – la biguine – par l’exploration des possibles sous la bannière de la liberté de l’esprit.

Francisco a su puiser aux sources des profonds essentiels, chose indispensable pour qui veut animer le feu de l’art, de la poésie et de l’esprit. En d’autres circonstances, j’ai eu l’occasion de saluer son génie musical : d’abord dans la préface intitulée Francisco, Quasi une fantasia, préface au livre de Dominique Cyrille consacré à Francisco, puis en écrivant la préface qu’il m’avait demandée pour le livre de sa vie Inmin lavi, écrit par Francisco lui-même qui voulait, dans l’épreuve de la maladie, affirmer sa volonté de vivre.

Ce bel hidalgo à la chevelure noire et aux yeux rieurs s’en est finalement allé de ne pouvoir respirer qu’une très faible brise issue de la vie.

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Hommage à Tatie Gisou à l’Atrium, le 21 avril 2013

 « Amour et Honneurs pour les artistes vivants! »

Concert d’hommage à Gisele Baka

Organisé par Alfred Varasse avec les artistes martiniquais sur la grande scène de l’Atrium, le 21 avril prochain, à 17h

Avec :Kolo Barst, Joby Valente, Céline Fleriag, Orlane, les frères Bernard, Loriane Zakari, Guy Vadeleux, Jean-Paul Pognon, Joby Bernabé, Alfred Varasse et Blue Biguin.

Le Ballet Pomme Cannelle avec Giselle Baka.

Et:

Nicolas Lossen (direction / guitare)

Guy-Marc Vadeleux (piano)

Daniel Dantin (batterie)

Francis « Sico » Joseph-Rose (basse)

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Mariage pour tous : les antis et l’opposition se déchaînent

 

 

Deux jours après l’adoption au Sénat du projet de loi sur le mariage entre personne du même sexe et l’annonce par le gouvernement d’avancer au 17 avril le passage en deuxième lecture à l’Assemblée nationale du texte de loi, l’opposition dénonce un « passage en force » et parle de « coup d’État » l’accélération de son réexamen au Palais Bourbon, les opposants au mariage pour tous quant à eux durcissent leurs actions.

La décision du gouvernement de soumettre les articles restant en discussion dès mercredi prochain et non fin mai comme initialement prévu a provoqué la colère des opposants au mariage pour tous et de l’opposition. Le président de l’UMP Jean-François Copé a dénoncé « la volonté délibérée du gouvernement de passer en force au Parlement », tandis que le député UMP Hervé Mariton a évoqué un « coup d’État ». Le député UMP Philippe Gosselin a pour sa part mis en garde contre « une guerre civile ». Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a estimé vendredi que « le président de la République prend le risque d’une confrontation violente avec les Français »

La présidente du Parti démocrate-chrétien (PCD, associé à l’UMP) Christine Boutin a estimé samedi sur ITélé que François Hollande et Jean-Marc Ayrault seraient « responsables » des « débordements » qui pourraient survenir en cas de maintien du texte.

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Venezuela : Maduro d’extrème justesse!

Nicolas Maduro, l’héritier désigné de Hugo Chavez, a gagné l’élection présidentielle d’une courte tête dimanche: 50,66%, selon le premier décompte annoncé par le Conseil électoral national (CNE) . «Nous avons un triomphe juste, légal, constitutionnel et populaire», a déclaré le chef d’Etat par intérim du Venezuela, à l’issue de sa victoire.

Son rival, Henrique Capriles, a rapidement refusé de reconnaître sa défaite, avant le recomptage de tous les suffrages. «Nous n’allons pas reconnaître un résultat avant que chaque bulletin des Vénézuéliens ne soit recompté, un par un», a déclaré le candidat de l’opposition, lors d’une conférence de presse.

Si le résultat est confirmé, c’est presque un échec compte tenu des conditions dans lesquelles s’est déroulée cette élection: le décès de Hugo Chavez avait plongé le pays dans une ferveur chaviste qui empêchait le candidat de l’opposition, Henrique Capriles, de dérouler son programme.

Nul doute que cette courte victoire va donner lieu à des contestations de la part de l’opposition. Les jours qui viennent risquent d’être très tendus dans le pays. Ce résultat fragilise aussi grandement la position de Nicolas Maduro au sein du camp chaviste et montre qu’il ne tient pas le parti.

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Les rayons vides du Venezuela

Le pays est exsangue, et l’enjeu de l’élection de dimanche est aussi de choisir entre une économie rentière, redistributive et sociale, ou libérale et productive.

De [l’] envoyée spéciale [ du Point] à Caracas, Claire Meynial

Le sourire fatigué traduit tout de même un amusement attendri devant l’ignorance de l’étranger. Du sucre ? « No hay. » De la farine de blé ? « No hay. » Du papier toilette ? « No hay », pas plus que tout ce qui y ressemble, serviettes en papier ou essuie-tout. « Il n’y a pas » non plus de riz. En revanche, la jeune femme qui passe la serpillière dans ce supermarché d’un quartier chic de l’est de Caracas indique la farine de maïs pour les arepas, ces crêpes épaisses qui constituent la base de l’alimentation au Venezuela. Ce soir, les seuls rayons qui resteront bien garnis seront ceux des boissons alcoolisées : la prohibition s’applique jusqu’au 15 avril, lendemain de la présidentielle.

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La vie… aime la vie, la vie t’aimera

 

 

— Par Jean José Alpha —

Je réponds à l’envie de vous rappeler à mon tour, la poésie de Pablo Néruda, poète, écrivaindiplomatehomme politique et penseur chilien, que m’a fait découvrir Vincent Placoly en 1988.

Né le 12 juillet 1904 à Parral (province de Linares) au Chili, Pablo Néruda constitue avec Aimé Césaire et Rabindranath Tagore, la trilogie de penseurs reconnus par l’UNESCO, qui ont réagi aux pesanteurs de l’Histoire, par leurs actions militantes et leur œuvre littéraire. Ils ont réagi aux contradictions d’un système mondial inégal et injuste, pour élaborer une nouvelle intelligence de leur société et du monde, afin de fonder un humanisme concret et universel.

La vie

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

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« Moraliser la vie politique » ou repenser les relations sociales

— par Robert Sae —

En prétendant, qu’une publication de patrimoine, qu’une loi de plus ou qu’un référendum seraient de nature à moraliser la politique, les « Outrés » et les « Meurtris » ne sont pas moins menteurs que le sieur Cahuzac. On voudrait nous faire croire que l’individu en question ne serait qu’une tache incongrue sur le blanc manteau d’une République exemplaire. Or, le mensonge est le moteur d’un système organisé afin que les commandes de la société soient solidement tenues par les détenteurs des capitaux.

Au plan économique, il a pour nom «libéralisme». Entre les mains des lobbies de l’agroalimentaire ou des laboratoires pharmaceutiques, à coups de pots de vin et de dessous de table, le mensonge devient crimes sanitaires.

Au plan politique, il à pour nom « démocratie représentative».Entre les mains des bénéficiaires de financements occultes, à coups de désinformation de manipulation médiatiques, le mensonge se mue en austérités assassines. 

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Des mensonges d’Etat

— Par SERGE HEFEZ psychiatre, psychanalyste. —

Dans cette immense révolution des valeurs que représente le passage à nos sociétés individualisées, notre référent ultime n’est-il pas l’Individu tout-puissant, contenant en lui-même l’humanité entière, incarnation de l’autonomie absolue ? Ne nous étonnons donc pas de voir fleurir ces dernières années toutes ces personnalités de droite comme de gauche doper le règne de l’individualisme, le culte de l’ego, le sentiment d’impunité, la fascination pour la puissance et l’argent. Elles savent utiliser leur mandat pour le convertir en jubilé ininterrompu, en ivresse d’elles-mêmes, en carburant pour mieux désirer et être désirées. Elles sont loin d’être les plus nombreuses, mais leur pouvoir de séduction n’en finit pas de nous ensorceler. Il suffit, pour qu’elles s’épanouissent, qu’aucune autorité ne vienne les limiter et les border.

Leur désir tient lieu de vérité, la cour des courtisans et des communicants qui les entoure galvanise leur toute-puissance, et l’exercice du pouvoir devient l’épreuve exquise de la tentation. La plupart du temps clivées entre la figure idéalisée et irréprochable à laquelle elles rêvent de s’identifier, et une autre partition raturée d’une multitude de mensonges, de bassesses et de faux-semblants, elles dépensent une énergie considérable à rassembler les morceaux d’elles-mêmes en un tout cohérent.

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Génération Y… Les empêcheurs de travailler en rond

— Par Guillemette Faure —

C’est l’histoire de la directrice d’une agence de pub qui a voulu secouer un de ses salariés âgé de 28 ans pour qu’il accepte d’arriver au bureau avant 11 h 30 et qui s’est vu répondre : « C’est pas de ma faute, c’est mon biorythme. » C’est l’histoire de la responsable d’un magasin de luxe qui a trouvé son employé affalé dans un fauteuil en vente, un café à la main et a entendu : »Ben quoi, je suis en pause. » C’est l’histoire de la responsable des ressources humaines d’une grande entreprise de bâtiment à laquelle un jeune conducteur de travaux a demandé de cesser de prélever de sa paie les cotisations retraite, avec cet argument : « La retraite, ça ne m’intéresse pas. » Des anecdotes déversées par chariots dans les formations au « management intergénérationnel », voire plus explicitement intitulées « Apprendre à manager la génération Y ». Autrement dit, les moins de 30 ans (lire l’encadré).

« Comme dans « Super Nanny », les dirigeants font appel à des personnes extérieures pour élever leurs enfants », blague à moitié Christine Charlotin, du cabinet Openmind Conseil, qui intervient dans toutes sortes d’ entreprises, de Hermès à Eiffage.

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