Steven Spielberg offre un palmarès magnifique à ce 66e Festival de Cannes.
On l’attendait. On en rêvait. Ce fut le choc, la grande émotion du 66e Festival de Cannes. Abdellatif Kechiche, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux ont remporté la récompense suprême.
La Palme d’or
Trois fois. Du jamais vu. Mais Steven Spielberg se devait de marquer son passage comme président du Jury. Il en a eu l’occasion avec un film d’exception qui a tout balayé sur son passage. La vie d’Adèle raconte sur plusieurs années l’histoire d’amour entre une lycéenne de quinze ans, qui veut devenir institutrice et une artiste aux cheveux bleus, issue d’un milieu bourgeois. Contemporain, brulant, magnifique, hommage à la culture, c’était le film le plus maîtrisé et le plus audacieux de la sélection. L’or lui rend justice.
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Grand Prix
Inside Llewyn Davis des frères Coen raconte au début des années 60, les efforts jamais récompensés d’un jeune chanteur de folk fauché et raté, qui squatte les canapés de ses amis et qui est flanqué malgré lui, d’un chat irrésistible.