Jusqu’au 20 juillet, le Musée du Quai-Branly, à Paris, propose une superbe exploration de l’esthétique des Indiens des plaines
— Par Emmanuel Romer —
Le parcours commence avec des œuvres contemporaines, pour remonter jusqu’à l’époque précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest.
À l’évocation du mot Indien, une multitude d’images et de sons jaillissent. Un feu d’artifice de couleurs, avec des danses de guerre, des tipis, d’immenses troupeaux de bisons, de majestueux guerriers coiffées de plumes chevauchant à bride abattue des espaces à perte de vue…
Des images héritées des peintres du début du XIXe, tels George Catlin ou Karl Bodmer, des photographes comme Edward S. Curtis, des spectacles itinérants ayant sillonné la France dont le Wild West Show de William Cody alias Buffalo Bill et surtout du cinéma américain qui a incrusté dans notre esprit l’archétype de l’Indien, un personnage caricatural, tantôt positif tantôt négatif, appartenant à un passé révolu.
DES ŒUVRES CONTEMPORAINES POUR COMMENCER
Démarrer la visite de cette exposition consacrée aux peuples des plaines avec des œuvres contemporaines, avant de remonter le temps jusqu’à la période précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest, rappelle que les cultures indiennes restent vivantes et créatives.