Sémantique du créole, aménagement linguistique : les Éditions Zémès publient en juin 2025 deux ouvrages innovants en Haïti
— Par Robert Berrouët-Oriol —
Incessantes attaques armées des gangs contre la population à Port-au-Prince et en province. Augmentation significative du nombre de « déplacés de l’intérieur » et migration forcée vers des villes de province. Fermeture de nombreuses écoles dans la capitale et diminution accélérée de la fréquentation scolaire. Accroissement du nombre de décès dans plusieurs quartiers de la capitale et dans des villes de province. Recrutement interrompu de nombreux jeunes par les gangs armés. Pénurie de denrées alimentaires et risque de famine d’environ 600 000 Haïtiens à l’échelle du pays, taxation/« rakèt » par les gangs au sortir de la capitale… Ainsi va la vie –plus justement : la survie– de centaines de milliers d’Haïtiens depuis de longs mois. Sur le terreau d’un mortifère chaos aux mille visages qu’il est incapable de juguler, le Conseil présidentiel de transition (CPT) –un pouvoir illégal, inconstitutionnel et comateux–, annonce pourtant tous les cinq lundis du mois qu’il œuvre à la sécurisation du pays… La presse locale, la presse diasporique et des organisations internationales font régulièrement état du « chaos haïtien » sur plusieurs tribunes et de différentes façons.

Le 16 juin 1985, 4 guadeloupéens s’évadent de la prison de Basse-Terre. Un coup de tonnerre en ce dimanche matin de la fête des pères. Trente années après, nombreux sont ceux qui se souviennent de ce moment où la nouvelle s’est repandue. Cette évasion se situe dans un contexte politique troublé par des attentats contre les symboles français, revendiqués par l’
Un nombre record de près de 1,3 million de personnes ont été forcées de fuir les violences des gangs en Haïti pour trouver refuge ailleurs dans ce pays des Caraïbes, a indiqué mercredi une agence des Nations Unies.
Par Karim Moussaoui, Maud Ameline
— Collectif(*) —
Avec Christopher Abbott, Barry Keoghan, Colm Meaney
Depuis février 2024, le Téyat Otonom Mawon, plus connu sous le nom de TOM, connaît une nouvelle dynamique. Autrefois théâtre emblématique de la Croix Mission, ce lieu historique renaît aujourd’hui comme un tiers-lieu citoyen, culturel et polyvalent, accessible à toutes et à tous.
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Drame Avec Julia de Nunez, Clovis Cornillac, Julien De Saint-Jean | France | 2025 | 1h38
La ville de Ducos accueille, pour la deuxième année consécutive, le Festival Art Jénès, une manifestation artistique dédiée à la jeunesse, initiée par la S.C.I.N. AEJ L’ENVOL et coordonnée par l’équipe de KORZéMO. Ce rendez-vous culturel se tiendra, au Théâtre de l’Envol (anciennement école Zozo de Séguiran), au Théâtre de Verdure du Collège Asselin de Beauville, ainsi qu’à Tropiques Atrium Scène Nationale.
— Par Gilbert Pago —
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Le F.D.G. (Front Démocratique Guyanais) qui rassemble les forces de la gauche guyanaise programme d’organiser une manifestation contre l’établissement de la Légion Étrangère en Guyane. Cette manifestation était prévue à 15h le 14 juin 1962.
— Par Sabrina Solar —
Since 1847
Le créole, lang doubout !
Thriller Avec SUL Kyung-gu, JANG Dong-gun, KIM Hee-ae, Claudia KIM |2025 | 1h49
— Communiqué du CNCP —
Née en Martinique, Elsy Fleriag est une jeune chanteuse et musicienne à l’univers singulier. Elle chante du jazz… en créole. À travers ses compositions et ses réinterprétations des standards, elle mêle subtilement les couleurs des biguines, des mazukas et du bèlè qui ont bercé son enfance. Nourrie de multiples influences, mais avant tout de la vie elle-même, Elsy façonne un langage musical sensible, enraciné et personnel.
— Par Serge Letchimy —
Le Festival Prix de Court revient pour sa 12e édition, du 11 au 15 juin 2025, et célèbre la richesse et la vitalité du cinéma ultramarin. Festival itinérant et simultané, il se déploie en Martinique, Guadeloupe, Guyane et à La Réunion, avec pour mission de révéler des talents, valoriser les cultures locales et encourager la création cinématographique dans nos territoires.
— Collectif —
— RS n° 398 lundi 9 juin 2025 —
« La guerre n’a pas un visage de femme », titre de l’ouvrage de Svetlana ALEXIEVITCH publié en 1985 en URSS (censuré pendant plusieurs années), constitue d’emblée un acte de subversion littéraire et mémorielle.