— Par Eva Sas —
Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi sur les nouveaux indicateurs de richesse est discutée. L’enjeu est de repenser nos politiques de l’emploi et de réduction des inégalités.
Depuis le rapport commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure des performances économiques et du progrès social, en septembre 2009, de nouveaux indicateurs ont été mis en place, notamment les enquêtes de l’Insee sur les inégalités de revenus, ou l’empreinte carbone de la France, suivie par le Commissariat général au développement durable. Mais nous devons franchir une nouvelle étape pour que d’autres indicateurs de qualité de vie et de développement durable soient suivis et communiqués au même titre et au même niveau que le PIB, qui constitue aujourd’hui le seul critère de réussite de nos politiques publiques.