Le 26 septembre dernier, la communauté ultramarine de France hexagonale a perdu une de ses figures les plus marquantes : René Silo, décédé à 76 ans à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Natif de Trois-Rivières en Guadeloupe, René Silo était bien plus qu’un simple membre actif de la diaspora antillaise. Il représentait un symbole de lutte, de fraternité et de solidarité pour les Ultramarins, ayant laissé une empreinte indélébile dans de nombreux domaines, notamment dans le sport, l’associatif et l’engagement communautaire.
Un pilier pour les Ultramarins
Arrivé en métropole à l’âge de 18 ans avec le Bumidom, René Silo a rapidement gravité dans l’univers professionnel et associatif. Après avoir débuté comme conducteur de bus à la RATP, il s’est hissé au rang de cadre au sein de l’entreprise, jouant un rôle majeur dans le recrutement des jeunes Antillais. Beaucoup lui doivent leur carrière et leur intégration dans la société française. Son engagement ne s’est pas limité à l’aspect professionnel, mais s’est également étendu à la défense des droits et intérêts des Ultramarins en Hexagone, notamment par le biais du Collectifdom et du CREFOM.