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Trois raisons de voir… « L’escale » de Kaveh Bakhtiari

— Par Thierry Chèze (Studio Ciné Live),—

l_escaleL’escale, documentaire de l’Iranien Kaveh Bakhtiari, est un témoignage bouleversant sur la question brûlante de l’immigration clandestine. A découvrir toutes affaires cessantes. Voici pourquoi…

Découvert à la Quinzaine des Réalisateurs, L’Escale, documentaire de l’iranien Kaveh Bakhtiari livre un témoignage aussi passionnant que bouleversant sur la question brûlante de l’immigration clandestine. A découvrir toutes affaires cessantes. Voici pourquoi…
Un film personnel qui sait se faire universel

Kaven Bekhtiari est né à Téhéran mais a grandi en Suisse où il est arrivé à l’âge de 9 ans et a suivi, plus tard des études de cinéma avant de signer en 2007 La valise, un court- métrage multi-primé à travers le monde qui l’a conduit un jour à un festival en Grèce.

Peu avant de partir pour cette manifestation, il apprend qu’un membre de sa famille qu’il avait perdu de vue a fui l’Iran pour rallier -en espérant aller ensuite de là plus à l’Ouest de l’Europe- l’île grec de Samos où il eut pour sel comité d’accueil des policiers qui l’ont directement conduit à la case prison.

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« Se murer dans le silence c’est se suicider »

Lettre ouverte aux intellectuels de la Guadeloupe

— Par Alex LOLLIA, Professeur de philosophie, membre fondateur de la Centrale des Travailleurs Unis. —

ctuMesdames, Messieurs,
Honorables intellectuels,

Vous n’avez reçu de mandat de personne et le statut dont vous bénéficiez ne vous a été accordé par aucune autorité officielle. Vous êtes, donc, les plus démunis des hommes. Mais, vous êtes aussi les mieux armés puisque le souci de la liberté, de la clarté, de la rigueur et de l’honnêteté intellectuelle constitue, en principe, votre marque distinctive.

Je prends, alors, le risque de m’adresser à vous.

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On ne naît pas homme, mais on peut le devenir

— Marie-José Sirach —

garcons_&_guillaumeEn portant à l’écran sa pièce de théâtre éponyme, Guillaume Gallienne nous livre une comédie pur jus qui, mine de rien, s’amuse pour mieux défaire stéréotypes et préjugés.

Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne. France, 1 h 25. Guillaume Gallienne n’a pas le physique et encore moins la gueule de l’emploi. Ni Ventura, ni Cary Grant. Disons que s’il fallait lui coller une filiation, ce serait du côté d’un Bourvil ou d’un Bernard Ménez qu’il faudrait lorgner. Car il est de la trempe de ces acteurs au physique passe-partout qui recèlent une force intérieure capable de transcender leur fragilité, de se jouer de l’évidence et de révéler leur part d’ombre et de lumière de façon inattendue.

Sociétaire de la Comédie-Française, Guillaume Gallienne a, comme on dit communément, de la bouteille. Il est un acteur aguerri et atypique qui, au fil des ans, a creusé son sillon au théâtre. En portant à l’écran la pièce de théâtre du même nom, il franchit joyeusement le Rubicon, évitant l’adaptation linéaire, partageant le générique avec une sacrée brochette d’acteurs là où, sur les planches, il était seul à incarner tous les rôles, ce qui relevait davantage de la performance qu’autre chose.

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« Art et engagement » les 30 novembre et 1er décembre 2013

Colloque organisé par le CEREAP en lien avec le CRILLASH (Université Antilles-Guyane)
A l’ESPE de Martinique (ex IUFM)

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S A M E D I

Modérateur : Dominique BERTHET

8 h 00 Accueil des participants

8 h 15 Allocutions d’ouverture

Catherine MAURICE, Administratrice provisoire de l’ESPE

Catherine BERTHO-LAVENIR, Rectrice de l’Académie de Martinique

Corinne MENCE-CASTER, Présidente de l’Université Antilles-Guyane

Dominique BERTHET, Responsable du CEREAP

9 h 00 Marc JIMENEZ, L’art de l’engagement

9 h 45 Dominique CHATEAU,L’engagement artistique entre le monde de l’art et le monde de l’oeuvre (sociologie et

ontologie de la création)

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« Lucía Jerez » au Costa Rica

— Par: Pedro Pablo Rodríguez —
lucia_jerezOn affirme souvent, à juste titre, qu’il n’y a pas une règle fixe pour l´acceptation d´une œuvre par le public dans l´art et la littérature. Il n´est pas rare qui est célèbre rapidement après son apparition, tombe quelque temps plus dans l´oubli, comme cela peut aussi arriver avec celui que presque personne ne remarque quand il crée et, plus tard, il est reçu en fanfare. Il y a des pièces qui se maintiennent durant des siècles comme monuments, qui sont appelés des classiques, et d’autres qui souffrent en alternance des hauts et des bas après leur appréciation.

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Mirta Yañez : ne pas prendre l’enfance à la légère

— Par Enrique Pérez Díaz —

mirta_yanezJe connais peu de gens comme Mirta Yañez, dotées d’une polyvalence, d’un sérieux et d’une rigueur intellectuelle peu communs. À la lecture de sa vaste œuvre pour adultes ou de ses essais sur des sujets les plus ingrats, on pourrait imaginer que c’est une personne cultivée, intransigeante, quelque peu étrangère au monde normal, et non cette femme pleine d’énergie, d’humour, d’originalité et d’amour pour les animaux et les êtres les plus démunis en général.
Il conviendrait de dire aussi que Mirta est la sœur d’un des grands de la littérature d’enfance et de jeunesse, un de ceux qui se refusaient à grandir et qui un jour a disparu sans que nous nous soyons préparés à lui dire adieu, comme je l’ai souvent dit en évoquant le frère de Mirta : Albertico Yañez, Mirta est une créatrice de principes, engagée avec son temps, une personne sans compromissions, une féministe convaincue (pas par mode mais par conviction et prises de position fermes) et un être d’une immense sensibilité qui, pour défier le monde, se cache derrière l’armure d’une guerrière.

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Négociations secrètes au temps de l’apartheid

— Pierre Barbancey —

plot_for_peaceUn film troublant sur le rôle de Monsieur Jacques, que l’on retrouve au cœur de toutes les discussions entre l’Afrique du Sud blanche et les pays qui la combattaient.

Plot for Peace, documentaire de Mandy Jacobson et Carlos Agullo. Afrique du Sud. 1 h 24. L’homme, assez enveloppé, tire sur son cigare comme un Jacques Vergès. La bouille rondouillarde comme ses lunettes, il manie des cartes à jouer. Une patiente réussite au symbolisme un peu appuyé, il est vrai. Et comme le célèbre avocat, sa vie recèle des parts d’ombre. La différence est que cet homme, un temps surnommé Monsieur Jacques, qui s’appelle en réalité Jean-Yves Ollivier, a décidé ou en tout cas accepté de dévoiler ses activités dans les années 1980 qui l’ont conduit dans de nombreux pays du continent africain, notamment l’Afrique du Sud.

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CENTRAFRIQUE. 6.000 enfants soldats, le pays « au bord du génocide »

— Par Le NouvelObs & AFP —
enfant_soldatIls sont en première ligne, alors que le pays s’enfonce dans le chaos. Près de 6.000 enfants ont été enrôlés dans des milices combattant en République centrafricaine, a déclaré vendredi 22 novembre à Genève un haut-responsable de l’ONU, dénonçant la spirale de la violence dans ce pays.

« Grosso modo, on parle aujourd’hui de 5.000 à 6.000 enfants, ce qui représente un quasi-doublement de notre estimation précédente », qui était de 3.500 enfants en mars dernier, a déclaré Souleymane Diabate, représentant de l’Unicef en République centrafricaine.

L’agence des Nations unies pour l’enfance a dénoncé régulièrement l’enrôlement des enfants dans les rangs des groupes armés de ce pays dévasté par la guerre civile.

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La Martinique a perdu un grand ami, l’humanité a perdu une grande figure

— Par le CNCP —

internationalisteHOMMAGE A ALAIN PLENEL
Alain PLENEL s’est physiquement éteint le 18 novembre. En venant l’an dernier fêter ses 90 ans dans notre pays, tenait-il à nous rappeler avant de s’en aller qu’il était notre frère ? L’accueil chaleureux et massif qu’il a reçu à cette occasion a  montré la reconnaissance de notre peuple envers ce grand Français internationaliste et humaniste.
Nous n’avons pas oublié que, nommé Vice-recteur en 1955, il a refusé de jouer le rôle de relais que le colonialisme confiait aux fonctionnaires Français. Il a multiplié la création d’école et  travaillé à réaliser des programmes prenant en compte notre réalité. Il a dénoncé la politique coloniale et la répression meurtrière qui a frappé la jeunesse martiniquaise en Décembre 1959.  Rappelé en France par les autorités, il a été refoulé, manu militari de notre pays, alors qu’il  tentait d’y venir à titre privé en 1963. Alain PLENEL a été révoqué après qu’invité à un colloque en Algérie, il eut répondu à une interview d’un journal Algérien. Ce n’est qu’en 1982 que ses droits lui seront reconnus.

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« Vis-à-vis de mes envers » suivi de « Le poème de Grenoble » de Jean-Durosier DESRIVIERES

 j_d_d_rLe poète haïtien Jean-Durosier Desrivières signe aux éditions « Le teneur » un magnifique recueil de poésies, préfacé par Roger Toumson et illustré par l’artiste-peintre Bernard Thomas-Roudeix.

Le nouveau livre de Jean-Durosier Desrivières est un recueil de compositions poétiques se présentant telle une corne d’abondance, d’une époustouflante richesse métrique et rythmique, totalement exigeant, captivant et convaincant. Vis-à-vis de mes envers, divisé en quatre grandes parties, traduit les faces multiples du poète et de son art qui entre en dialogue avec les dessins hautement expressifs et significatifs de Bernard Thomas-Roudeix. Le poème de Grenoble n’est qu’une trace des fraîcheurs de l’errance urbaine du poète haïtien dans cette ville qui s’ouvre et s’offre à lui dans un contexte post-séisme. L’écrivain et universitaire, Roger Toumson, pose ainsi son cachet sur l’ouvrage, dans une préface éclairante : « Constamment sur le qui-vive, poète de l’urgence, Jean-Durosier Desrivières […] s’est d’emblée distingué sur la scène des nouvelles semences littéraires par son audace : pensée ardente, éloquence batailleuse. »

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« Imposantes ou Inquiétantes légèretés »

« revivance » des matériaux, EXPOSITION du 15 au 30 novembre 2013
Fort « Fleur d’Epée », GOSIER.

— Par Scarlett Jésus, critique d’art —
revivancePetites mains et des idées à revendre, elles sont quatre « ripppeuses » –Félie Line Lucol la présidente, Laurence Roussas, Ruti Russelli et Christelle Urgin- qui collectent, assemblent et détournent des matériaux au rebut. Au sein d’un collectif : Rip Art.
Mais pourquoi avoir choisi comme titre de leur exposition, « Imposantes légèretés » ?
Une exposition superbe, ludique, drôle au premier abord. A voir absolument. Et à revoir au besoin. De préférence à la tombée du jour. Parce que ce moment est propice à la perception de  cet entre-deux, entre clarté et obscurité, où se niche l’hésitation entre ce qui apparaît comme réel, et ce qui relève de l’imagination. L’exposition devient alors plus « trouble », plus troublante.

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Des Sons et des Mots

— Par Frantz SUCCAB —
mot_tremblantCe sont les poètes qui font la poésie et non les langues, quelles que soient les langues. La langue créole ne fait pas exception. Ce n’est pas parce qu’elle a été très longtemps reléguée, envoyée se faire parler et entendre ailleurs, qu’elle devrait forcément chercher à faire société conforme pour avoir la poésie fréquentable. Cette langue ne se sera pas émancipée à force d’imagination et de créativité, de déboulements et de détours, pour s’emprisonner dans un quelconque académisme, fût-il « Tan-nou »… national et populaire.
Le piège pour une langue est de s’entêter à démontrer quelle en est une, à exhiber ses attributs intimes dans les foires pour faire admettre qu’elle aussi elle peut. À la longue, ça lui fait perdre le goût de l’aventure des ses propres mots et, par conséquent, amenuise ses chances de s’émerveiller des beautés insoupçonnées qu’elle recèle. Elle se répète, confondant faire œuvre et faire tours de manège. Elle tue sa poésie parce qu’elle rend prudemment casaniers les aventuriers des mots que seront toujours les poètes.
Avec une gamme sonore de base, une infinité de mélodies différentes, possibles depuis que l’homme est l’homme et tant qu’il le sera.

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BIAC Martinique du 22 novembre 2013 au 15 janvier 2014 : lancement et déroulé

 

biac_martiniqueJeudi 21 novembre. Fort-de-France

  11h00 : Lancement de la BIAC et conférence de presse à l’Hôtel Impératrice

  Vendredi 22 novembre. Fort-de-France

  10h00 – 13h00 : Conférences à l’Hôtel de Région (salle des délibérations plénières)

·         Dialogue entre Ousmane Sow et le Professeur Edward P. Sullivan

·         Pavillon Martinique / In Flux : échanges entre Holly Bynoe, David Gumbs, Bruno Pédurand et Shirley Ruffin

·         Le surréalisme aux Caraïbes, une intervention du Professeur Edward Sullivan

·         L’art de la guérilla, une intervention de Lucie Touya

17h00 : Pré-ouverture du Pavillon Martinique à l’Atrium (VIP et partenaires)

19h30 : Ouverture du Pavillon au grand public

22h00 : Show musical sur le parvis de l’Atrium : carte blanche à Jeff Baillard et ses invités

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UAG :  » Les casseurs sont-ils qualifiés pour recoller les morceaux? » Intervention d’AMJ

Intervention du Député Alfred MARIE-JEANNE lors de la réunion au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’UAG le 21 novembre 2013

amj_quest_oraleLes casseurs qui ont agi, au grand jour ou dans l’ombre, sont-ils les plus qualifiés pour recoller les divers morceaux épars du vase brisé qu’est devenue l’Université Antilles-Guyane ?
Madame la Ministre,
Dans votre lettre du 15 novembre 2013, vous rappelez de façon péremptoire votre décision de « renforcer l’autonomie du Pôle universitaire de Guyane d’une part, et engager les étapes conduisant à une université de plein exercice ».
Et vous ajoutez immédiatement après que « l’évolution du pôle martiniquais et du pôle guadeloupéen de l’Université est entièrement ouverte ».
Ouverte sur quoi ? je me le demande. En tout cas assurément ouverte sur le partage des lambeaux restants sur lequel on s’entre-déchire déjà.
Preuve supplémentaire, c’est la Présidente de la Région Guadeloupe qui, dans la foulée, se prononce également pour une « Université de plein exercice ».

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100.000 signatures, femme de l’année : Taubira superstar

— Par Le Nouvel Observateur —
taubira_elleLe magazine « Elle » a élu la garde des Sceaux femme de l’année. Une pétition de soutien lancée par une vingtaine de personnalités, a recueilli 100.000 signatures.
C’est un bon jour pour Christiane Taubira. Josiane Balasko, Jane Birkin et une vingtaine d’autres personnalités ont remis, ce jeudi 21 novembre, à la ministre de la Justice une pétition de soutien qui a recueilli plus de 100.000 signatures, après les attaques racistes dont elle a été la cible ces dernières semaines.
Tu réclamais ces belles voix. Aujourd’hui, elles se sont exprimées », a lancé l’initiateur de la pétition, l’adjoint au maire écologiste de Brétigny-sur-Orge (Essonne), Steevy Gustave, à l’adresse de Christiane Taubira. « On est des pompiers qui allons éteindre la flamme de la haine ».

« Elles sont magnifiques, ces voix », lui a répondu la garde des Sceaux, qui a salué la « promptitude » de cette mobilisation, amorcée le 1er novembre et baptisée « France, ressaisis-toi ! ». « Tout cela m’a beaucoup touchée », a-t-elle dit.

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14°N 61°W : Norville Guirouard-Aizée « Rêves piégés »

16 Novembre – 28 Décembre 2013

— Par Sonia Tourville—

norville— Photo de JB Barret —“Norville Guirouard-Aizée, artiste en mythologies, rare, discret, nous présente un condensé de ses réflexions sur le Monde, puisé dans l’espace de méditation de son jardin. Bien qu’il soit furtif, voire clandestin, son regard et sa vision de la société revêtent un aspect fortement actuel et critique. Avec Norville Guirouard-Aizée, nous ne sommes pas dans l’espace de la peinture, de la toile, mais dans la matérialité, dans la formalisation de l’expression par le biais d’objets. À travers des objets, des artefacts créés par lui-même, symbolisant l’exécution de formes ou sortes de drames rituels contemporains, ou étayant et affermissant des conduites contra-phobiques, il nous donne à voir l’état du monde.

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Fonds Saint-Jacques : le mois du film documentaire

fonds_st-jacques-325Dans le cadre du Mois du Film documentaire, le Centre Culturel CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE Domaine de Fonds Saint-Jacques vous convie à une programmation de films documentaires & de films fiction « Spécial Haïti » autour d’auteurs majeurs de la littérature caribéenne : Aimé Césaire (Martinique) & Frankétienne (Haïti).
En présence de nos invités, le réalisateur Charles Najman et le comédien Dominique Batraville. 3 projections sur 3 jours :
– Projection 1 : « Une étrange Cathédrale dans la graisse des Ténèbres » à l’auditorium IUFM, le Vendredi 22 Novembre à 17h30 – Entrée Libre– Projection 2 : « Royal Bonbon » dans les jardins du Domaine de Fonds Saint-Jacques, le Samedi 23 Novembre à 19h00

Tarifs :
– Tarif plein : 5 euros
– Tarif réduit : 3 euros (chômeurs – étudiants – enfants de – 12 ans)
=> Paiement en espèces, chèque – Pas de CB

– Projection 3 : « Une étrange Cathédrale dans la graisse des Ténèbres » au Département Arts visuels – Campus Caribéen des Arts, le Lundi 25 Novembre à 15h30

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Monde caraïbes : avis de parution Novembre 2013

parutionsLASOTJÈBÉBÉ BLUES
Une vie aux Antilles – Récit
LOUISE MINSTER
Eric PezoCONTEXTUALISATIONS DIDACTIQUES
Approches théoriques
FRANTZ FANON UN HÉRITAGE À PARTAGER
Adam Longuet
LES ÎLES DE LA CARAÏBE : ENJEUX ET PERSPECTIVES
Michel Deese
CARAÏBE ET ÎLE MAURICE
Industrialisation et développement
Laurence Buzenot
QUE SE PASSE-T-IL DANS LE TIROIR ?
Kisa ka pasé an tiwé-a ? – bilingue français – créole
Michelle Houdin
Illustrations Emilie Dedieu
DÉSIRÉ ET ZÉKLÈ, COQ DE COMBAT
Désiré épi Zéklè, kok-djenn – bilingue français – créole
Isabelle Cadoré, Henri Cadoré
Illustrations Emilie Dedieu

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Alain Plénel est mort !

— Par Gilbert Pago —

alain_plenelCe lundi soir 18 novembre, Alain Plénel est mort d’un arrête cardiaque à l’âge de 91 ans, en Suisse où il habitait après avoir dîné le soir avec son fils. Il avait tenu dans son testament que la nouvelle de sa mort ne soit diffusée qu’après sa crémation qui a eu lieu ce jour jeudi 21 novembre.
L’an dernier, il avait tenu à rendre une dernière  visite à  la Martinique qui a représenté une grande part dans sa vie professionnelle et de militant.
Nous nous étions attaché à ce grand homme qui a joué un grand rôle dans la dénonciation des exactions des forces de l’ordre lors des événements de Décembre 59 en Martinique.
Nous lui rendrons un hommage ce mercredi 27 novembre lors de notre meeting à la Mutualité de Fort de France, sur le parcours  des deux figures marquantes du communisme antillais que furent Aimé Césaire et Rosan Girard. Il les avait bien connus et avait milité avec eux lors des débats des années 60 et 61 en France pour la constitution du Front Antillo guyanais sur l’Autonomie.

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Le slam du tram

tcsp—Par Philippe Pilotin —

Grande première en outre-mer.
Le TCSP (*), super moyen de transport d’entre-les-deux guerres,
Actuellement aux Antilles françaises prend de grands airs,
Offrant à ces îles de la caraïbe un atout supplémentaire.
Avant même d’entendre les premiers : Cling ! Cling ! du tram,
Déjà, la belle Martinique dans son âme s’enflamme.
A l’horizon 2015, s’élanceront les premières rames,
Faisant de ce transport l’acteur principal de la trame,

Cling ! Cling !

Les commentaires de toutes sortes vont bon train,
Faisant ainsi des on-dit un sacré refrain.
L’affaire est dans toutes les mains,
Sans même savoir de quoi sera fait demain.

Cling ! Cling !

Lamentin, Dillon et Sainte-Thérèse défileront tour à tour.
Le convoi longera l’autoroute sans détours,
Destination Fort-de-France, « Aller-Retour »
Pendant que les resquilleurs réfléchiront à leur sale tour.

Cling ! Cling !

Très tôt le matin et tard dans la soirée,
Le va-et-vient incessant de ce nouveau tramway
Sera surement le lot quotidien de beaucoup d’usagers
Et cela tant chez les jeunes que chez les plus âgés.

Cling ! Cling !

Probablement à la future station Aimé Césaire,
Les prétentieux rouleront sans doute les « R »
En voulant imiter le poète et ses beaux vers
Qui lui ont valu ses habits de lumière.

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Brecht prend un coup de jeune

—Patrice Trapier —
la_bonne_ame_de_setchouanAvec l’adaptation de « La bonne âme de Se-Tchouan » de Bertolt Brecht par Jean Bellorini, on a tout pour être heureux.
Une troupe de comédiens qui jouent, chantent et se dépensent sans compter; trois excellents musiciens qui, à la manière de Kurt Weill, ponctuent, accompagnent et s’intègrent à la pièce; un texte aux innombrables échos contemporains; un dispositif scénique beau, puissant, multiple. Shen Té est prostituée dans la capitale du Se-Tchouan, c’est en partie la Chine, en partie l’occident, en partie hier (la pièce a été écrite entre 1938 et 1940), en partie aujourd’hui. Les textes de Bertolt Brecht ont valeur de fable.

Trois Dieux chez Brecht, un seul chez Bellorini incarné par Mel Hondo, la voix française d’Eddy Murphy et Morgan Freeman, cherche(nt) désespérément une bonne âme. Sera-ce Shen Té, malgré son métier de prostituée, malgré les embûches que vont lui tendre les pauvre qui l’entourent (il n’y a jamais d’angélisme chez Brecht, les lois qu’il dénonce s’appliquent à tous), ses ruses, son dédoublement avec le cousin Shui Ta. Karyll Elgrichi incarne ce double rôle avec force, tendresse, fragilité.

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Haïti, pays invité d’honneur du Salon du livre de Montréal

20 au 25 novembre 2013

Suite aux Rencontres québécoises tenues en Haïti du 1er au 8 mai 2013 à l’occasion des dix ans de Mémoire d’encrier, le Salon du livre de Montréal accueille Haïti comme pays invité d’honneur. Pour la présente édition, qui se déroule sous le thème «Une passerelle entre les cultures», Haïti déploie son imaginaire à la Place Bonaventure.En savoir plus

Pour l’occasion, des écrivains haïtiens sont parmi nous :Yanick Lahens, Kettly Mars, Emmelie Prophète, Laënnec Hurbon, James Noël, Jean-Robert Léonidas, Jean-Euphèle Milcé, Michel Soukar et Gary Victor.

Sont également présents des professionnels du livre: Monique Lafontant, librairie La Pléiade, Anaïse Chavenet, Communication Plus Distribution, Charles Tardieu, éditions Zémès. L’ancienne première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, figure emblématique du changement en Haïti et présidente de la Fondation Connaissance & Liberté (FOKAL), fait aussi partie de la délégation.

 

 

 

 

Voir la vidéo de Bonjour voisine.

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Christiane Taubira, la force du symbole

— Par Serge Letchimy —

taubira_n&bLes racistes ne s’y sont pas trompés : Christiane Taubira est de fait un symbole. Le propre des symboles est de capter les projections négatives, individuelles ou collectives, qui émergent des crises. Ce qui est injurié à travers elle ce sont les frustrations, douleurs, souffrances et impossibles, que la situation économique, sociale et sociétale, suscite en France. Cette réception est d’autant plus forte que ce symbole identifié par ces esprits malades se trouve au cœur de l’allégorie républicaine : la Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, garante des libertés, de la fraternité et de l’égalité pour tous, se trouve porteuse d’une différence visible. Dans une communauté traditionnelle, mono ethnique, mono religieuse, mono historique, le symbole concentre, rassure, exclue la différence. Ici, cet inattendu symbole proclame une constellation de différences : femme, noire, venue d’une périphérie, esprit rebelle, identité créole, mentalité progressiste, ouverte aux transformations du monde… Le symbole soudain bouscule, proclame une impérieuse diversité : les racistes n’en peuvent plus.

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Doris Lessing, une romancière engagée

Le Prix Nobel 2007 est décédée à l’âge de 94 ans. Militante féministe, anticolonialiste et anti-apartheid, elle avait traité les réalités africaines au travers de romans autobiographiques.

doris_lessing— Par Bruno Corty —

Elle était née sous le nom de Doris May Tayler, le 22 octobre 1919, dans l’ancienne Perse devenue Iran. Ses parents, Alfred Cook Tayler et Emily Maude McVeagh, étaient deux victimes de la Grande Guerre. Lui, ancien capitaine dans l’armée britannique, avait laissé une jambe au cours des combats. Elle, avait perdu son grand amour au cours du même conflit. C’est en soignant le soldat Tayler que cette infirmière d’origine irlando-écossaise vit son destin basculer. Deux ans après sa naissance, Doris eut un petit frère, Harry. La famille s’installa à Téhéran où le père travaillait pour la Banque impériale de Perse. «J’étais une enfant très perturbée, ultrasensible, confessera-t-elle plus tard. J’aurais pu dire que c’était parce que ma mère aimait mon frère et pas moi, mais c’est tellement ­banal. Je pense que mon mal-être tenait davantage du discours répétitif de mon père sur la guerre.» La romancière ­racontera la vie de ses parents en 2008 dans Alfred et Emily (Flammarion).

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Femi Kuti :  » L’afro-beat, une musique faite pour s’élever spirituellement et pour danser »

INTERVIEW – Femi Kuti, le fils du père de l’Afro-Beat, sort un nouvel album. Rencontre.
—Par Eric Mandel —
femi_kutiAppartenir à la caste des « Fils de… » peut se révéler un cadeau empoisonné, un privilège et une malédiction. Comment perpétuer l’héritage d’un paternel héroïque, tout en affirmant sa propre identité, sans sombrer dans le mimétisme? Femi Anikulapo Kuti le sait trop bien. Il est le fils d’une légende: Fela, le génial inventeur de l’afro-beat nigérian, cette musique de transe née au début des années 70 de la fusion entre musiques africaines (high-life, tradition yoruba) et musiques afro-américaines (jazz, funk)… Un personnage charismatique, parfois controversé, mais unanimement salué comme le champion du petit peuple et la bête noire des militaires qui se sont succédé à la tête du Nigéria depuis l’indépendance du pays, jusqu’en 1999. A sa façon, Femi a su affirmer sa marque sous l’ombre tutélaire de son illustre paternel, explorant des pistes plus personnelles pour s’affranchir de l’orthodoxie afro-beat, sans jamais trahir son essence. Interview à l’occasion de la sortie de son nouvel album ; No Place for my dream.

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