De l'esprit et de de l'esthétique
— Par Christian Antourel —
La semaine passée a vu s’achever une exposition de toute beauté. Jorge Pineda fait advenir ce qui n’a pas de visage, l’âme, la conscience, la mémoire. Excepté pour sa série de chiens qui eux, paradoxalement ont un regard presque humain. Figures sans visage, où celle du dessin rejoint celle du destin dans son mystère incarné dans le souffle. Le stylo est l’arme avec laquelle l’œuvre prend chair. Ses sculptures, aveugles toujours, sont légères… légères.
Les dessins de Jorge Pineda sont riches en volumes purs et pauvres en ornements. Il prend un malin plaisir à délayer son œuvre dans une figuration à la légèreté évidente.