Antoine descend d’une grande famille de guerriers boni, ces Marrons du Surinam qui ont fui les plantations et ont ensuite résisté aux troupes coloniales hollandaises pour s’établir définitivement en Guyane française durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Le petit garçon grandit dans un environnement où prédominent la culture et l’imaginaire marrons et s’efforce de résister aux tentations diverses des ghettos amazoniens de Soholang, Saint-Laurent-du-Maroni en bushinenguetongo.
Cette quête de soi, de connaissances et de réussite, dont il a soif, le transporte de son ghetto de Soholang à la capitale française Paris quand il intègre Sciences Po, la célèbre école de la rue Saint Guillaume. Il sera également, durant ce parcours initiatique, confronté à la belle et terrible réalité des rues de Colombie, avant de revenir au point de départ… changé.
MOTS DE LECTEUR :
« Le roman de ce jeune auteur bushinengue lève le pan d’un voile sur une culture riche mais encore trop méconnue de Guyane. À la manière de Zobel dans La Rue Cases-nègres, il propose la vision, innoncente mais pas naïve, d’un narrateur enfant aux prises avec un environnement pauvre, par moments hostiles, révélateur du fonctionnement de cette société.


Laurence, jeune femme active, quitte le foyer familial pour s’installer dans son propre appartement. Au cours d’une soirée chic, elle fait la connaissance de Mike, jeune responsable commercial au charme dévastateur, qui la séduit immédiatement grâce à sa joie de vivre et sa galanterie. Elle partage avec insouciance sa vie de fêtes et de prestige.
De Gauguin à Brel, de Stevenson à Melville, les îles Marquises ont fasciné les plus grands artistes. L’exposition leur rend hommage, à travers 300 pièces et œuvres témoignant de la force d’une culture qui a su traverser les époques et dompter l’histoire.
Prenez le même texte, le même metteur en scène, la même scénographie, changez la comédienne et vous obtenez deux représentations, que dit-on ? Deux pièces de théâtre différentes. Le metteur-en-scène José Pliya et la comédienne, chanteuse et musicienne Léopoldine Hummel en ont fait la démonstration vendredi 09 avril 2016 au Tropiques-Atrium en nous proposant «
— Par Christian Antourel —
L’origine de la lignée de Jean-Paul Irta le condamne bien avant sa naissance.
Luz adapte « Ô vous frères humains », d’Albert Cohen, qui traite de l’antisémitisme, presque un an après Catharsis, album dans lequel l’ancien dessinateur de presse racontait la tuerie de Charlie Hebdo. Dans les deux cas, c’est toujours la haine qui est à l’origine de tout.
Les exécutions de condamnés à mort ont bondi de 54% en 2015, atteignant leur plus haut niveau depuis 1989, selon les données recueillies par Amnesty International. 25 pays ont pratiqué des exécutions.
Le 17 février dernier, un incident sur le réseau d’EDF a endommagé un grand nombre d’appareils chez plusieurs clients d’EDF. Certains ont quasiment tout perdu. EDF reconnaît l’incident mais le traitement des dossiers nous interpelle.
Pour la semaine du 28 mars au 03 avril 2016, l’épidémie de Zika se poursuit sur l’ensemble du territoire. La dynamique de l’épidémie montre un ralentissement au cours des deux dernières semaines, tendance qui sera à confirmer dans les semaines à venir en raison de la fermeture de cabinets de ville durant les vacances scolaires.
Vous ne sauriez être insensible à cette histoire ou plutôt ces histoires…
« Franchir le seuil, c’est donc couper les ponts. Tout voyage véritable traverse l’expérience de la rupture ».
entretiens d’artistes : Martinique et Guadeloupe » — Tome 1 & 2, publiés sous la direction de Dominique Berthet
Carbet de l’égalité – Réservé aux femmes
Dans le cadre de la 10e édition de « Sur la route du sucre » , Patrick Baucelin, présente son documentaire « Au temps des îsles à sucre » . Après la projection, place à une rencontre avec les comédiens en costumes d’époque…
Adrien est le propriétaire d’un tableau qu’il a récemment acheté lors d’une exposition de peinture haïtienne : le portrait d’une femme nue allongée sur un canapé rouge. Il le place aussitôt dans sa chambre. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la femme nue a une histoire. Elle est Rialta, fille de Saint-Domingue, belle femme toujours amoureuse et aimée, qu’un peintre haïtien un peu sorcier a enfermée dans un tableau en faisant son portrait en 1928. Depuis, elle vit dans le tableau. Elle raconte ses amours d’autrefois et aussi celles qu’elle a regardées au gré de ses changements de propriétaire Santo-Domingo, Port-au-Prince, Salvador de Bahia, Londres, l’Italie, Paris… Mais quand elle découvre Adrien, elle sait que c’est lui sa nostalgie de l’amour. Simple image d’aquarelle certes mais jalouse, elle chasse une à une les femmes qu’il rencontre, jusqu’à la venue de Génie…
L’artiste brésilien, en tournée, puise dans la culture bantoue et a trouvé en elle un souffle vital.
L’histoire de l’exceptionnel Ouanilo est transatlantique…
Adapter le célèbre opéra Carmen de Bizet en le transposant dans le monde contemporain ? Déjà Oscar Hammerstein II l’avait fait en 1943 pour Broadway avec Carmen Jones, dont Preminger devait tirer un film culte en 1954. L’œuvre devient aujourd’hui un musical cubain, le premier du genre, d’après Bizet mais en espagnol et situé cette fois à La Havane, à la veille de la révolution cubaine. Carmen travaille toujours dans une fabrique de cigares, mais la habanera retrouve ici son pays d’origine !
La reconstruction du Lycée SCHOELCHER est susceptible de constituer un test majeur pour la crédibilité des dirigeants de la nouvelle CTM .