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Le Théâtre de l’Histoire pour le peuple martiniquais

Billet à Mme Joachim Arnaud de la CGTM et à M. José Alpha du Théatlari

— Par Gontran Dumaison —theatre_de_lutte-5

D’abord il faut que je vous dise, Mme Joachim Arnaud et M. José Alpha, que je suis ému et satisfait de l’initiative que vous avez prise de raconter l’histoire du syndicalisme en Martinique à l’occasion du 1er mai 2014. Parce que pour la première fois, les syndicats montrent combien il est important d’associer l’histoire des luttes ouvrières à l’action culturelle. L’enceinte de la Maison des syndicats a été excellent parce que notre « Maison du peuple » est bien le lieu symbolique des rassemblements des combattants autour du théâtre… des opérations. Çà, je l’ai bien apprécié comme beaucoup d’autres personnes présentes.
Votre choix a été bon de créer pendant trois jours la réflexion avec la jeunesse martiniquaise, les seniors que je suis et tous les Martiniquais, sur les luttes, les victimes et les victoires qui ont jalonné ce siècle de revendications sociales et politiques. Pour la première fois, Il fallait raconter ces affrontements permanents entre les ouvriers, les travailleurs, les chômeurs, avec « les possédants ».

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L’Habitation Beauséjour

j-d-m-10bBeauséjour est l’une des plus anciennes habitations sucrières de la Martinique. Elle conserve la maison de maître en bois reconstruite, en 1820, la cuisine extérieure construite en pierre, la chapelle et la rue « case-nègres ».

Dans les années 1930, Marie de Lucy de Fossarieu commandite un jardin en terrasses de style classique autour de la maison de maître. La grande terrasse antérieure, ombragée de vénérables manguiers,-domine l’ancien poulailler et potager que l’on rejoint par un escalier de pierre ménagé dans le mur de soutènement.

Derrière la maison, l’ancienne parcelle cultivée en canne à sucre a laissé place à trois terrasses, les deux premières séparées par un muret et également reliées entre elles par des escaliers de pierre, Ces deux espaces sont plantés de hauts palmiers royaux qui les structurent par leurs alignements et parsemés de lataniers. fougères arborescentes, rocouyer, bambou, héliconia, ainsi que  les fleurs inhabituelles en milieu tropical comme les hortensias bleus.

Le réseau hydraulique ancien est conservé et la restauration projetée du canal d’amenée de l’eau captée dans la Grand Rivière, permettra aux bassins et fontaines de retrouver vie.

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Le Jardin de la chaudière

j-d-m-14Le jardin de la Chaudière s’étend entre maison et rivière qui le borde en contrebas tandis qu’un ruisseau le festonne en amont. C’est un jardin composite patiemment aménagé et qui aujourd’hui âgé de dix ans. affirme sa maturité.
Son épine dorsale est latérale : une haie de splendides spécimens de palmiers multipliants forme la limite entre deux espaces très différents d’aspect et d’ambiance. L’un, très abrité ou prospèrent les roses de porcelaine et les vanilliers, le second très ouvert dans lequel s’épanouissent des arbustes plantés de façon aléatoire : alpinias rouges, roses et blancs, touffes de fougère et de cannes, palmiers rouges, roucou…

Au-delà se développe un verger où l’on trouve réunis, sous l’autorité tutélaire d’un vieux châtaignier, poivriers, cacaoyers et plusieurs variétés de caféiers, Sans oublier quelques rares d’orchidées qui sont merveilles.

Ouvert toute l’année
Tél. 096 52 34 47
restaurant-la-chaudiere@orange.fr

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An Griyav La

j-d-m-17Le site d’implantation de ce jardin créé.au sein d’une exploitation agricole, fruitière (goyave), bovine et ovine, est celui d’une ancienne habitation sucrière. Les anciens champs de canne sont aujourd’hui plantés de goyaviers tandis que la voie ferrée et la coulisse qui permettaient le transport des fagots de canne vers l’usine située au Robert, sont les chemins qui structurent l’espace de promenade.

Un somptueux fromager marque l’entrée dans l’univers tropical dont on découvre la prodigalité extraordinaire en fruits et fleurs. Une allée qui monte en pente douce, domine peu à peu le vallon planté en contrebas. Elle est bordée, en alternance avec des plantes d’ornement. palmiers multipliants, alpinias, balisiers, oiseaux de paradis, de toutes les sortes d’arbres fruitiers tropicaux : orangers. goyaviers, cachimans. pruniers de Cythère, amandier pays, châtaignier. arbres à pain, tamarin des Indes et pays et d’autres encore.

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Théâtre de l’Histoire : sé linité travayé ki fos travayé

— Par Roland Sabra —

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Le 30 avril et le 1er mai dans la cour de la Maison des syndicats à Fort-de-France José Alpha a présenté avec cette fougue, cette énergie parfois brouillonne mais toujours pleine de générosité et d’humanité qui le caractérisent, une page documentaire et épique d’un siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique. Ils étaient des douzaines sur le grand plateau central et sur les deux plus petits et adjacents à nous faire revivre de manière stylisée et synthétique quelques-unes des pages parfois glorieuses, souvent tragiques qui constituent la mémoire des luttes pour l’émancipation qui jalonnent l’histoire de la Martinique. Pour éviter d’avoir à tomber dans la lourdeur d’un récit linéaire quelque peu fastidieux le travail présenté prend la forme d’un dialogue serré entre l’hier et l’aujourd’hui. Ainsi à la grève de 1870, évoquée tout au début du spectacle, est associée, habilement l’attitude dilatoire de la Justice face à une demande de référé sur l’asphyxie des populations par les gaz d’épandage.

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Las Palmas

j-d-m-16Ce n’est pas un véritable jardin mais il en a bien des vertus cet espace planté de palmiers qui sont autant de pièces de collection !

La première vertu est sans doute de permettre l’évasion. La promenade qui se fait sans tracé et donc au gré de l’humeur de chacun, est une invitation au voyage sur les continents d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. ll nous est donné de passer sous les ombrages de ces tiges (stipes) portant des palmes de différentes formes et couleurs (du vert profond au bleu argenté), partant du pied ou très haut perchées au sommet, à la « peau » tressée, annelée, zébrée, hérissée d’épines.

Georges Pastel apporte tous les soins nécessaires à leur embellissement et agit pour la sauvegarde d’espèces endémiques â la Martinique menacées par l’urbanisation.

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La Plantation Beauvallon

j-d-m-15Un jardin d’agrément accompagne le domaine de production de plantes et fleurs tropicales de Beauvallon. ll se compose en deux espaces d’ambiance très différente qui sont déterminés par la topographie accidentée du lieu.

L’un est une sorte de bois de roses de porcelaine sous l’ombrage desquelles on descend jusqu’au petit ruisseau qui coule au fond d’un creux de terrain aux pentes raides. Le second prend ses aises sur une partie plate que l’on peut découvrir au sortir de cette promenade rafraîchissante, et sur lequel s’épanouissent cordyline rouge, hibiscus de couleurs variées, simples ou doubles, et autres plantes florales présentées sur fond d’alpinias roses et rouges habillant la pente du talus.

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Ecotours, Jardin Créole

j-d-m-13C’est autour de l’habitation datant de 1831 et dans les hauteurs du Marin,que vous découvrirez ce magnifique jardin oflrant une vue panoramique sur l’océan Atlantique.

Au programme de la visite dispensée par les propriétaires, le promeneur part à la découverte de la flore martiniquaise. De nombreuses espèces vous sont présentées. Dans ce décor champêtre, où trône une forêt de mahoganys enlacés de philodendrons géants, de canneliers de Chine Cinna-momum aromaticum, de sabliers Hura crepitans ou encore de cotonniers Gossypium herbaceum, on compte plus de 200 espèces répertoriées (plantes médicinales, le diapana, l’herbe charpentier, l’atout maux, arbres fruitiers, épices, fleurs et essences rares.. . )

Ce véritable petit coin de paradis a été récompensé à plusieurs reprises. ll a o6tenu le ruban bleu de l’écologie en 2000 et a été lauréat des Floralies Caribéennes en 2006.

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Le Jardin de Bel Air

j-d-m-12Dans un espace pentu et restreint par la présence de grosses roches rondes qui témoignent de l’activité volcanique passée (bombes), la moindre parcelle de terre disponible est ici mise en culture dans le plus grand respect de la nature et de l’homme.

Le jardin créole, jardin de subsistance cultivé avec les techniques et les savoirs ancestraux, trouve ici une illustration exemplaire. Le développement d’une plante légumière y profite de l’aide d’une autre plante qui lui est associée et devient sa « compagne » et sa protectrice lorsque qu’elle est insecticide. Ce mode de culture permet ainsi d’éviter tous les engrais chimiques et autre traitements phytosanitaires.

Les arbres fruitiers, châtaignier, jacquier, goyaviers, pruniers de Cythère, arbres à pain. orangers. cacaoyers. canne à sucre, ananas, procurent non seulement leurs fruits mais aussi leurs ombrages protecteurs. Traditionnellement le jardin créole est vivrier, médicinal et d’agrément. Les jardiniers du lieu passionnés qui ont à cœur de partager leurs connaissances, lui ont donné toutes ces vertus. Les plantes curatives des maux du corps humain y sont présentes et la beauté des fleurs tropicales mêlées aux bananiers d’ornement est une fête pour le visiteur (balisiers, orchidées, thumbergie appelée aussi « trompette de la mort »),

Ouvert toute l’année
Du lundi au samedi : 8h – 13h 14h – 17h
Dimanche 9h – 12 h
Tél.

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Le jardin de la famille Bertin

j-d-m-11Le jardin Bertin est un jardin d’agrément ou plutôt d’ornement comme peul l’être une pierre précieuse ciselée avec patience et posée dans un écrin.

Le jardinier créateur a fart œuvre originale autour de sa maison familiale en pays martiniquais car, si les matériaux végétaux et les arbres sont de cette terre, les influences sont exotiques, venues de I’outre Atlantique septentrional.

Les massifs fleuris semés dans un espace de pelouse semée s’inspirent des jardins français ; les bordures des allées larges mêlent les fleurs dans le style anglais des « mixed border » et ce jardin ne serait sans doute pas renié par Gertrude Jekyll, célèbre paysagiste qui a cherché le mariage entre le « naturel » et l’ « artificiel « .

Ouvert toute l’année : sur rendez-vous

Tel. 0596 67 65 29

Rendez-vous aux Jardins
Accès : Quartier Deux Terres. Sur la RN4, prendre la descente fleurie, à côté du temple évangéliste, accès en voiture

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Peter Brook, spéléo du cerveau

L'ex-maître des Bouffes du Nord compose, avec Marie-Hélène Estienne, un extraordinaire spectacle sur les mécanismes de la mémoire.

—Par Gilles Costaz —

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Peter Brook ne dirige plus les Bouffes du Nord, ce théâtre fantomatique qu’il avait sorti du sommeil en 1974 et auquel il donna une vie historique pendant des années. Mais un artiste comme lui ne peut que mettre en scène les symptômes de sa retraite, pour mieux poursuivre sa recherche et créer de nouveaux spectacles en France et à l’étranger. D’ailleurs, il est de retour aux Bouffes du Nord même, avec un spectacle en anglais, The Valley of Astonishment (La Vallée de l’étonnement), qu’il cosigne avec sa complice de toujours, Marie-Hélène Estienne. Qu’on n’ait pas peur du côté anglais de la soirée, elle est surtitrée, et les acteurs passent de temps en temps au français pour amplifier la connivence.

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Pelo Malo : un « Tomboy » au Venezuela.

En VO à Madiana les 05, 07 et 09 mai 2014 19h

pelo_maloPrimé au festival de Saint-Sébastien, Pelo malo a pour héros un touchant garçon métis de 9 ans, malmené par une mère seule qui s’escrime à retrouver du travail…
L’argument, lié au titre, c’est l’obsession de l’enfant, qui ne pense qu’à se défriser les cheveux.
Cela suscite une inquiétude chez la mère, qui croit déceler dans cette idée fixe des tendances homosexuelles. Sorti de là, le film est assez convenu et très convenable, avec une immersion documentaire dans les cités de Caracas.
Donc, un substrat réel convaincant, une absence de mièvrerie (crudité des rapports de la mère avec les hommes), que limite la vacuité du personnage central, enfant charmant mais inexistant qui, en dehors de ses cheveux et de ses jeux anodins, n’exprime rien d’autre que le malaise du rejet dont il est l’objet de la part de sa mère angoissée.

http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/pelo-malo/

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ETC Caraïbe représenté lors de la 4è édition de Cap Excellence en Théâtre

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Pour la quatrième édition de son festival de théâtre qui se tiendra du 5 au 11 Mai 2014, la communauté d’agglomération Cap Excellence a fait appel à ETC Caraïbe pour proposer deux lectures d’auteurs dramatiques. Rappelons (si besoin est) que le festival
Cap Excellence en théâtre a pour vocation de proposer au public des créations d’artistes amateurs et professionnels afin de toucher un public averti ou non, l’objectif étant à la fois de sensibiliser davantage la population guadeloupéenne au théâtre, en rapprochant notamment l’offre culturelle des habitants, et en faisant bénéficier ce festival d’une communication d’envergure. ETC Caraïbe et les auteurs sélectionnés pourront donc profité d’une vitrine exceptionnelle pour présenter leurs oeuvres. Le premier texte proposé est : “le mouroir aux alouettes » de Frantz Succab; Il sera représenté le vendredi 9 mai à 19H au centre Rémi Nainsouta de Pointe à Pitre

(Entrée libre). Mise en lecture José Exelis avec Ruddy Sylaire, Dominique Bernard, Blade, Jacqueline Etienne, Lucette Salibur

Le second texte sera « un dimanche au cachot » de Patrick Chamoiseau dans une adaptation de José Pliya ; Cette oeuvre sera représenté le samedi 10 mai à 19H au Centre Rémi Nainsouta

(Entrée libre) Mise en lecture Serge Tranvouez avec Laetitia Guédon et Blade

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Amefrica – Arboretum

j-d-m-09C’est un jardin naturel où chaque plante, chaque arbre, parfois installé sans v avoir été invite. est considéré avec bienveillance. La mauvaise herbe n’existe pas ici : tout végétal est précieux et contient la promesse de ses vertus thérapeutiques, condimentaires ou simplement ornementales.

Ethiope et son mari assurent, depuis plus de vingt ans, un travail fait de patience et d’humilité, pour installer un jardin sur une couche d’humus peu épaisse posée sur un substrat d’argile et de roche qui souvent affleure.

Le jardin paraît de prime abord un peu fou et c’est en abandonnant nos idées ordonnance qu’il se révèle dans son extraordinaire richesse botanique. Parcourir ce lieu en compagnie de ses inspirateurs est un moment de proximité magique avec la nature jardinée ici avec tout le respect qui lui est due.

Ouvert toute l’année
Du lundi au dimanche : 8 h – 18h
Visites guidées
Tél. : 0596 73 48 47
auster972@hotmail.fr

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Les orchidées de Manzo ( Ascocenda )

j-d-m-07En 1995, Josette Nicole reçoit en pension une orchidée répondant au nom de Phaleaenopsié mivae. De cette cohabitation est née sa passion pour ces fleurs surprenantes, riches d’un langage de formes et de couleurs tellement vaste !

C’est au François. au quartier Morne Gamelle, que nôtre jardinière a créé un coin de paradis consacré aux seules orchidées. Qu’elles soient terricoles, épiphytes ou lithophytes, leurs fleurs extravagantes se mêlent aux fougères du bassin à poissons rouges ou s’allient aux arbres fruitiers. Tout au fond du jardin, Cattleya, « la reine des orchidées ». s’épanouit et règne dans la grande serre exclusivement réservée à cette variété.

Une invitation à rêver du.jardin d’Éden…

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Le Jardin Kalbanat Prod

j-d-m-06Le jardin installé sur le flanc du morne Gamelle, est un jardin créole où se mêlent les cultures vivrières de légumes, de fruits et les plantes condimentaires et médicinales : cacao, goyave, banane, canne à sucre, café (arabica aux petits grains et robusta aux gros grains), bois d’Inde, bois pissenlit, calebasse de toutes grosseurs et formes.

Un jardin « au naturel », désherbé et engraissé par les quelques brebis oui v vivent…Le jardinier musicien, facteur de balafons et de carillons en bambous, à souhaité faire de cet espace un conservatoire des savoir-faire en privilégiant la culture du manioc, dans ses deux variétés douce et amère.

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Le Jardin de Balata

j-d-m-05En 1982, Jean-Philippe Thoze, artiste paysagiste passionné de botanique, entreprend d’offrir une nouvelle vie à la maison familiale délaissée et à son iardin installé sur le flanc oentu d’un mome. ll compose un jardin botanique paysager d’unè richesse rare. Les allées nous conduisent à la découverte d’inestimables collections constituant de multiples scènes contrastées, mêlant lignes, touffes, espaces dégagés et aquatiques où se mêlent les ports magnifiques, les couleurs et les senteurs des fleurs tropicales dont la précieuse rose de porcelaine.

En contrebas de la tenasse de l’habitation, la ligne droite d’une longue allée bordee de majesfueux palmiers royaux donne ouverture et probndeur au jardin. Au-delà, l’exceptionnelle variété de Broméliacées est installée sur des souches de fougères arborescentes disposées dans un ordonnancement strict.

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L’Habitation Anse-Latouche et son zoo

j-d-m-04Un parc paysager a été créé autour des ruines de l’habitation de I’Anse Laiouche fondée au milieu de 17ê- » siècle et détruite lors de l’éruption de la montagne Pelée en 1902.

L’habitation sucrière de l’Anse Latouche, fondée avant 1643, est, probablement, la plus ancienne habitation de la Martinique.
La résidence principale et les installations agro-industrielles étaient situées dans cette petite vallée dont les eaux de la rivière actionnaient le moulin à sucre, alors que les terres cultivées se trouvaient sur les hauteurs environnantes.
Pendant plus de deux siècles et demi, les activités de l’Habitation furent nombreuses et variées : cacao, tabac, indigo, farine de manioc, sucre et rhum. Il y avait également une forge et une poterie. Habitée, pendant quelque temps, par le Gouverneur de la Martinique, elle fut le site en 1717 d’une célèbre révolte des planteurs, « le Gaoulé ».
Le 8 mai 1902, la plantation fut détruite par l’éruption de la Montagne Pelée mais les vestiges sont nombreux et témoignent qu’elle était bien l’une des plus importantes et complexes habitations de l’époque. La résidence principale était entourée d’un jardin à la française au milieu duquel fut construit un jet d’eau.

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Le Jardin des Papillons

j-d-m-03Le jardin est installé au creux d’un vallon où coule la rivière Latouche. L’eau, n’est pas seulement une présence et un murmure, elle :st un des acteurs essentiels à la vie de cet espace voué à la conservation d’espèces végétales et animales en üoie de disparition.

Le Pterocarpus officinalis, arbre endémique des forêts marécageuses de la Martinique. victime de l’urbanisation d l’île, trouve ici un refuge. Le bambou est également, non seulement planté et conservé, mais utilisé pour des constructions exemplaires (charpente et couverture de carbets, instruments de musique).

Le jardin est la reconstitution du biotope du majestueux papillon nommé Monarque. seule espèce parmi les lépidoptères effectuant ue migration saisonnière du Canada vers le Mexique. Ce papillon. dangereusement menacé d’extinction, a besoin de plantes associées se développant en milieu humide pour se reproduire : Asclépias, Cassia Alata, Passiflore. Avant de partir vers de lointaines contrées ce magnifique insecte se laisse admirer…

Le cheminement tracé dans ce vallon propice à la sérénité, invite le promeneur à suivre les allées pavées et à franchir plusieurs ponts en bambous ou, en ciment imitant le bois (style « rocaille »).

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Le Jardin des Ombrages

j-d-m-02Le jardin botanique paysager est installé au creux d’un vallon logé au cœur de la forêt tropicale humide. Le ruisseau qui l’habite lui est essentiel comme il l’était au fonctionnement de la distillerie Viviès au 19ème siècle: une allée porte le nom de « chemin du murmure » dont  un coté est tapissée de « misère ». L’allée était le lieu de rassemblement des esclaves. [ NDLR]

Les ruines de l’ancien établissement industriel mangées par la végétation et les éléments de machineries délaissés accueillant fougères et impatiences constituent les fabriques à l’entrée du jardin avant d’en découvrir le cœur.

Lire les témoignages de Myriam Barthélémy et de Claire Palmiste

Le visiteur franchit la porte en bambous qui marque l’entrée de « L’Allée de la Reine », en pente douce pavée de galets ronds, et pénètre un univers végétal où les plantes maîtrisées, plantées selon un projet défini de découverte botanique, luttent pour leur survie : le fond du tableau est l’exubérance envahissante de la forêt libre d’elle-même. Cette sensation est d’autant plus forte aujourd’hui que ce jardin a été dévasté par le cyclone Dean en 2007 et en garde malheureusement les blessures ouvertes.

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Le Jardin de Mme Servé

j-d-m-01Depuis trente-cinq ans Mme Servé mêle les plantes pour la beauté de leurs feuillages, de leurs fleurs ou de leurs vertus, dans le jardin qui enveloppe sa maison. Elle surprend leurs secrets intimes que seuls les colibris peuvent entendre, mais les poètes savent écouter…

C’est mon jardin…
Aux couleurs bleues de ma mémoire mosaïque
de senteurs, lxora, quisqualis, chèvrefeuille,sellourn.
C’est mon jardin..,
De chants d’oiseaux, de musique et de vent, miette de vie relatant, mon histoire à ceux qui passent ou qui s’arrêtent.
C’est mon jardin…
Petit arpent t discret où mes blessures secrètes laissent dans les chemins sinueux leur dépouille de trente ans.
C’est mon jardin…
Il a la majesté des grands arbres Araucaria, palmiers, manouiers. fouoères arborescentes. Mille frisotis de miel circulent dans leurs ramures où abeilles et petites vies se délectent.
C’est mon jardin…
Planche salvatrice de plantes foisonnantes de vertus, menthe, à tous maux, citronnelle, thé Chine et thé pays.
C’est mon jardin du goût…
Epices et aromates vivent au rythme de la cueillette et des odeurs qui s’échappent de ma cuisine : bois d’Inde, poivre, cannelle, muscade, thym et oignon pays.

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L’Habitation Clément et ses jardins

Photo Jean-Baptiste Barret

Classée au titre des monuments historiques en 1996
Le François
Depuis le bourg du François, prendre la route du Saint-Esprit (D6) sur 2 km.
Site exceptionnel par sa richesse architecturale et son histoire, l’Habitation Clément a su conserver sa fonction industrielle d’origine, tout en développant une politique patrimoniale et culturelle à la portée de tous. Ce lieu unique réunit tout à la fois une maison de rhum centenaire, un domaine patrimonial, et un centre d’art contemporain dirigé par la Fondation Clément.
L’Habitation Clément est aujourd’hui un vaste domaine de 160 hectares, niché dans la commune du François, au sud-est de la Martinique.
Site exceptionnel par sa richesse architecturale et son histoire, l’Habitation Clément accueille chaque année plus de 150 000 visiteurs venus découvrir cet endroit qui a su conserver sa fonction agricole et industrielle d’origine, tout en développant une politique patrimoniale et culturelle à la portée de tous. Au cœur des plantations de canne à sucre et de banane, ce lieu unique réunit tout à la fois, la mémoire martiniquaise, une maison de rhum centenaire et un centre d’art contemporain animé par la Fondation Clément.

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Réussite de la « Soirée des Reconnaissances de Kolétètkolézépol »

— Par Robert Saé —

koletetkolezepol-2La première édition de la « Soirée des reconnaissances » organisée par le cercle « Kolétètkolézépol» le 30 Avril, a connu un franc succès. Dès 18 heures les invités se pressaient dans l’AGORA de l’Hôtel du Conseil Régional de Martinique.

Dans le document de présentation, KTKZ, indiquait que « La Soirée des Reconnaissances, que KTKZ se propose de renouveler chaque année, s’inscrit dans une logique citoyenne en dehors de tout esprit de vedettariat ou de compétition. Elle a pour objectif de signaler publiquement, voire d’offrir en exemple à la population de notre pays, des comportements et actions individuels ou collectifs, méritant d’être connus et reconnus dans le domaine des pratiques sociales, économiques ou institutionnelles.

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« La nuit des assassins » : une création prometteuse de Ricardo Miranda

Retenue pour le Festival d'Avignon en juillet 2014

—Par Roland Sabra —

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« En éduquant l’enfant, les parents placent en lui leur conscience déjà formée et ils engendrent leur mort. Ce qu’ils lui donnent, les parents le perdent, ils meurent en lui. Les parents contemplent dans le devenir de l’enfant leur propre suppression dialectique » Hegel « Conférences »

La pièce « La nuit des assassins » écrite par José Triana à Cuba en 1964 a connu et connait encore un succès mondial plus particulièrement en Amérique du Sud et en Europe. De quoi s’agit-il ? Enfermés dans un grenier deux sœurs et un frère imaginent, miment, mettent en scène l’affirmation hégélienne bien connue selon laquelle« les enfants sont la mort des parents ». Prurit boutonneux, crise d’adolescence, révolte contre le Père ? Se contenter de cette lecture serait bien superficielle. Les frères Castro ne s’y sont pas trompés. Ils y ont vu un appel à la résistance à l’oppression et leur sens développé de la démocratie, comme chacun sait, a conduit au début des années 1980 José Triana à l’exil en France.

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