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Nigeria: les 223 lycéennes enlevées seront traitées en « esclaves », « vendues » et « mariées »

— Par Le Figaro et AFP —
lyceennes_enleveesLe groupe islamiste armé Boko Haram a revendiqué, dans une vidéo obtenue lundi par l’AFP, l’enlèvement de plus de 200 lycéennes mi-avril dans le nord-est du Nigeria, promettant de les traiter en « esclaves », de les « vendre » et de les « marier » de force. « J’ai enlevé vos filles », a déclaré le chef du groupe extrémiste Abubakar Shekau dans une vidéo de 57 minutes obtenue par l’AFP. Il évoquait les 276 lycéennes enlevées le 14 avril dans leur établissement scolaire de Chibok (nord-est), dans l’État de Borno, dont 223 sont toujours en captivité, 53 ayant réussi à s’enfuir, selon la police.

« J’ai dit que l’éducation occidentale devait cesser »

« J’ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d’Allah », a déclaré Abubakar Shekau, alors que des informations circulent sur le possible transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun voisins, où elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune.

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« La soupière » de Robert Lamoureux

8ème Rencontre du Théâtre Amateur

la_soupiereVendredi 23et Samedi 24 Mai -19h30

Association Symphonie Les Zamakeurs / Comédie
Troupe : Les Zamakoeurs

Atelier théâtre adultes de l’Association Symphonie

Mise en scène : Marie-Pierre LOISEAU
Distribution :
– Germaine LAPUY : Myriam VIGILANT
– Clément DOUVRE :Serge BRAFINE
-La Tante Violette : Brunette BELFAN t
-Hélène DUBARD : Julia SECQ ALATI
– Brigitte DUBARD :Yvone OCTAVE
-Paul DUBAFID:Daniel NAMRIT
– L’inspecteur BERGER : Bruno BRAFINE
-Jean-François LOUY : Pierre André BORDELAIS
– Monsieur LOUIS : Bruno BRAFINE

Synopsis
A Bordeaux, Paul Dubard possède une usine de robinets qui prend I’eau de toutes parts. Accompagné de sa femme Hélène et de sa fille Brigitte, il rend visite à sa vieille tante, madame Violette Dubard, et lui demande de vendre ses soixante hectares de vignoble, qui ne produit qu’un rouge médiocre, afin de l’aider à renflouer son affaire. Alors qu’une entreprise internationale, la Generale Motors, est prête à acquérir le terrain à prix d’or, la propriétaire refuse net. Germaine, la gouvernante, n’a pas perdu un mot de la conversation. Une idée diabolique germe alors dans son imagination…

Auteur
Robert Lamoureux, né Robert Marcel Adolphe Lamoureux le 4 janvier 1920 à Saint-Mandé (alors département de la Seine, aujourd’hui Val-de-Marne) et mort le 29 octobre 2011 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)1 , est un acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste français.

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Le recul de la cause des femmes sous le pontificat de Jean-Paul II

— Par Anne Soupa (Présidente du Comité de la jupe) —

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Jean-Paul II et les femmes En canonisant Jean-Paul II, ce 27 avril prochain, Rome accepte de pactiser avec les ombres de ce pontificat. On a souvent évoqué le double aveuglement du pape devant les agissements pervers du fondateur de la Légion et devant les crimes pédophiles de certains prêtres. Mais envers les femmes, ce sont ses propres initiatives qui sont en cause. Il faut dire que l’émancipation des femmes forçait l’Église de la seconde moitié du siècle dernier à se prononcer. Vatican II prend clairement position en refusant « toute forme de discrimination fondée sur le sexe » (Gaudium et Spes, 29, 2) et Paul VI, tout en restant sur les positions traditionnelles de l’Église, prône une intense promotion des femmes dans la société et dans l’Église.

Mais Jean-Paul II, en apportant une réponse très particulière à la question de l’émancipation des femmes, infléchit gravement le cours des choses. Déjà, avant même d’être pape, il avait obtenu de Paul VI le refus de la contraception, contre l’avis dominant de la commission ad hoc.

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Au Quai-Branly, l’art époustouflant des Indiens des plaines

Jusqu’au 20 juillet, le Musée du Quai-Branly, à Paris, propose une superbe exploration de l’esthétique des Indiens des plaines

— Par Emmanuel Romer —

indiens_des_plainesLe parcours commence avec des œuvres contemporaines, pour remonter jusqu’à l’époque précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest.

À l’évocation du mot Indien, une multitude d’images et de sons jaillissent. Un feu d’artifice de couleurs, avec des danses de guerre, des tipis, d’immenses troupeaux de bisons, de majestueux guerriers coiffées de plumes chevauchant à bride abattue des espaces à perte de vue…

Des images héritées des peintres du début du XIXe, tels George Catlin ou Karl Bodmer, des photographes comme Edward S. Curtis, des spectacles itinérants ayant sillonné la France dont le Wild West Show de William Cody alias Buffalo Bill et surtout du cinéma américain qui a incrusté dans notre esprit l’archétype de l’Indien, un personnage caricatural, tantôt positif tantôt négatif, appartenant à un passé révolu.

DES ŒUVRES CONTEMPORAINES POUR COMMENCER
Démarrer la visite de cette exposition consacrée aux peuples des plaines avec des œuvres contemporaines, avant de remonter le temps jusqu’à la période précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest, rappelle que les cultures indiennes restent vivantes et créatives.

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Nature & Progrès, 50 ans de bio

— Par Olivier Chartrain —
nature_&_progresCréée dès 1964, l’association Nature & Progrès n’est pas la gardienne du temple de la bio. Elle en promeut une vision exigeante, globale, qui ne se réduit pas au marché. Une vision… progressiste.
On a souvent vite fait de leur coller une étiquette « d’intégristes » de l’agriculture biologique, voire de râleurs désireux, selon qui parle, du retour au Moyen- ge ou à l’âge des cavernes… Une étiquette abusive et même franchement fausse, mais que leur implication dans tous les combats de ces 20 dernières années contre les biotechnologies en général et les OGM en particulier, n’a fait que renforcer. Pourtant, depuis 50 ans que l’association existe, Nature & Progrès a joué un rôle majeur dans l’émergence et le développement, dans la France de la « révolution verte », de cette agriculture qui refuse le recours à la chimie. Ou plus précisément, à la chimie de synthèse.

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Les causes de l’autisme à moitié génétiques et à moitié environnementales

— Par Le Monde et l’AFP —

autisme
Une grande étude conduite en Suède indique que les gènes sont aussi importants que les facteurs environnementaux parmi les causes de l’autisme, alors que des études précédentes leur donnaient beaucoup plus d’importance.

Les chercheurs disent avoir été surpris de découvrir que l’hérédité pesait pour environ 50 %, beaucoup moins que des estimations précédentes de 80 à 90 %, selon un article publié dans le Journal of the American Medical Association.

L’hérédité est néanmoins bel et bien présente : l’étude montre que les enfants ayant un frère ou une sœur atteint d’autisme sont dix fois plus susceptibles de développer eux-mêmes l’autisme ; trois fois s’ils ont un demi-frère ou une demi-sœur ; et deux fois s’ils ont un cousin atteint d’autisme.

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Le Jardin de la Montagne

j-d-m-28Le jardin fleuriste de la Montagne s’est installé sur un terrain pentu à flanc de montagne anciennement planté de caféier et cacaoyers.Il s’y étoffe depuis vingt ans dans le respect des arbres existants.

Les chemins et sentiers tracés permettent une véritable immersion dans un foisonnement de plantes florales étagées selon leurs ports et leurs couleurs ou regroupées par variétés (coléus, cordyline et croton). Le concepteur aussi horticulteur, a su ici choisir ses plantes pour composer de véritables tableaux chromatiques éblouissants.

Un sentier ménagé dans une pente raide nous conduit dans un bois de roses de porcelaine, reine de Malaisie et balisiers pendula . La richesse botanique et horticole est impressionnante et plusieurs collections commencent à se constituer : fougères, alpinias (dont l’alpinia frié), coléus, bananier d’ornement et cacambou.

Ouvert toute l’année :
Du lundi au samedi :9h-12h, 14h-17h.
Le dimanche: 9h-12h, 14h-16h.

Rendez-vous aux jardins
Accès : quarlier Coq. Sortie du Vauclin, direction Saint-Esprit (D5). A 7 km, au rond-point prendre à  droite direction la Montagne (D l 8), monter tout droit jusqu’âu sommet.

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Le domaine de la Pagerie

j-d-m-27Cette ancienne habitation autrement nommée Petite Guinée, est le lieu de naissance de Joséphine Rose Tascher de la Pagerie, première épouse (1796) de Napoléon Bonaparte et future impératrice.

Un jardin paysager accompagne ce qu’il subsiste des bâtiments de la sucrerie, de l’habitation e[de ses dépendances, en créant des ambiances différentes par le choix des végétaux. Sur fond de flamboyant auquel s’accrochent des bougainvilliers, les ruines de la sucrerie sont accompagnées de plusieurs beaux spécimens d’arbres du voyageur qui s’élancent aussi hauts que la cheminée de briques conservée.

L’ancienne cuisine devenue musée a bénéficié d’un traitement fleuri faisant de l’endroit un lieu presque r1tjmq,. à demi dissimulé par un large buisson de bougainvilliers mêlés d’ixora dominé par une touffe de palmiers multipliants.

Ouvert toute l’année
Du mardi au vendredi :9h-17h30-
Samedi et dimanche :9h30-l 2h30, 1 5h-17h.

Visite guidée.
Tél. : 0596 68 38 34
www.cg972.fr – museedelapagerie@wanadoo.fr

Rendez-vous aux  Jardins
.

Accès : entre les Trois-Îlets (D7) et l’Anse à l’Âne, après le rond-point du golf;. tournez à gauche pour suivre la petite route (D38) qui mène à la Pagerie.

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La Savane des Esclaves

j-d-m-26Gilbert Larose s’est toujours intéressé aux modes de vie de ses aïeuls. Persuadé que cette culture doit se transmettre, il consacre depuis plusieurs années à déboiser, planter et construire un décor de deux hectares, en lisière de la forêt.

Le village «antan lontan» est organisé à l’exemple de ceux du début 19ème siècle. Les cases sont construites dans les règles de l’art On vous y contera l’histoire et les traditions

Dans le jardin créole. les plantes médicinales et les arbres nourriciers sont cultivés en tenant ‘compte des cycles et organisés de façon traditionnelle. Vous pourrez découvrir les fruits et les légumes de saison, les épices et les aromates.

La Savane des Esclaves constitue un témoignage pour faire connaître et conserver le patrimoine martiniquais.

Ouvert toute l’année : 9h-12h, l4h-17h30.

Tél. 0596 68 33 91
www.lasavanedesesclaves.frtr
lasavenedesesclaves@wanadoo.lr

Rendez-vous aux jardins

Accès : Quartier La Ferme. Entrée du bourg des Trois-ilets (D7)

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Le jardin de Bonneville

j-d-m-25La saga du Jardin de Bonneville débute en 1998. Dix années de travail ont été nécessaires à ces passionnés, Patrick et Sylviane Eugénia, pour transformer un terrain d’un hectare et demi, jadis en friche, en un petit paradis vert.

Ils ont su créer un superbe jardin arboricole et floral. entièrement aménagé pour la promenade. Le parcours vallonné emprunte différentes parcelles reliées par des chemins aux noms évocateurs : allée cactus, allée manguiers, allée palmier balai, allée palmier multipliant, allée arbre du voyageur, circuit côté rivière, circuit coté roucou, escalier café, escalier rose…

130 arbres fruitiers et 70 espèces différentes s’offrent au regard du visiteur, richesses locales et espèces oubliées.

Ouvert toute l’année : 9h-17h.
Visite guidée, table d’hôte sur réservation.
Tel., 0696 71 54 57 – 0696 45 87 77
jardindebonneville@hotmail.fr

Rendez-vous aux jardins

Accès : Quartier Bonneville. Sur la RN1, après le carrefour Brin d’Amour, en direction de Sainle-Marie, prendre la direction Morne-les-Esses sur la gauche RD25a. Au prochain carrefour prendre à gauche, quartier Bonneville, suivre la signalétique sur 1,2 km.

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Le Musée de la Banane

j-d-m-24Dans le-cadre de l’ancienne.habitation Limbé, sucrière puis rhumière au 18ème siècle, reconvertie à la production de banane au début du 20ème siècle, est présentée une importante collection de bananiers en provenance d’Afrique et d’Asile.

Les différentes. variétés (une cinquantaine) de cette herbe la plus haute du monde, donnant des fruits aux formes, couleurs et saveurs variées. s’offrent le long d’une allée qui conduit le promeneur jusqu’ au fond 0 un vallon en formant une boucle très allongée. La découverte de la banane argentée, de la banane corne, de la grande naine, de la.banane yangambi d’Indonésie, sans oublier les variétés ornementales. s’agrémente de cordylines, d’alpinias, d’héliconias et d’oiseaux du paradis qui équilibrent le tableau par le rouge et l’orangé de leurs feuilles ou de leurs fleurs.

Un musée didactique retraçant l’histoire de la mise en culture ainsi que les techniques de transformation des fruits jusqu,à la fabrication de farine, pâtisseries et vin, complète la promenade.

Ouvert toute l’année :9h-16h30_
Tél. 0596 76 27 09

Rendez-vous aux jardins

Accès : Quartier Fourniois. A la sortie de Sainte-Marie, prendre la D24 (2kms).
Habitation Limbé.

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Le Jardin des Senteurs

j-d-m-23Le jardin des senteurs occupe un terrain très accidenté en haut d’un morne faisant face à la forêt domaniale du Pérou, partie de l’ancienne habitation Bezaudin, renommée Pied en l’Air dans les années 1930, alors qu’elle vit de la transformation de produits vivriers.

Les ruines de l’usine et de ses machines, dont le plateau de production de la farine de manioc, témoignent d’une gloire enfuie puisqu’elle obtint un prix lors de l’exposition coloniale internationale de Paris en 1931.

Dévasté par le cyclone Dean, le jardin garde toutefois des arbres majestueux pour certains âgés de plus de soixante dix ans : mahoganis, calebassier couvert de mouron (très recherché) et sur lequel grimpe la vanille. caïmitier, merisier, « bois rouge » perle rare du jardin seul à le posséder hors de la forêt du Pérou.

Les espaces riches en espèces constituées pour certaines en collection (heliconias), sont en cours de restauration : la palmeraie se reconstitue, le cannelier, le muscadier, les roses de Malaisie reprennent vie peu à peu. En contre-haut de la maison sont installées groupées ou alignées, les plantes aux vertus thérapeutiques (consoude, grand et petit oseille, thé pays etc), les plantes aromatiques et à fleurs dont l’orchidée araignée.

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L’Habitation Roro

j-d-m-22Le jardin créole de l’habitation Roro est un jardin « au naturel » tenu par Bambou, la jardinière qui est aussi peintre et poète. Les arbres fruitiers (goyavier, manguier, carambolier, mandarinier, cédra etc), et les plantes vivrières, médicinales et ornementales se mêlent sans beaucoup de contraintes sur un espace d’environ trois hectares de terres pentues.

Les sillons du potager. engraissés au fumier des chèvres et brebis élevées dans cette ferme, nourrissent parmi les légumes pays traditionnels des variétés anciennes devenues rares : dictame, chapotte, haricots coco, cocos bourrique, lenvers rouge et vert, pomme-liane.

Dans le jardin d’agrément nettement séparé de l’espace nourricier, l’ombre des longues tiges des roses de porcelaines et la compagnie des fleurs tropicales, héliconias et alpinias, procurent la détente, autre nourriture nécessaire au corps.

Ouvert toute l’année : sur rendez-vous.
Tél.0596 69 75 97
wenous@hotmail.,

Rendez-vous aux jardins
Accès : quartier Pérou. Entrée à droite de l’école Hilarus-

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Le Jardin Créole de Marc Malsa

j-d-m-21Ce jardin bénéficie d’un avantage rarement partagé : un terrain vaste et relativement plat Toutefois, avant de se faire légère et riche, la terre argileuse a exigé beaucoup de patience à son-jardinier qui n a pas et ne ménage pas sa peine pour l’amender.

Tous les critères du jardin vivrier créole inventif et respectueux de la terre, des plantes et de l’homme, sont ici réunis. Le mode de culture traditionnel, riche des savoirs et des techniques transmises de génération en génération, est à l’opposé de la culture nécessitant force engrais et traitements ; nourrir la terre et non la plante qui y pousse.

La technique maîtrisée du compostage des déchets et l’arrosage par l’eau de pluie récupérée sont les conditions essentielles de-la réussite du jardin potager.

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Le Jardin du château Depaz

j-d-m-19Le château Depaz et ses jardins dominent la distillerie et les champs de canne environnants. Ils forment un ensemble de style néo-classique construit au début des années 1920, sur le modèle du château Perrinnelle, belle demeure des 17 et 18me siècles, détruite en 1902 lors de l’éruption de la montagne Pelée.

Les jardins structurés en vastes terrasses présentent ainsi toutes les caractéristiques du classicisme développé au cours de cette période dans les propriétés aristocratiques métropolitaines. Les ouvrages maçonnés participent pleinement à la composition : balustrades couronnant le mur de soutènement de la terrasse antérieure, bel escalier en fer à cheval intégrant un nymphée reliant les plateformes postérieures.

Des très beaux arbres magnifient cet ensemble : albizia caraïbe majestueux, palmiers talipots aux troncs tressés, sans oublier le caoutchouc gigantesque plus près de la distillerie.

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Le Thirly créole d’Évelyne

j-d-m-18Derrière la maison familiale, le jardin d’Éveline s’étire sur un terrain accidenté jusqu’à un pré ou paissent quelques moutons en contrebas d’un abrupt.

C’est un de ces jardins vivriers créoles qui marie le bien-être des plantes, légumes, fruits, herbes condimentaires et médicinales, avec celui des animaux domestiques (et plus encore car les lapins et autres cabris attendent eux aussi les caresses l) et celui des êtres humains.

On v découvre. dans un décor arrangé dans les tons de rouge des cordylines et des crotons, des variétés rares comme la sapotille. le shadeck, le giraumont grimpant, la prune d’Espagne, sans oublier le Richeria Grandis aux vertus aphrodisiaques (mieux connu sous son nom vernaculaire de «bois bandé»).

C’est un jardin charmant qui dans son désordre apparent recèle bien des richesses.

Ouverture exceptionnelle sur Rendez-vous : Tél. 0696 84 60 04
Rendez-vous aux jardins

Accès : par Fort de France: prendre la route de Redoute, 20 mètres
après la croisée Abricot. prendre l’entrée Rosière n°1.

Par le Lamentin : Prendre la route de Palmiste, passer devant l’école de Gondeau Saint-Joseph, 20 mètres après la croisée Abricot, prendre l’entrée Rosière n°1

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Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des racistes

A Madiana

— Par Franck Nouchi —

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Plus de trois millions d’entrées en deux semaines ; 32 % de part de marché : Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, le film de Philippe de Chauveron, fait actuellement exploser tous les compteurs du box-office français. Accueil critique ? Inexistant, aucune projection de presse n’ayant précédé sa sortie. Bouche-à-oreille ? Exceptionnel, à tel point que les deux plus gros succès du cinéma français, Intouchables (19,44 millions d’entrées) et même Bienvenue chez les Ch’tis (20,48 millions) ne paraissent pas hors d’atteinte.

Visible sur Internet, l’efficace bande-annonce laisse présager le pire : 1,58 min de clichés raciaux ou racistes, on ne sait trop, en tous genres. Quel est donc ce film qui fait salle comble aussi bien à Paris qu’en régions ? Un ersatz cinématographique des thèmes chers au Front national ? L’affaire est plus compliquée.

Claude Verneuil, catholique, gaulliste et notaire de son état, et madame vivent dans une splendide maison de maître à Chinon, en Indre-et-Loire. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles si trois de leurs quatre charmantes filles n’avaient eu la malencontreuse idée d’épouser l’une un Arabe musulman, l’autre un juif séfarade, la troisième un Asiatique, vraisemblablement d’origine chinoise.

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Ballade de merci

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François Villon (1431-1463)

A Chartreux et à Célestins,
A Mendiants et à Dévotes,
A musards et claquepatins,
A servants et filles mignottes
Portants surcots et justes cottes,
A cuidereaux d’amour transis,
Chaussant sans méhaing fauves bottes,
Je crie à toutes gens mercis.

A fillettes montrant tétins,

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L’incroyable engouement pour le coloriage chez les adultes

—Par Caroline Piquet —

coloriageFacilitant concentration et détente, les coloriages pour adultes sont la nouvelle panacée anti-stress, selon les éditeurs. Un véritable phénomène de société et de librairie, puisque les ventes des carnets et des posters s’envolent.
Tous les moyens sont bons pour se détendre. Quand certains choisissent le tricot, les sudokus ou les mots-fléchés, d’autres optent pour des activités de… coloriage! Si ce passe-temps peut paraître enfantin, il est pourtant de plus en plus plébiscité par les adultes qui recherchent un moyen de se vider la tête. Estampillés «anti-stress», «bien-être par l’expression artistique» ou «art-thérapie», ces ouvrages se vendent comme des petits pains depuis deux ans, selon les éditeurs.

Tout a commencé en mai 2012, quand les éditions Hachette Pratique ont publié leur premier livre ‘100 coloriages anti-stress’. «Les ventes se sont envolées et nous avons été très surpris», se souvient Anne Le Meur, responsable du pôle de référence chez Hachette Pratique. La recette de ce succès?

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Le Théâtre de l’Histoire pour le peuple martiniquais

Billet à Mme Joachim Arnaud de la CGTM et à M. José Alpha du Théatlari

— Par Gontran Dumaison —theatre_de_lutte-5

D’abord il faut que je vous dise, Mme Joachim Arnaud et M. José Alpha, que je suis ému et satisfait de l’initiative que vous avez prise de raconter l’histoire du syndicalisme en Martinique à l’occasion du 1er mai 2014. Parce que pour la première fois, les syndicats montrent combien il est important d’associer l’histoire des luttes ouvrières à l’action culturelle. L’enceinte de la Maison des syndicats a été excellent parce que notre « Maison du peuple » est bien le lieu symbolique des rassemblements des combattants autour du théâtre… des opérations. Çà, je l’ai bien apprécié comme beaucoup d’autres personnes présentes.
Votre choix a été bon de créer pendant trois jours la réflexion avec la jeunesse martiniquaise, les seniors que je suis et tous les Martiniquais, sur les luttes, les victimes et les victoires qui ont jalonné ce siècle de revendications sociales et politiques. Pour la première fois, Il fallait raconter ces affrontements permanents entre les ouvriers, les travailleurs, les chômeurs, avec « les possédants ».

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L’Habitation Beauséjour

j-d-m-10bBeauséjour est l’une des plus anciennes habitations sucrières de la Martinique. Elle conserve la maison de maître en bois reconstruite, en 1820, la cuisine extérieure construite en pierre, la chapelle et la rue « case-nègres ».

Dans les années 1930, Marie de Lucy de Fossarieu commandite un jardin en terrasses de style classique autour de la maison de maître. La grande terrasse antérieure, ombragée de vénérables manguiers,-domine l’ancien poulailler et potager que l’on rejoint par un escalier de pierre ménagé dans le mur de soutènement.

Derrière la maison, l’ancienne parcelle cultivée en canne à sucre a laissé place à trois terrasses, les deux premières séparées par un muret et également reliées entre elles par des escaliers de pierre, Ces deux espaces sont plantés de hauts palmiers royaux qui les structurent par leurs alignements et parsemés de lataniers. fougères arborescentes, rocouyer, bambou, héliconia, ainsi que  les fleurs inhabituelles en milieu tropical comme les hortensias bleus.

Le réseau hydraulique ancien est conservé et la restauration projetée du canal d’amenée de l’eau captée dans la Grand Rivière, permettra aux bassins et fontaines de retrouver vie.

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Le Jardin de la chaudière

j-d-m-14Le jardin de la Chaudière s’étend entre maison et rivière qui le borde en contrebas tandis qu’un ruisseau le festonne en amont. C’est un jardin composite patiemment aménagé et qui aujourd’hui âgé de dix ans. affirme sa maturité.
Son épine dorsale est latérale : une haie de splendides spécimens de palmiers multipliants forme la limite entre deux espaces très différents d’aspect et d’ambiance. L’un, très abrité ou prospèrent les roses de porcelaine et les vanilliers, le second très ouvert dans lequel s’épanouissent des arbustes plantés de façon aléatoire : alpinias rouges, roses et blancs, touffes de fougère et de cannes, palmiers rouges, roucou…

Au-delà se développe un verger où l’on trouve réunis, sous l’autorité tutélaire d’un vieux châtaignier, poivriers, cacaoyers et plusieurs variétés de caféiers, Sans oublier quelques rares d’orchidées qui sont merveilles.

Ouvert toute l’année
Tél. 096 52 34 47
restaurant-la-chaudiere@orange.fr

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An Griyav La

j-d-m-17Le site d’implantation de ce jardin créé.au sein d’une exploitation agricole, fruitière (goyave), bovine et ovine, est celui d’une ancienne habitation sucrière. Les anciens champs de canne sont aujourd’hui plantés de goyaviers tandis que la voie ferrée et la coulisse qui permettaient le transport des fagots de canne vers l’usine située au Robert, sont les chemins qui structurent l’espace de promenade.

Un somptueux fromager marque l’entrée dans l’univers tropical dont on découvre la prodigalité extraordinaire en fruits et fleurs. Une allée qui monte en pente douce, domine peu à peu le vallon planté en contrebas. Elle est bordée, en alternance avec des plantes d’ornement. palmiers multipliants, alpinias, balisiers, oiseaux de paradis, de toutes les sortes d’arbres fruitiers tropicaux : orangers. goyaviers, cachimans. pruniers de Cythère, amandier pays, châtaignier. arbres à pain, tamarin des Indes et pays et d’autres encore.

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Théâtre de l’Histoire : sé linité travayé ki fos travayé

— Par Roland Sabra —

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Le 30 avril et le 1er mai dans la cour de la Maison des syndicats à Fort-de-France José Alpha a présenté avec cette fougue, cette énergie parfois brouillonne mais toujours pleine de générosité et d’humanité qui le caractérisent, une page documentaire et épique d’un siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique. Ils étaient des douzaines sur le grand plateau central et sur les deux plus petits et adjacents à nous faire revivre de manière stylisée et synthétique quelques-unes des pages parfois glorieuses, souvent tragiques qui constituent la mémoire des luttes pour l’émancipation qui jalonnent l’histoire de la Martinique. Pour éviter d’avoir à tomber dans la lourdeur d’un récit linéaire quelque peu fastidieux le travail présenté prend la forme d’un dialogue serré entre l’hier et l’aujourd’hui. Ainsi à la grève de 1870, évoquée tout au début du spectacle, est associée, habilement l’attitude dilatoire de la Justice face à une demande de référé sur l’asphyxie des populations par les gaz d’épandage.

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Las Palmas

j-d-m-16Ce n’est pas un véritable jardin mais il en a bien des vertus cet espace planté de palmiers qui sont autant de pièces de collection !

La première vertu est sans doute de permettre l’évasion. La promenade qui se fait sans tracé et donc au gré de l’humeur de chacun, est une invitation au voyage sur les continents d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. ll nous est donné de passer sous les ombrages de ces tiges (stipes) portant des palmes de différentes formes et couleurs (du vert profond au bleu argenté), partant du pied ou très haut perchées au sommet, à la « peau » tressée, annelée, zébrée, hérissée d’épines.

Georges Pastel apporte tous les soins nécessaires à leur embellissement et agit pour la sauvegarde d’espèces endémiques â la Martinique menacées par l’urbanisation.

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