Le volet économique du « contrat de législature » du Nouveau Front populaire (NFP) n’est pas véritablement un programme détaillé. On n’y trouve pas de données chiffrées, ce qui peut s’expliquer par la brièveté de la campagne. Toutefois, ce contrat présente diverses actions planifiées selon un calendrier en trois phases : dans les deux premières semaines, les cent premiers jours, et le reste de la législature.
Cette division chronologique permet de hiérarchiser les priorités et de poser les bases de décisions plus profondes. Ainsi, ce projet conserve une ambition de transformation, en tenant compte de la situation politique et sociale nécessitant en premier lieu de réparer un pays soumis à la violence néolibérale depuis près de quinze ans.
Soutien au niveau de vie
La première étape peut être qualifiée de « défensive », visant à mettre fin à la violence néolibérale de l’ère Macron par des mesures de protection et l’annulation de certaines réformes. Ainsi, la réforme des retraites de 2023 et la réforme de l’assurance-chômage seront abrogées (les trois réformes précédentes ne sont pas mentionnées).
La protection passera par une tentative de maîtrise de l’inflation par le « blocage des prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants ».