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« Tous créoles » organise un débat difficile mais salutaire

— Par Roland Sabra —

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Autour du livre « Le Sanglot de l’Homme Noir » d’Alain Mabanckou

La conférence d’Alain Mabanckou qu’il avait intitulée «  Pour en finir avec le sanglot de l’homme noir » et qui s’est tenue le 14juin à l’hôtel Batelière a été animée. Le conférencier dans une logique d’échange courtois a rappelé qu’il avait écrit son livre pour le premier de ses fils né à Paris et qui n’était jamais allé en Afrique. Il voulait l’amener à réfléchir sur une identité construite dans l’autonomie et non assujettie aux discours des autres. Il l’invitait, entre autres thématiques, à s’interroger sur la participation des africains à la traite négrière. Toute une partie des contresens qui ont accompagné la parution du livre tient à l’oubli de ce destinataire initial. Ce livre était donc destiné aux africains. « Un livre destiné surtout et avant tout aux noirs d’Afrique.» dira-t-il. C’est un peu comme les histoires juives, elles n’ont pas du tout le même sens quand elle sont racontées par des juifs à la sortie de la synagogue ou par des antisémites dans une cellule du FN.

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Rideau ! Sur une déception.

— Par Roland Sabra —

chanteuse_lyriqueAu théâtre A. Césaire de Foyal, la dernière pièce de la saison très en deçà des attentes.

Une bonne idée, même chevillée au corps ne suffit pas à faire un bon spectacle. « Rideau! » en fait la démonstration. Le travail de Gladys Arnaud sur un texte de Laurent Bernat, aussi intéressant soit-il manque un peu de souffle. Ce qui est un comble pour un opus qui se situe entre chant et théâtre.
Restée, pendant la représentation, dans la loge de théâtre d’une célèbre chanteuse de boléro, son habilleuse laisse se dérouler de façon rétrospective le fil des circonstances et des sentiments qui l’ont conduit à renoncer à sa propre carrière pour s’attacher corps et âme à l’artiste. Sujet magnifique qui convoque une myriade de sentiments contradictoires; admiration, partage , dévouement, amour, sacrifice, haine, rancœur et jalousie. « Elle », c’est le nom de l’habilleuse, fredonne les airs de boléros, les chante, se glisse dans les habits de scène, s’imagine prendre la place de la vedette et donc inconsciemment l’éliminer, peu avant que celle-ci ne soit victime d’un malaise sur scène.

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Melaza : une révolution sucrière privée de saveur

— Par Myriam Barthélémy —
melaza-2Melaza est le 1er long métrage de Carlos Lechuga, jeune réalisateur cubain. Ce dernier nous dépeint avec une réelle authenticité ce qu’est Cuba aujourd’hui. Le film nous plonge directement dans la vie d’un jeune couple Aldo et Monica qui vit tranquillement dans un petit village du nom de Melaza, où le temps semble s’être arrêté. Elle, veille tous les jours sur une usine de sucre désaffectée du village et son compagnon Aldo est instituteur et doit s’efforcer de travailler dans des conditions d’une extrême précarité, à commencer par l’enseignement de la natation dans une piscine sans eau.
Le couple vit entouré de la fille de Monica et de sa mère sur fauteuil roulant, dans une impécuniosité permanente, comme c’est le cas de nombreux cubains. Pour tenter de «joindre les 2 bouts » ils louent leur lieu de vie pour quelques pesos à un couple illégitime.

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« Pour en finir avec le sanglot de l’Homme noir », conférence-débat organisée par « Tous créoles »

Le 14 juin 2014 à 11h Hôtel Batelière  à Schoelcher

mabanckouJe suis noir, et forcément ça se voit. Du coup les Noirs que je croise à Paris m’appellent ‘mon frère ‘. Le sommes nous vraiment ?
Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais, et un Noir né dans le Xème arrondissement, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être constamment réduits ?
J’ oublie évidemment la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation – traite négrière, colonisation, conditions de vie des immigrés…
Car par-delà la peau, ce qui les réunit, ce sont leurs sanglots.Je ne conteste pas les souffrances qu’ont subies et que subissent encore les Noirs.
Je conteste la tendance à ériger ces souffrances en signes d’identité.
Je suis né au Congo Brazzaville,j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passeport français et d’une carte verte. Qui suis-je ?J’aurais bien du mal à le dire. Mais je refuse de me définir par les larmes et le ressentiment.
Alain Mabanckou a reçu le prix Renaudot pour Mémoires de porc-épic en 2006 (Le Seuil) .

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« Mangroove festival »

 

mangroove_fest-1Samedi 14 juin, à la Ferme Perrine au Lamentin, à partir de 18 heures.

L’association a tout repris en main, côté organisation. « Notre but, c’est de promouvoir la musique blues, pop-rock et de permettre à des groupes locaux de se produire. On veut proposer ce style, avec des groupes locaux, qui tournent déjà un peu partout dans l’île » . Les organisateurs espèrent atteindre les 600 personnes, comme l’an passé.

QUATRE GROUPES SUR LA GRANDE SCÈNE, DEUX SUR LA PETITE
Au total, six groupes se succéderont durant cette soirée.
1- Flo’s Jig Saw (un trio blues, avec un jeune d’une quinzaine d’années) remplacera Krazy Kats, absent pour raison de santé.
2- Swingsa (jazz-swing ), qui a participé au Tremplin Zik’la / Un véritable voyage musical : départ Jazz-swing, terminus e fusion funk, électro, hio-hop…
3- Fetish Heads (blues rock) Les six musiciens distillent un son chaud et suintant comme un vieux 33 tours. Wild rythm and hot blues
4- Sex Toyz (hard-rock), dont ce sera l’un des derniers concerts pour cause de départ de son chanteur québecois. Un concentré intense de rock n’ roll et de métal.

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« Black Coal » de Diao Yinan : un polar à l’encre de Chine

— Par Alexis Campion —

black_coalLe film, primé à Berlin, orchestre une plongée fascinante dans une modernité insaisissable.

Ours d’or (meilleur film) et d’argent (meilleur acteur) au festival de Berlin cette année, Black Coal part d’un fait divers sordide : la découverte des membres épars d’un même corps, dans des carrières minières aux quatre coins de la Mandchourie. Observé avec une patience dérangeante mais pas vaine, cet événement nous installe d’emblée dans les deux dimensions qui font la grandeur de ce film remarquable.
« Aucune histoire n’est jamais fictionnelle »

Car si d’une part on entre dans le regard de l’inspecteur Zhang, celui qui va mener cette enquête contre vents et marées, parfois au péril de sa vie, de l’autre on ne lâche jamais la vision du cinéaste Diao Yinan sur la Chine d’aujourd’hui, épatante quand elle se fait tout à la fois sociale, documentaire et clairement artistique.

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Rideau ! Une pièce de Laurent Bernat, d’après une idée originale de Gladys Arnaud

—  Par Christian Antourel —

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Jeudi 12 – Vendredi 13 – Samedi 14 Juin 2014 à 19H30 Théâtre  A. Césaire Fort-de-France

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La recherche de l’expression

L’habilleuse d’une fameuse chanteuse de boléro s’active aux derniers détails de son prochain concert. Elle lui voue une passion sans borne, mais éprouve aussi une sourde et secrète rancœur vis à vis de celle pour qui elle a sacrifié sa propre carrière d’artiste. Alors elle se prend à rêver tout haut elle fredonne et déclame ses boléros, s’identifiant a sa vedette dans des sentiments équivoques.

Le boléro crée un espace émotionnel aux consonances d’amours tourmentées, contrariées, voire sublimées. Son rythme souvent syncopé et les mots d’un cœur mis à nu disent si bien toute l’exaltation et la rancœur ressentie de l’habilleuse. Le boléro c’est donc cette ambiance qui mène la pièce de bout en bout. Aussi spécifiquement théâtrale soit-elle, cette pièce n’en demeure pas moins perméable à une logique que l’on pourrait qualifier de « picturale. » Et ce à deux niveaux indissociablement imbriqués. En accentuant une dimension transformationnelle et philosophique, certes liée à l’acte théâtral, la mise en scène exprime d’une part son souhait de soumettre l’œuvre à un régime de représentation.

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13 juin : Journée Martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple

violences_couple_ufmCommuniqué de l’UFM

Il y a 9 ans, le 13 juin 2005 …
Il y a 9 ans, le 13 juin 2005, Sandra était arrosée d’essence et brûlée vive devant son lieu de travail, par son ex-compagnon, à 7 heures du matin, en plein centre-ville de Fort de France. Elle devait décéder quelques jours plus tard.

L’émotion provoquée par cet horrible assassinat a touché toute la population martiniquaise.
Des manifestations ont rassemblé des centaines de femmes et d’hommes qui disaient « plus jamais ça ».
L’Union des Femmes de la Martinique proposait alors que le 13 juin devienne Journée martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple, en mémoire de toutes ces femmes assassinées en Martinique, pour toutes ces femmes qui ne peuvent vivre en toute liberté.

Mais ces réactions de condamnation face à la férocité de la violence masculine sexiste, ont-elles fait évoluer les mentalités et les agissements ?
–       8 autres femmes ont été tuées après cet acte barbare par leur compagnon ou ex-compagnon.
–       Ces meurtres ne doivent pas occulter les centaines de femmes, dont  beaucoup souffrent en silence ou sont contraintes à se taire de peur de représailles qui sont encore victimes au quotidien de violences dans ce couple, qui au lieu d’être un lieu d’épanouissement, représente un lieu de souffrance.

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« Pa rété san di ayen Sé zafè nou tout ».

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13 Juin Journée martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple. « Culture Égalité » association féministe

La violence faite aux femmes n’inclut pas toujours de la violence physique
L’éventail des types de violence va des insultes à des blessures corporelles extrêmement graves, voire même au meurtre. Le but de l’agresseur est d’utiliser son pouvoir physique, économique ou tout autre pouvoir afin de dominer la victime et de faire en sorte qu’elle soit dans une position d’impuissance. La violence faite aux femmes peut se manifester sous l’une ou deux ou plusieurs des formes suivantes…
violence psychologique
Commentaires, insultes ou sarcasmes humiliants traitant la victime de nulle, paresseuse, grosse, laide ou stupide, lui dicter comment elle doit s’habiller, menacer de se suicider ou de lui enlever les enfants, la surveiller, être jaloux sans fondement, l’empêcher de voir sa famille ou ses ami(e)s, maltraiter l’animal de la maison, détruire des objets précieux ou à valeur sentimentale.
abus économique
Retenir ou prendre l’argent de la victime, dépenser de façon frivole alors que les enfants ont besoin de choses nécessaires, faire tous les achats importants, l’empêcher d’avoir accès aux comptes en banque et l’empêcher d’obtenir ou de conserver un emploi.

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Allo, allo! La métropole ?

Tribune

— Par Nicole Sallaber —
allo_metropole-2La France a connu la Révolution française, la fin de l’Esclavage et Mai 68. L’Homme a donc la capacité de s’exprimer lorsque les limites de sa patience et de sa dignité sont atteintes.
Mais il semblerait que les grands soulèvements qui ont marqué l’Histoire soient terminés!
Que l’on soit département d’outremer ou continental, la France n’a-t-elle pas le devoir de gérer tout son territoire en appliquant sa devise : Liberté, Égalité, Fraternité ?
Chaque département ayant ses spécificités, c’est donc à l’État français de se donner les moyens de compenser les différences de logistique tout en préservant les différences spécifiques de chacun.
Mais la France s’est toujours désintéressée de ses Outremers les laissant s’embourber dans leur isolement.
Et alors qu’elle ne sait gérer qu’à moitié ses territoires lointains, elle décide d’en rajouter un autre : Mayotte!

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Le monde de la bande dessinée en ébullition

dessinateurs748 auteurs de bande dessinée ont adressé une lettre ouverte à la Ministre de la Culture dans laquelle ils dénoncent une réforme injuste pour leur retraite. Nous en publions des extraits ainsi que la liste de quelques-uns des principaux signataires.
« Depuis des années, sans bruit, sans révolte, nous survivons par passion pour notre métier, pour nos histoires et ceux qui les lisent, mais aujourd’hui, nous voyons notre fin approcher et nous refusons de nous y résigner. En mars dernier, à l’occasion du Salon du Livre de Paris, le Conseil Permanent des Écrivains avait tiré la sonnette d’alarme, exposant de nombreux motifs d’inquiétude sur l’avenir immédiat de notre profession. À cela s’ajoute la paupérisation croissante qui frappe les auteurs, que ce soit au travers
des baisses d’avances ou de pourcentages, ou par l’apparition de formules numériques illimitées qui ne rémunéreront personne, sinon les diffuseurs.

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Les prix à la consommation aux Antilles-Guyane

inflationAux Antilles-Guyane, entre 1998 et 2013, les prix à la consommation ont évolué au même rythme que ceux de la métropole. Toutefois, la Guyane se démarque des Antilles par une inflation un peu moins élevée. Á partir de 2005, les prix de l’énergie ont fortement augmenté avec une répercussion mécanique sur le coût du transport. Dès 2007, le secteur alimentaire connaît également une période fortement inflationniste. Aux Antilles-Guyane, l’écart entre l’inflation subie par les ménages modestes et aisés reste faible. Mais des disparités entre les fonctions de consommation existent. En effet, la hausse des prix alimentaires affecte davantage les ménages modestes tandis que les ménages aisés sont plus concernés par le renchérissement des prix des transports. Les prix aux Antilles-Guyane sont dans l’ensemble plus élevés qu’en métropole. Les prix des produits alimentaires, contribuent largement au sentiment de vie chère.

Les prix de l’alimentation pèsent sur le sentiment de vie chère
Les produits alimentaires sont beaucoup plus chers dans les DFA. C’est le poste de consommation où l’écart de prix avec la métropole est le plus grand. Comme l’alimentation représente une part importante du budget des ménages, les prix des produits alimentaires contribuent largement au sentiment de vie chère, en raison du caractère quotidien de ces achats.

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Brésiliens, renversez la Coupe du monde

— par Jérôme Latta —
fifa_world_cupe_2014Suscitant quelque scandale, le président de l’UEFA Michel Platini, candidat à la présidence de la FIFA avait donc, il y a quelques semaines, appelé les Brésiliens à « se calmer » et à « attendre un mois » avant de revendiquer, réinterprétant à sa façon la notion de trêve olympique. L’irritation du dirigeant trahissait certainement autant son inconcevable désinvolture que la crainte de ses pairs de voir leur événement « gâché ». Pourtant, que craignent-ils? La probabilité d’une situation si insurrectionnelle qu’elle compromettrait le déroulement du tournoi reste improbable à ce jour: s’ils ont peur, c’est évidemment pour eux-mêmes.

LA FIFA DANS UNE POSITION INTENABLE

Dans les jours qui précèdent une Coupe du monde, il est d’usage de s’interroger sur les forces en présence, sur les potentiels vainqueurs, sur les joueurs que le tournoi glorifiera. Cette fois l’incertitude porte aussi sur la tenue de l’événement lui-même, sur ce qui va se passer autour de lui – au-delà de l’enceinte de stades et des « fanzones ». Nous voici à la veille du Mondial le plus incertain de l’histoire, et pas pour des raisons sportives.

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La motion de soutien aux professeurs Célimène et Logassah et la réponse de C. Mencé-Caster.

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               A la suite des mesures de suspension d’activités avec maintien du traitement prises à l’encontre des deux principaux responsables du CEREGMIA une motion de soutien aux personnes incriminées circule. Elle fait valoir le «travail considérable» et la «qualité de [l’] engagement humain» du Directeur et de son adjoint qui auraient permis «le rayonnement intellectuel du CEREGMIA» au niveau international.

En d’autres termes il y a peut être eu détournements d’argent public, peut-être de la corruption, mais c’était pour la bonne cause. La fin justifierait-elle les moyens ?  La fin ne dépend-t-elle pas en dernier ressort des moyens qui l’ont déterminée? Qu’il y ait parmi les signataires des personnalités connues pour leurs enseignements rigoureux sur la morale, notamment en politique, illustrerait donc l’adage populaire qui dit : «Ce qu’on ne sait pas faire, on l’enseigne»

L’instance judiciaire ne s’est pas encore prononcée et on peut raisonnablement parier sur un enlisement des procédures en cours. Beaucoup d’«affaires» du passé qui mettaient en cause des responsables économiques ou politiques se sont perdues dans les sables mouvants qui séparent l’outremer de la « métropole ».

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Ceregmia : Soyons sérieux !

— Par Patricia Braflan-Trobo —

uag_ceregmia-2Pour avoir siégé pendant plusieurs années au conseil d’administration de l’UFR droit et sciences économiques de Fouillole, l’affaire UAG-CEREGMIA, mais surtout la communication autour de cette affaire, ne cesse de m’interpeller.

L’UAG fonctionne avec plusieurs instances paritaires (voir lien en fin de texte) qui au total regroupent plus de 100 membres. Les enseignants chercheurs et assimilés sont majoritaires dans ces instances.

Il est aussi à noter que les conseils fonctionnent avec des réunions. Réunions avec ordres du jour et documents envoyés à l’avance pour prise de connaissance préalable, discussions en assemblée, questions, expression des avis, réserves ou recommandations et vote. Tout cela est consigné dans les procès-verbaux.

Comme dans tous ces conseils ceux qui siègent peuvent ne pas prendre part au vote, voter pour ou contre, s’abstenir ou donner des procurations.

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Fête de la musique au Théâtre A. Césaire à Foyal , à Schoelcher, aux Trois-Îlets, aux Anses d’Arlet, etc.

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Le samedi 21 juin 2014 à 19h30 au théâtre Aimé CESAIRE

CHORALE CHANTESOLEIL
Chansoleil est une chorale laïque, sous un régime associatif loi 1901, exclusivement a capella.
Notre but est de promouvoir ce type de chant, à découvrir au travers de notre répertoire très éclectique, balayant tous les styles musicaux.
C’est ainsi que depuis 11 ans, une trentaine de choristes se réunissent et chantent sous la houlette de Sandrine LIGER, chaque vendredi soir, au Centre Emma Ventura.
Nous organisons depuis 5 ans un concert spécial, appelé Nuit Enchantée qui regroupe plusieurs groupes vocaux et chorales autour d’un même thème et d’une même exigence : faire découvrir la beauté et la variété du chant a capella.
Nous chantons également régulièrement pour nos ainés, dans les maisons de retraite, et plus spécialement à Emma Ventura, dans les étages, pour « faire venir la musique » à ceux qui ne peuvent plus se déplacer…

Programme
(reprenant le thème de la dernière Nuit Enchantée : Enfance & Musique)

1. Berceuse des Grandes Antilles
2. Berceuse russe
3. L’enfant au tambour
4. Croisade des enfants
5.

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Un sommet sans précédent sur le viol en temps de guerre

— Par AFP —
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blobul1ePlus de cent pays se réunissent à Londres sous l’égide d’Angelina Jolie et de William Hague pour sensibiliser à ce mal souvent dissimulé dans les conflits.

L’actrice Angelina Jolie et le chef de la diplomatie britannique William Hague ouvrent mardi à Londres un sommet « sans précédent » sur les violences sexuelles pendant les conflits et l’utilisation du viol comme « arme de guerre ». La star d’Hollywood, ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, et le ministre britannique vont présider jusqu’à vendredi le plus grand événement jamais consacré au sujet. Il réunit des délégations de plus de cent pays, représentants gouvernementaux, ONG, religieux, experts militaires et juridiques, associations humanitaires et membres de la société civile.

Seront présents 48 ministres des Affaires étrangères, mais aussi ceux qui étaient et continuent à être en première ligne : des victimes, des témoins et des acteurs sur le terrain, tel le gynécologue-obstétricien congolais Denis Mukwege, qui soigne les femmes violées en République démocratique du Congo (RDC).

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Le Baccalauréat, deux cents ans d’histoire

Les candidats seront plus de 600 000 à passer le baccalauréat cette année, ils n’étaient lors de la première promotion en 1809, que… 39

baccalaureat

— Par Pierre Ropert —
Pour chaque étudiant qui l’obtient, le baccalauréat sonne comme une victoire. Plus qu’un diplôme, il marque quasiment aujourd’hui le passage à l’âge adulte, tant son obtention coincide avec l’âge légal de la majorité. Etymologiquement, le mot baccalauréat a pour racine la locution latine “bacca laurea”, c’est-à-dire “la couronne de laurier”. Il s’agit de la corono triumphalis, la couronne triomphale, distinction honorifique symbolisant la gloire de son porteur. En latin tardif, il devient « baccalaureatus » et prend pour signification « degré de bachelier donné dans les universités ».

La racine du mot « bachelier », quant à elle, diffère. Jusqu’au XVIIe siècle, avant que sa signification évolue, le bachelier n’est autre que le “jeune noble aspirant à devenir chevalier”.

Les origines étymologiques du diplôme, qu’il s’agisse de locutions latines ou d’Ancien Français, lui confèrent presque une dimension épique. On est loin d’une épreuve où l’on se contente de réciter des connaissances acquises.

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« Albertine Etifier (1900-1982) ou la trajectoire d’une petite-fille d’esclaves au service de l’instruction publique en Martinique »

Le mardi 17 juin à 18h aux Archives départementales

— Conférence animée par Caroline Bruch —

ecole_normale_martiniqueEn France, l’acte de naissance réel de l’École Normale prend corps avec la loi Guizot en 1833. Même si la loi ne concerne que les départements métropolitains, la Martinique veut aussi posséder son «École Normale». Le cheminement de cette construction durera cent ans. D’état embryonnaire, longtemps dénommé «cours normaux», elle n’achèvera sa véritable existence qu’au milieu du XXe siècle, dans un espace autonome chargé de symboles. On retrouve dans cet écrit les pères et mères fondateurs de l’Instruction Publique en Martinique. De condition plus que modeste, petit-fils ou petite-fille d’esclaves, leur courage et leur vaillance vont les transporter au-delà de l’océan.

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Décès de Maya Angelou, poète, proche de Martin Luther King

Hommage par Alain Nicolas
maya_angelouParler de Maya Angelou c’est évoquer toute une époque de l’histoire politique et culturelle des États-Unis. Proche de Martin Luther King, militante des droits civiques, elle était aussi une artiste investissant tous les domaines, chant, danse, théâtre, cinéma, littérature. Maya Angelou « est morte paisiblement chez elle », à 86 ans, a expliqué sa famille.
Née Marguerite Ann Johnson le 4 avril 1928 à St-Louis (Missouri), la jeune africaine-américaine « expérimente très tôt la brutalité de la discrimination raciale ». Adolescente, elle étudie la danse et le théâtre à San Francisco où vit sa mère. Jeune mère célibataire, elle multiplie les petits boulots avant de partir en tournée en Europe avec l’opéra « Porgy and Bess ».Elle étudie la danse contemporaine avec Martha Graham, danse avec Alvin Ailey, enregistre son premier album en 1957 avant de partir pour New York où elle monte sur les planches pour jouer notamment du Jean Genet.

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« Césaire, Neruda, Tagore » : Pour un univers réconcilié

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint –Auret —

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LE DOCUMENTAIRE INTIMISTE

Grandiose, l’exposition consacrée par l’UNESCO à Tagore, Neruda, et Césaire, et que propose la Ville de Fort-de-France sur le parcours de ces trois figures emblématiques et humanistes. Vaste, chronologique thématique et pédagogique, elle permet de saisir la variété de leurs actions diffusées de part le monde et donc de sortir des a priori. Car si leur œuvre est connue, il fallait faire honneur aux hommes qu’ils ont été et à l’exemplarité des faits d’armes qui ont fait leur glorieuse réputation. Après un rappel de leur identité, qui donne d’emblée le ton, on (re) découvre de panneaux en panneaux la fresque humaniste qui les unit aujourd’hui. Il était très ambitieux, ou plus simplement normal d’établir cette relation, et il ne faut donc pas craindre la saturation ni le survol. C’était le risque de l’exercice, mais l’exposition mérite absolument une petite échappée du côte du Théâtre Aime Césaire. Où que le regard se porte, on se sent pris dans les strates du temps, toujours visibles. C’est ce qui fait l’incomparable charme de cette exposition.

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Projet de comédie musicale SEGPA-DRASED

orfeo_negroProjet financé par le Fond Social Européen
Collège Mont des accords – St Martin
Année 2013/14

Ce projet financé par le fond social européen répond à la volonté de l’éducation nationale de proposer aux élèves les plus “décrocheurs” du système scolaire, des activités autres que celles du cursus habituel, pour leur redonner confiance en eux mêmes et ainsi le goût d’apprendre.
Madame Confiac, chef d’établissement et Mme Dormoy qui s’occupe de ce type d’élèves au collège du Mont des accords ont eu l’idée de contacter Denis Thuleau ( artiste plasticien qui a mené en 2012-13 le projet “Art du recyclage” dans les écoles primaires de St Martin) pour élaborer un projet basé sur l’art.
Ce dernier a répondu positivement en proposant de monter un spectacle vivant dans le genre comédie musicale base sur le film “Orfeu negro”. Il s’est alors entouré des artistes locaux suivants pour mener à bien ce projet:
Artistes intervenants
Choisy Cindy – costume
Le masque, la peinture textile, la récupération, le détournement, la création d’un personnage par son costume.
Moreno Sebastien – théâtre
Expression corporelle et orale, l’écriture de textes, la théorie du jeu, l’adaptation de texte originaux.

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14°N 61°W – CiNémAtYpic!

cinematypic-400Espace d’art contemporain 14°N 61°W poursuit  en 2014, ses résidences audiovisuelles et invite Yusi Etiman & basso berlin pour 6 mois de projection de films inédits..
projection de films atypiques, cinéma d’auteur, d’art et d’essai en V.O sélectionnés avec Yusi Etiman (basso berlin)
tous les 15 jours, le mardi!
avec / with basso berlin & l’association art unlimited
projection à 20.30/screening at 8.30pm

Prochain rdv: mardi 17.06.2014

Synopsis

Meteorango Kid, Herói Galático (1969), est un film plein de symboles.. Il peut provoquer l’étonnement, le rire et le dégoût et parler de choses un peu plus graves..
Le mouvement underground du cinéma de Bahia à la fin des années 60 a révélé beaucoup de réalisateurs intéressants. André Luiz Oliveira était l’un d’eux. Diplômé de l’école de cinéma UFBA, André est rejoint par les acteurs marginaux du théâtre, du cinéma d’avant-garde et par Novo Baianos (groupe de rock) avec qui il va réaliser un film au sujet de la révolte de la jeunesse de la classe moyenne.
Au centre de tout cela, Lula (Luiz Antônio Martins), un étudiant d’université, le jour de son anniversaire.

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Le respect de l’amour (6)

Une vie du Sénégal à la France par Djenaba DIALLO & Michel PENNETIER

djebabaSuite de l’épisode 5

Chapitre II

Les amants de Dougouké

6ème épisode

Djenaba est revenue à Dougouké. Elle est en deuil de l’enfant et d’elle-même, de la vie rêvée, mais convalescente. Les blessures guériront, elle le sait. La maladie de la dépression est presque inconnue en Afrique. On peut souffrir immensément, mais il y a sur ce continent une réserve d’énergie vitale qui semble inépuisable. Djen a une foi simple et profonde, tout vient du Tout-Puissant, il donne et il prend. Elle n’a ni amertume, ni haine, elle n’accuse personne, ni elle-même. Elle est certes au plus profond dans la solitude avec sa souffrance, mais il y a toujours les autres autour d’elle, la solidarité tacite du groupe et elle le rejoint tout naturellement. Le travail ne manque pas à la maison et c’est une sorte de thérapie. Elle aide sa mère aux tâches ménagères, elle se lance dans la couture et le crochet et apprend le savoir-faire en lisant « Femme actuelle ». Son père, voyant sa dextérité – « Djenaba a douze métiers dans ses dix doigts », lui achète une machine à coudre.

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L’Union des Femmes de Martinique fête cette année ces 70 ans.

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INVITATION

C’est en effet le 11 juin 1944 que s’est tenue la réunion constitutive de l’association, avec quelques femmes déterminées, à l’initiative de Jane Lero.
L’UFM se créait avec le premier vote des femmes aux élections municipales.

Peu d’associations en Martinique ont autant contribué à notre histoire, pas seulement l’histoire des femmes, mais  l’histoire sociale, à travers toutes les actions menées depuis : La citoyenneté, les conditions de travail, les conditions de vie, la santé, l’image des femmes, l’histoire, la solidarité caribéenne et internationale, contre les violences en tous lieux …

Nous souhaitons à travers les différentes manifestations rendre hommage à toutes celles qui ont partagé, durant ces 70 ans, cette conviction que la société doit réserver un meilleur sort aux femmes.  Elles qui ont donné de leur temps et qui, par leur courage, leur audace, leur détermination, leur pugnacité, voire quelquefois leur toupet, développé l’UFM pour continuer à œuvrer pour faire avancer les droits et le respect des femmes en Martinique.

Nous souhaitons montrer que cette avancée des droits et du respect des femmes est aussi l’affaire de chacune et de chacun, dans la solidarité, dans ses actes au quotidien, et que nous avons à continuer ensemble, avec opiniâtreté, si nous voulons encore avancer…

Nous, militantes et adhérentes, vous proposons, sympathisantes, sympathisants, vous qui nous connaissez, nous cotoyez, approuvez nos idées et nos actions, de près ou de loin, de partager avec nous,  en toute convivialité, cet anniversaire !

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