Porte-parole de l’Inter-LGBT, Marjorie Monni détaille les revendications qui seront portées, samedi, lors de la Marche des Fiertés. La militante regrette le « manque de courage du gouvernement » face aux forces réactionnaires.
Près de 500.000 personnes sont attendues ce samedi lors la marche parisienne des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, organisée par l’Inter-LGBT. Un an après le vote de la loi sur le mariage pour tous, ce rendez-vous « politique et festif » inaugurera un nouveau parcours dans la capitale: le cortège et sa quarantaine de chars partiront à 14 heures de la place Edmond Rostand (proche du jardin du Luxembourg) pour rejoindre la place de la République, où le concert de clôture débutera dès 16 heures jusqu’à 21 heures. L’occasion de porter haut certaines revendications écartées par l’actuel gouvernement, nous détaille la porte parole de l’Inter-LGBT, en charge des questions de famille, Marjorie Monni⋅
Pourquoi avoir placé cette Marche des Fiertés sous le signe des « familles »⋅
Marjorie Monni⋅ Le mot d’ordre de cette année, c’est ‘Nos vies, nos corps, nos familles; plus de droits pour toutes et tous’⋅ La famille est donc un élément central, même s’il n’est pas le seul⋅ Ce slogan montre le chemin qui reste encore à parcourir pour atteindre l’égalité des droits⋅Concrètement, nous réclamons une nouvelle loi qui sécurise les familles homoparentales⋅On l’a vu ces dernières semaines, un certain nombre de tribunaux rejettent des demandes d’adoption (effectuées par la conjointe non génitrice – NDLR), quand d’autres les acceptent.