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L’Anses alerte sur les produits de lissage pour les cheveux

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) déconseille d’utiliser des produits à base d’acide glyoxylique utilisés pour lisser les cheveux, à la suite de 4 signalements recensés depuis le début de l’année 2024.

Par mesure de précaution, l’Anses, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la santé (DGS) ont informé dans un communiqué de presse du 16 octobre 2024 les professionnels des salons de coiffure, les commerces de produits cosmétiques et les utilisateurs, des dangers potentiels des produits lissants à base d’acide glyoxylique. Cette mesure fait suite à plusieurs déclarations de survenues d’insuffisances rénales aïgues en lien avec ce type de produits.

L’acide glyoxylique est une substance chimique utilisée dans certains produits de cosmétique pour ses qualités d’agent lissant.

Dans l’attente des conclusions de ces institutions, l’Anses déconseille d’utiliser ces produits et engage une expertise pour une évolution des dispositions réglementaires européennes et un encadrement plus poussé de l’usage de cette substance en cosmétologie.

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L’éphéméride du 8 novembre

Sortie de l’album Led Zeppelin IV, du groupe éponyme le 8 novembre 1971.

Led Zeppelin IV est le titre généralement utilisé mais non officiel pour nommer le quatrième album du groupe de rock britannique Led Zeppelin sorti le 8 novembre 1971 et dont la pochette originale ne comprenait pas la moindre inscription, y compris sur la tranche. L’album, qui comporte de nombreux classiques (Black Dog, Rock and Roll, Stairway to Heaven, When the Levee Breaks, etc.) que le groupe jouera sur scène jusqu’à la fin de sa carrière, est un des albums les plus vendus de l’histoire, avec plus de 23 millions de copies écoulées seulement aux États-Unis1 et 37 millions d’exemplaires vendus dans le monde. En France, il s’est écoulé à 1,1 million d’exemplaires selon les estimations. L’album fut composé et mixé aux Basing Street Studios d’Island Records, à Londres, à Headley Grange, une demeure victorienne isolée dans l’East Hampshire, et à Sunset Sound (Los Angeles).

Réception
Après l’accueil médiocre qu’avait réservé la critique à Led Zeppelin III à l’automne 1970, Jimmy Page décida que l’album suivant du groupe n’aurait pas de titre, hormis quatre symboles à l’intérieur de la pochette et sur le disque, chacun choisi par un membre du groupe.

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Journée Nationale de Lutte contre le Harcèlement Scolaire : mobilisation et sensibilisation en Martinique

— Par Sabrina Solar —

Le 7 novembre 2024 marque la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, un événement devenu incontournable dans le paysage éducatif français. Depuis sa création en 2015, cette journée se tient chaque année le premier jeudi après les vacances de la Toussaint et mobilise l’ensemble de la communauté éducative : élèves, enseignants, parents et partenaires institutionnels. L’objectif est de sensibiliser, prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire, un fléau qui touche un grand nombre d’élèves à travers la France, y compris en Martinique, où cette problématique est particulièrement préoccupante.

Le programme national de lutte contre le harcèlement à l’école, déployé sous l’initiative « Phare » (prévenir, aider, restaurer et encourager), est un des piliers de cette mobilisation. Depuis sa mise en place, il a permis de structurer des actions de prévention et de sensibilisation dans tous les établissements scolaires, de l’école primaire au lycée. Cette année, les écoles martiniquaises ne font pas exception et participent activement à cette journée.

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Le fait du Prince, l’Université et ses « cains-cains ».

Par Aya Vedrime, le 5 novembre 2024—

« La véritable connaissance n’est pas une accumulation du savoir ;

elle est l’éveil des consciences qui passe par plusieurs étapes successives »

Proverbe d’Egypte antique.

L’Université des Antilles est supposément le haut lieu du savoir en tout pays comme en péyi-a. Elle y enseigne le droit, les sciences, les techniques et les humanités à la jeunesse antillaise, du moins, à celle qui n’est pas encore partie – rappelons que sur les dix dernières années, la Guadeloupe a perdu 28000 habitants et la Martinique 53 000, soit un total de plus de 80 000 habitants…

Ses « cains-cains » – pardonnez-nous provisoirement cette bien vilaine expression1, ici utilisée à dessein – sont ici ses étudiants ne provenant ni des Antilles, ni de la France continentale, ni de l’Union Européenne, ni de la Grande Caraïbe, ni de l’Inde. En clair, et de facto, les étudiants venus du « continent noir ». Ipso facto considérés comme la dernière roue du carrosse académique ?

Le 12 octobre dernier, sur ce même site, Jean-Michel Salmon, Maître de conférences en économie sur ce campus, publiait un texte d’alerte intitulé « Etudiants africains et discrimination au pays de Césaire ?

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Ni en emploi, ni en études, ni en formation : un jeune sur quatre concerné en Martinique

— Par le Conseil Économique, Social, Environnemental, de la Culture et de l’Éducation de Martinique (Césecém) —
En Martinique, 1 jeune sur 4 est NEET (ni en emploi, ni en études, ni en formation).
En moyenne , entre 2015 et 2019, en Martinique, 26% des jeunes de 15 à 29 ans, soit au total environ 14 400 personnes, ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit en proportion deux fois plus qu’en France continentale.

Déjà, pour l’ensemble des jeunes (15 à 29 ans), la différence d’accès à l’emploi avec l’Hexagone est beaucoup plus importante : seuls 27% d’entre eux sont en emploi en Martinique contre 49% en France métropolitaine (ce faible taux d’emploi pouvant en partie s’expliquer par le fait que la moitié d’entre eux n’ont pas encore achevé leur formation initiale).

Comme dans l’ensemble de la France, l’absence de diplôme est un frein à l’insertion sur le marché de l’emploi : seuls 36% des Martiniquais non diplômés ont un emploi. En Martinique, 42% des personnes de 15 à 64 ans n’ont pas de diplôme dépassant le brevet des collèges, contre seulement 26% en France continentale.

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L’ an de grâce 1492 

— Par Gary Klang —

 Lorsqu’un ami m’a suggéré d’écrire un article sur Christophe Colomb, je me suis dit : Mais qu’ai-je à dire de lui que l’on n’ait déjà dit ?  D’ailleurs, l’homme ne me touche guère. Je suis certes fasciné par ce qu’il a fait, car découvrir l’Amérique ce n’est pas rien, mais le personnage, je ne sais pourquoi, me fait penser à un clerc de notaire. Rien qui puisse faire rêver. Bien sûr, il se pourrait que j’aie tout faux; c’était peut-être un bel homme fier à l’allure de conquérant, mais rien n’y fait. Sans doute son nom qui ne passe pas, tout simplement : Colomb (colon), l’ancêtre de ces gus qui ont conquis sans remords et sans honte l’Algérie, le Congo, le Vietnam, etc., ces Cortez et autres zigues qui croient que la terre des autres leur appartient, ceux contre lesquels Césaire a écrit son inoubliable Discours sur le colonialisme. Livre ultime que je vous conseille de lire si vous ne l’avez déjà fait, car tout est dit sur cette engeance qui pense que tout lui est dû et qui, pour justifier ses forfaits, vous dira qu’elle a accompli une œuvre de bienfaisance en apportant la civilisation à des barbares (siphylisation serait plus approprié). 

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« The substance », un film de Coralie Fargeat

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid `| 6 novembre 2024 en salle | 2h 20min | Drame, Epouvante-horreur | Prix du scénario Fedtival de Cannes 2024

Synopsis:
Elisabeth Sparkle, vedette d’une émission d’aérobic, est virée le jour de ses 50 ans par son patron à cause de son âge jugé trop élevé pour la suite de sa carrière. Le moral au plus bas, elle reçoit une proposition inattendue, celle d’un mystérieux laboratoire lui proposant une « substance » miraculeuse : si elle se l’injecte, elle deviendra « la meilleure version » d’elle-même, « plus jeune, plus belle, plus parfaite » grâce à une modification cellulaire de son ADN.

La presse en parle en  🙂 : et en 👿

Bande à part par Olivier Bombarda
POUR – Film politique, coup de force féministe jusqu’au-boutiste, monstrueux, décapant et régénérant, il est sans conteste l’un des meilleurs « body horror movie » de ces trente dernières années.Elle par Françoise Delbecq
Brillant, transgressif, mais aussi drôlissime.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Avec ses décors superbes, son interprétation remarquable, sa photo et ses effets spéciaux de grande classe, « The Substance » réunit tous les atouts pour séduire les amateurs du film de genre.

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« Santosh », un film de Sandhya Suri

Vendredi 8 novembre à 14h, Dimanche 10 novembre à 11h, mardi 12 à 14h | Madiana
Avec Shahana Goswami, Sanjay Bishnoi, Sunita Rajwar | 17 juillet 2024 en salle | 2h 08min | Thriller
Synopsis:
À la mort de son mari, tué lors d’une émeute dans un quartier musulman, Santosh (Shahana Goswami) hérite de son emploi au sein de la police indienne, en vertu de la loi de « recrutement compassionnel » en vigueur dans le pays. Sous l’uniforme, elle découvre le sexisme au sein de la police. Elle se retrouve à enquêter sur la disparition d’une jeune paysanne de la caste des Intouchables. Avec le soutien bienveillant et intéressé de sa supérieure hiérarchique Sharma (Sunita Rajwar (en)), elle remonte jusqu’à un potentiel suspect. Son enquête se heurte toutefois à la violence du système de castes et des conflits entre communautés religieuses.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Un convaincant portrait de l’Inde à travers le regard d’une femme en colère.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Sandhya Suri s’empare de sa caméra pour dresser au travers de la fiction un tableau saisissant de ces réalités indiennes.

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Parutions du 7 novembre 2024

Psychanalyse et Philosophie

Études psychanalytiques
Monologue partagé avec la folie
Guy Briole
Comment parler de la folie, ce terme aux contours parfois énigmatiques ? Cet ouvrage se propose d’en explorer les multiples facettes et expressions dans des contextes très divers. Dès lors qu’on l’associe à la psychanalyse et au lien transférentiel, ce mot, folie, prend un sens tout à fait singulier qui met au travail le psychanalyste et ceux qui s’adressent à lui quand il leur arrive de perdre la[…] EAN : 9782336490816
31/10/2024
135 x 215 mm
Collection : Études Psychanalytiques
184 pages
20.00 €

Psychanalyse du clash
Transgressions et adolescence
Claude Savinaud, Préface par Philippe Gutton
Au décours de l’adolescence notamment, les transgressions sont monnaie courante. Elles font parfois appel à une réponse judiciaire ou sanitaire, laquelle s’assortit souvent d’une incitation à aller voir du côté des motifs de l’acte transgressif, pour en débrouiller les arcanes inconscients. Notre travail de praticien de la psychopathologie nous amène à en proposer une écoute psychanalytique qui te[…] EAN : 9782336470979
14/11/2024
135 x 215 mm
Collection : Études Psychanalytiques
232 pages
24.00 €

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L’éphéméride du 7 novembre

Début du procès à grand spectacle de Landru le 7 novembre 1921

Henri Désiré Landru, né le 12 avril 1869 à Paris (19e arrondissement) et mort le 25 février 1922 à Versailles, est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais ».

Biographie
Origines
Henri Désiré Landru est issu d’une famille modeste. Il est né en 1869, au 41 rue de Puebla (aujourd’hui avenue Simon-Bolivar) dans le quartier de Belleville à Paris et est le fils cadet de Julien Alexandre Silvain Landru, 34 ans, chauffeur aux Forges Vulcain (qui se suicida au Bois de Boulogne le 28 août 1912), et de Flore Henriquel, 34 ans, couturière et blanchisseuse à domicile (décédée en 1910). Le couple avait déjà une fille, Florentine Marguerite Landru (née en 1854). La famille est établie à Paris, rue du Cloître-Notre-Dame, où Landru a passé l’essentiel de son enfance heureuse.

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« Planete B », un film d’Aude-Léa Rapin

Avant-Première jeudi 7 novembre à 19h à Madiana

Avec Adèle Exarchopoulos, Souheila Yacoub, Eliane Umuhire |   Sortei en salle le 25 décembre 2024 | 1h 58min | Science Fiction, Thriller

— Par Hélène Lemoine —
Planète B, réalisé par Aude-Léa Rapin, est un thriller de science-fiction qui plonge le spectateur dans une France futuriste, en 2039, où un État autoritaire traque et écrase les activistes. Le film suit Julia Bombarth, incarnée par Adèle Exarchopoulos, une militante qui se réveille dans un lieu étrange, une planète baptisée « Planète B ». Ce monde mystérieux, entre réalité virtuelle et dystopie, est une métaphore de la surveillance et du contrôle étatique, où la frontière entre réalité et illusion devient floue.

Le film interroge les enjeux de liberté, de résistance et de survie, tout en maintenant un suspense haletant et une ambiance noire. La thématique politique, notamment sur l’écoterrorisme et les migrants, s’entrelace avec un récit centré sur la quête de l’héroïne pour échapper à ce monde virtuel oppressant. « Planète B » mêle la tension d’un thriller psychologique à la réflexion sociale, dans un univers où l’isolement et l’aliénation prennent une dimension inquiétante.

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Outre-mer : inégalités et retards de développement

Les mouvements contre la vie chère et les grèves qui ont traversé les départements d’outre-mer (DOM) ces dernières années (en Guyane en 2017, à Mayotte en 2018, en Guadeloupe en 2021 ou en Martinique en 2024) soulignent la persistance, voire l’aggravation des fragilités économiques et sociales des territoires ultramarins.

Sommaire

  • Des inégalités persistantes avec l’Hexagone et des retards de développement
  • L’ouverture des outre-mer sur leur environnement régional
  • Le développement durable au cœur de l’indépendance énergétique ultramarine

Considérés comme des îlots de prospérité dans leurs environnements régionaux respectifs, les DOM accusent cependant un retard de développement par rapport à la France hexagonale. Les inégalités y sont plus marquées que sur le reste du territoire national.

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« Traces. Discours aux Nations Africaines »de Felwine Sarr

Samedi 9 novembre à 19h – Fonds-St-Jacques

« Traces. Discours aux Nations Africaines » de Felwine Sarr est une réflexion engagée qui invite la jeunesse africaine à se réapproprier son histoire et à imaginer une voie autonome, libérée des cadres hérités de la colonisation. Dans ce texte, l’économiste et écrivain sénégalais appelle à une « décolonisation des esprits » pour construire un projet de civilisation proprement africain, affranchi des modèles occidentaux qui ont longtemps dominé.

Sur scène, le comédien Étienne Minoungou prête sa voix à ce texte, incarnant avec sobriété et profondeur le message de Sarr. Face au public, il se dresse, porteur d’un récit de retour et de renouveau : celui d’un homme ayant quitté l’Afrique pour y revenir avec une parole d’espoir. Loin du simple monologue, cette prise de parole devient un dialogue avec la salle, où le public est invité à prendre part à la réflexion et à envisager avec lucidité les défis et les possibilités qui s’ouvrent à l’Afrique contemporaine.

L’accompagnement musical de Simon Winse, avec ses rythmes inspirés des traditions africaines, vient ponctuer et enrichir le texte, soutenant les moments-clés et offrant une texture sonore qui s’intègre subtilement à la voix de Minoungou.

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Une nouvelle crise économique et financière est devant nous en Martinique !

« Dèpi ou brilé bwa, fo ou fè chabon. »

— Par Jean-Marie Nol —

Une crise de la vie chère peut en cacher une autre en Martinique. Les faits et les statistiques parlent d’eux-mêmes. Mais de quelle autre crise s’agit-il, alors même que celle liée à la vie chère semble encore loin d’être résolue ? Derrière les tensions sur les prix, une autre construction, plus silencieuse mais tout aussi décisive, est en cours : l’émergence, pour la première fois dans l’histoire de la Martinique, d’une forme de populisme qui menace de déstabiliser l’île . Ce mouvement prend racine dans un activisme citoyen dominant et affiche une tonalité de néo-nationalisme. Nul doute que le RPPRAC, organisation militante en première ligne, est en train de se transformer en un acteur politique d’envergure. Toutefois, au-delà de ces considérations politiques, un autre danger plane : l’apparition imminente d’une crise économique et financière qui menace de fragiliser encore davantage le territoire. La Martinique se trouve dans une situation économique et financière préoccupante, exacerbée par plusieurs facteurs qui menacent son équilibre proche. D’une part, les difficultés budgétaires de la France limitent les capacités d’aide de l’Hexagone.

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« Les îles de Raphaël » d’Alexandra Déglise

Jeudi 7 novembre 2024, à 19h à la Galerie Pory Papy (face à la mairie du Carbet)

(Reprise d’un article publié en avril 2023)

Mise en lecture : Alexandra Déglise
À l’occasion de l’enterrement de leur mère, trois sœurs se déchirent et règlent leurs comptes avec la défunte à qui elles n’ont pas osé parler de son vivant.

Elles tentent, par-delà le temps, de renouer le fil de la lignée de femmes qui les a construites.

Mémoires intimes et mémoires familiales, histoire et roman national, oubli et hommage aux Ancêtres : à travers l’archéologie des « non-dits » qui hantent une famille, Les îles de Raphaël interroge la capacité pour chacun et chacune à écrire un libre récit de soi, à l’intérieur des Grands récits que les morts lèguent aux vivants.

Lire aussi : « Les îles de Raphaël », un dénouement perfectible — Par Roland Sabra

La lecture sera suivie d’un temps d’échange avec les autrices et les auteurs.

*Texte présenté pour la première fois en Amérique du Nord lors du Jamais lu Montréal 20eme édition

Artiste du spectacle vivant Martiniquaise et Franco-Américaine, Alexandra Déglise a grandi en Martinique, étudié en France et aux Etats-Unis.

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CGSSM/Barnier : un rapport de la Cour des Comptes qui tombe bien !

— Par Max Dorléans ( GRS)
Dans sa recherche de 60 milliards d’économies dont 14 sur la Sécu, Barnier va très certainement trouver, avec le récent rapport de la Cour des Comptes (CC) qui étrille la CGSSM (caisse générale de Sécurité sociale de Martinique), matière en Martinique, à sa politique d’économies et d’austérité.

Si nous souscrivons à un certain nombre de conclusions de la CC, notamment toutes celles condamnant certaines pratiques de gaspillage de l’argent public, et celles appelant à une meilleure gestion du service public, nous ne devons pas perdre de vue qu’aujourd’hui, bien des rapports de la CC servent de cheval de Troie à l’entreprise – en cours depuis des décennies – de liquidation de la Sécurité sociale.

En effet, si un certain nombre d’économies peuvent ramener quelques euros dans les caisses et le budget de la Sécu, attention de ne se cristalliser que sur les critiques de la CC, en omettant de regarder un peu plus loin. Et ainsi ne voir que la paille dans notre œil, et non pas la poutre devant notre visage.

Car l’enjeu fondamental est loin d’être celui qui nous est ici présenté.

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« Parler… » & « Faire… »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Parler…

Parler pour ne rien dire ?
Parler quand on ne sait plus écrire…
Parler pour éviter le pire !

Parler car c’est le propre de l’homme
depuis qu’il a croqué la pomme…
Parler de ce qui compte, en somme :

parler d’amour, de la vie, de la mort
et, même si tout est dit, parler encore…
De vaincre sa timidité faire l’effort

et, pour se faire entendre, parler plus fort !
Parler jusqu’à ce qu’on tombe enfin d’accord…

Puis, quand on n’a plus rien à se dire,
qu’on ne sait vraiment plus quoi dire,
se souvenir que le silence est d’or
et se taire alors…

Faire…

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« Anora », un film de Sean Baker

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Mikey Madison, Mark Eydelshteyn, Yura Borisov | 30 octobre 2024 en salle | 2h 19min | Comédie dramatique | Palme d’Or au Festival de Cannes 2024
Synopsis:
Entre New York et Las Vegas, Anora, dite Ani, une jeune strip-teaseuse de Brooklyn, voit sa vie chamboulée lorsqu’elle rencontre Ivan, le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage…
La presse en parle :
Abus de Ciné par Christophe Brangé
Si son personnage rêvait de changer de vie, ce rôle-là devrait en faire de même pour l’actrice tant elle irradie la pellicule. Une Palme d’Or grand public, sexy, cocasse et surprenante.

Bande à part par Benoit Basirico
Sean Baker nous entraîne dans une odyssée sentimentale à travers les marges étincelantes de l’Amérique, où se mêlent l’amour et la fureur, les éclats de rire et les larmes.

CinemaTeaser par Renan Cros
Porté par l’énergie d’un casting brillant qui donne tout, Anora s’impose comme le meilleur film de Sean Baker et le meilleur d’un cinéma indépendant américain capable de faire du grand cinéma avec des personnages et des récits pas formatés.

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L’éphéméride du 6 novembre

Naissance de Françoise Dolto, médecin et psychanalyste française le 6 novembre 1908

Françoise Dolto (née le 6 novembre 1908, dans le 16e arrondissement de Paris et morte le 25 août 1988 dans le 5e arrondissement de la même ville) est une pédiatre et psychanalyste française. Elle s’intéresse particulièrement à la psychanalyse des enfants et à la diffusion des connaissances dans le domaine de l’éducation des enfants dans de nombreux écrits et particulièrement dans des émissions radiodiffusées qui ont contribué à la faire connaître du grand public.

Famille
Françoise Dolto, née Marette, est issue d’une famille bourgeoise de conviction catholique et monarchiste du 16e arrondissement de Paris : sa mère Suzanne Demmler, d’origine allemande par son grand-père paternel, né à Nuremberg en 1807, émigré en région parisienne, à Bourg-la-Reine avec son épouse française vers 1825, est fille de polytechnicien (Arthur Demmler, promotion 1863, administrateur de forges), et son père, Henri Marette, fils d’un architecte, est également polytechnicien (promotion 1895, ingénieur devenu industriel). Quatrième enfant d’une fratrie de sept, elle est la sœur de Jacques Marette (1922–1984), ministre français des Postes et télécommunications de 1962 à 1967.

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« La petite fille que le soleil avait brûlée », d’Andrise Pierre, m.e.s. Rita Ravier

Mardi 5 novembre à 19h |Terre d’Arts | Parc de Tivoli

« La petite fille que le soleil avait brûlée » d’Andrise Pierre est une pièce de théâtre qui explore la violence patriarcale, la culture du viol et le silence imposé aux femmes dans une société fortement marquée par des traditions répressives. Le texte raconte le retour d’une nièce, qui revient dans son pays natal pour faire une demande particulière à sa tante Yole : porter sa robe de mariée lors de son propre mariage. Cependant, cette robe, tachée de sang et déchirée, ouvre la porte à une réflexion sur la vie de Yole, son histoire personnelle et les stigmates d’une société qui soumet les femmes à une oppression constante.

Lire aussi : Belle rencontre avec les textes d’Andrise Pierre, à Tivoli — Par Roland Sabra —

À travers les souvenirs de Yole et les témoignages de son entourage, la pièce met en lumière les conséquences de la domination masculine et des violences sexuelles, souvent banalisées ou ignorées dans le discours social. La métaphore de la robe de mariée devient ainsi un symbole de malheur, de souffrance et d’emprisonnement dans des codes sociaux qui étouffent la liberté des femmes.

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Quincy Jones, légende de la musique, est décédé à 91 ans

Quincy Jones, producteur, compositeur et arrangeur de génie, est décédé le 3 novembre 2024 à Los Angeles, à l’âge de 91 ans. Son nom restera indissociable de l’histoire de la musique moderne, notamment grâce à son rôle déterminant dans la production de l’album Thriller de Michael Jackson, l’un des plus grands succès commerciaux de tous les temps. Mais la carrière de Quincy Jones dépasse largement ce projet emblématique, tant il a marqué de son empreinte l’ensemble des genres musicaux, du jazz à la pop, en passant par la soul et la musique de film.

Né à Chicago en 1933, Quincy Delight Jones Jr. a grandi dans un environnement modeste. Son père, joueur de baseball, et sa mère, qui souffrait de schizophrénie, ont eu une vie difficile, ce qui a poussé la famille à déménager plusieurs fois avant de s’établir à Seattle. C’est dans cette ville que le jeune Quincy fait ses premiers pas dans la musique. Influencé par la scène jazz locale et soutenu par des figures comme le trompettiste Clark Terry, il se lance d’abord dans la trompette, avant de suivre des études au Berklee College of Music à Boston.

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Réduire notre dépendance à l’eau en bouteille : quand une simple question peut tout changer

— Par Bing Bai, Laurie Balbo & Marie-Christine Lichtlé. (*)

Avec un taux de croissance de 73 % au cours de la dernière décennie, le marché de l’eau en bouteille est l’un de ceux qui connaissent la plus forte augmentation au niveau mondial. Malheureusement, cette consommation a des conséquences environnementales néfastes : augmentation des déchets plastiques, émissions de gaz à effet de serre liées à la production, le transport et la distribution des bouteilles ou encore surexploitation des ressources en eau pour produire de l’eau en bouteille. Ces impacts ne font qu’aggraver la crise écologique actuelle. Face à cette situation, la réduction de notre dépendance à l’eau embouteillée émerge comme un enjeu environnemental crucial.

En 2020, une étude de Futerra et OnePulse révèle que 80 % des sondés se disent prêts à changer leurs habitudes pour lutter contre le changement climatique et 50 % d’entre eux envisagent de limiter leur usage de plastique. Cependant, peu de recherches ont été dédiées aux stratégies de communication qui permettraient de diminuer la consommation d’eau en bouteille.

Les autoprophéties : une question pour favoriser le changement

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Une brève histoire de la Martinique

Par Guy Lordinot, ancien député

Au dix-septième siècle, ce sont des kalinagos qui peuplaient la Martinique. Un jour ils constatèrent l’arrivée de grands navires transportant des blancs venus de France. Désirant s’établir sur l’île, les français ont débarqué et exterminé tous les habitants. Ce massacre leur a permis de s’approprier toutes les terres. Pour leur exploitation, ils ont importé d’Afrique des « animaux à deux pieds », ils en ont fait des esclavisés. Le travail de ces êtres humains leur a permis de produire du sucre, du chocolat, exportés à la cour du roi de France. De ce fait ils sont devenus riches grâce au rude labeur de leurs esclavisés.

Afin d’échapper aux conditions cruelles qui leur étaient imposées, ces derniers se sont enfuis ou rebellés.

Ils sont parvenus à arracher leur libération en 1848 mais se sont retrouvés privés de ressources et de terres.

Afin de se procurer des ressources, les nouveaux libres ont dû retourner travailler sur les habitations de leurs anciens maîtres.

La perte de cette main d’oeuvre a conduit l’Etat à verser aux maîtres un dédommagement conséquent et à leur laisser la propriété des terres indûment acquises.

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Crise de la vie chère en Martinique : erreurs stratégiques et dérives populistes

Pourquoi la gestion de crise de la vie chère n’a pas été à la hauteur des enjeux politiques de la problématique de la vie chère ?

— Par Jean-Marie Nol —

La gestion de la crise de la vie chère en Martinique a été marquée par des maladresses qui, au lieu de désamorcer les tensions, ont souvent renforcé le climat de défiance envers les acteurs économiques et politiques. La principale erreur a résidé dans une mauvaise compréhension des enjeux réels en cause et une erreur de jugement sur le caractère profondément populiste du mouvement citoyen du RPPRAC . En effet, les initiateurs des tables rondes se sont avant tout concentrés sur les aspects économiques et financiers, sous-estimant la dimension politique et sociologique de la crise. Sans conteste, il y a eu dans cette affaire de lutte contre la vie chère une grave sous estimation systemique de la situation de gestion de la crise. Les mouvements populistes comme le RPPRAC en Martinique, tout comme le mouvement poujadiste dans la France hexagonale des années 1950, peuvent effectivement présenter des dangers pour la cohésion sociale et la stabilité politique, malgré leur caractère souvent éphémère.

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Lè mwen ka’y lévé

— Par Daniel M. Berté —

Man ka sòti an sann
Pou tonbé an difé
Man ka sòti an mang
Tonbé an ma labou

Lè mwen ka’y lévé
Sé pou man wè tiyanmay
Nwè ek blan ba’y lanmen
Kon Martin Luther King té révé an jou

Lè mwen ka’y lévé
Sé ki man admet man pa ka janmen ped
Swa man ka genyen, swa man ka aprann
Kon Nelson Mandéla té di an jou

Lè mwen ka’y lévé
Sé ki man dakò ki dan an révolision
Nou ni dwa genyen oben mò
Kon Ché Guevara té di an jou

Lè mwen ka’y lévé
Sé ki man sav ki vo mié glisé épi pyé
Pasé glisé épi lang
Kon Edouard Glissant té matjé an jou

Lè mwen ka’y lévé
Sé pou mwen doubout
Doubout ek lib
Kon Aimé Césaire té matjé an jou

Pou lenstan man atè
Grif planté pou fè fos
Ek man pa ka ped fwa
Man ka’y lévé an jou

Daniel M. Berté 31024

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