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« Last Days of Summer » de Jason Reitman

A Madiana. Machin maniéré aux coutures très apparentes, le film suscite une forme d’épiphanie écœurante...

— Par Julien Gester —
last_days_in_summerPlutôt habitué à se trouver porté aux cimes du box-office par ses mécaniques indé climatisées, roublardes et conservatrices juste ce qu’il faut, Jason Reitman (Juno et In the Air) s’est violemment vautré aux Etats-Unis avec Last Days of Summer. Le public américain aura en effet boudé ce mélo sous vide adapté d’un roman de Joyce Maynard, dans le sillage d’une critique locale assez uniformément fielleuse (le New Yorker, par exemple, relevait que «ce premier récit véritablement sérieux et dépourvu de blagues réalisé par Reitman suscite plus de rires que la plupart de ses comédies»). On comprend sans mal pourquoi : seuls ses estimables acteurs Kate Winslet et Josh Brolin, d’autant plus méritants, semblent croire vaguement à cette histoire sans nuances de prisonnier en cavale qui, à la faveur de quelques jours de planque, réconcilie une mère célibataire reconnaissante avec les choses de la chair et éveille son fils prépubère à une virilité suroutillée options bricolage, base-ball, cuisine et fornication.

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L’UFM solidaire de « Bring back our girls »

boko_haram-1L’Union des Femmes de la Martinique, association féministe et humaniste, qui milite en permanence pour le respect de la femme…des femmes et de l’être humain, a pris connaissance, avec effroi et un profond désarroi, du drame qui affecte profondément le peuple nigérian, qu’elle encourage à ne pas perdre espoir.
L’UFM manifeste sa totale condamnation quant à l’acte de terrorisme dont ont été victimes plus de 200 jeunes femmes n’ayant que la « malchance » d’être « femmes »…et le mérite de s’instruire pour préparer leur avenir…à l’égal des hommes !
L’UFM soutient activement la mobilisation internationale qui s’organise pour que ces jeunes innocentes recouvrent la LIBERTE au plus vite, SAINES et SAUVES, et rappelle à l’ensemble des décideurs que le combat solidaire qu’est le féminisme, c’est –àdire, le respect des droits des femmes, est l’affaire de toutes et de tous, afin de lutter en permanence contre toute résurgence de cet obscurantisme rétrograde, d’autres temps, sous prétextes de convictions religieuses.

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« La Marseillaise », le nouveau « Happy » du cinéma français

— Par Fabrice Pliskin —

qu_est_ce_qu_on_a_fait-2Dans le fumoir d’un château de Touraine, trois gendres, un Chinois, un Arabe, un juif, chantent « la Marseillaise » à l’unisson, la main sur le coeur, devant leur beau-père, un notaire catholique de Chinon, aux sympathies gaullistes. C’est dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » de Philippe de Chauveron, la comédie dont tout le monde parle.

Corrompu pour 1 million d’euros par le dictateur du Botswanga, l’agent d’un footballeur doit persuader son joueur, un Français d’origine botswangaise, de lâcher les Bleus et d’intégrer l’équipe du Botswanga. Pour convaincre le jeune champion qu’il n’a aucun lien de coeur avec la France, l’agent fourbe le met sournoisement au défi de chanter « la Marseillaise ». Le jeune homme entonne l’hymne. Non seulement cet enfant de la patrie en connaît tous les couplets par coeur, mais il le chante dans un superbe style gospel R’n’B, avec la flamme de Guy Môquet et la grâce de John

La camionnette d’un fromager se dirige vers l’Elysée. A son bord, les marcheurs de la Marche pour l’Egalité et contre le Racisme, auxquels donne audience François Mitterrand.

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Musique, société et pouvoir dans les Antilles de colonisation française

Café-débat le jeudi 15 mai 2014 à 19 heures à la Casa del tango

— Présentation par Bernard Camier, ethnomusicologue —
cafe_social_club_tangoAux Antilles de colonisation française la musique et le pouvoir ont eu des relations complexes dont l’histoire n’a souvent retenu que des schémas simplificateurs. Partant de la situation caractéristique du XVIIIème siècle on peut mettre en évidence la diversité des relations entre musique et pouvoir colonial. Mais la période de racisation du XIXème qui lui succède occulte cette richesse pour lui substituer une image durable d’immobilisme. La conception d’une histoire figée prévaudra jusqu’au XXème siècle. Faisant le ménage dans la musicologie d’inspiration néocolonialiste il paraît possible désormais d’envisager une analyse radicale de la fonction sociale de la musique dans les sociétés créoles de colonisation française, à partir d’outils théoriques actuels, c’est du moins l’ambition que cet exposé s’attachera à rendre crédible.

Autres informations:
Les médias ont diffusé l’information selon laquelle l’épandage aérien aurait été interdit pas le Conseil d’Etat annulant ainsi le texte ministériel sur l’épandage signé le 23 décembre dernier. C’est une belle victoire pour toutes les associations s’étant opposés à la pratique de l’épandage aérien et surtout pour des associations comme Envie santé et l’Asfa de Béatrice Ibéné.

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SPP : le label 100% équitable des Sud-Américains

spp_coop— Par Stéphane Guérard —
À l’occasion de la Quinzaine du commerce équitable, gros plan sur le seul label du Sud, lancé par des coopératives d’Amérique latine, qui place les petits producteurs au cœur de ce mouvement d’émancipation.

Collectivité, justice, solidarité, équité, transparence, confiance, pluralité, respect des cultures locales, autodétermination et démocratie participative : la Coordination latino-américaine et des Caraïbes des petits producteurs de commerce équitable a choisi la liste la plus exhaustive des valeurs auxquelles elle voulait se rattacher pour fonder son label. SPP, pour Symbole de petits producteurs, est le premier label du commerce équitable voulu, défini et tenu par des paysans de pays du Sud.

Jusque-là, ce mouvement d’émancipation sociale, politique et culturelle par l’économie était l’apanage d’organisations d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon.

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Nouvelle-Calédonie: les indépendantistes progressent

A l'issue des élections provinciales du 11 mai

—Par Jean-Michel Demetz,—

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Même si , à l’issue des élections provinciales du 11 mai dans l’archipel français du Pacifique sud, le rapport de forces reste favorable aux partis loyalistes profrançais, le mouvement séparatiste a tiré profit de sa stratégie unitaire dans le Sud.

Marquées par une mobilisation en baisse , les élections provinciales qui se sont tenues en Nouvelle-Calédonie ce dimanche 11 mai ont débouché sur une progression globale de la coalition indépendantiste et une alternance au sein du camp loyaliste favorable à une large autonomie au sein de la République française.

Sur les 54 sièges que compte le Congrès, le parlement du territoire, les indépendantistes rafleraient 25 sièges. Mieux que dans l’assemblée sortante élue en 2009 où ils étaient 23 élus.

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Six choses à savoir sur Conchita Wurst, la « drag queen » qui a remporté l’Eurovision

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Pour la première fois depuis 1966, l’Autriche a remporté l’Eurovision 2014 dimanche 11 mai. Au delà de la performance musicale de l’artiste consacré(e), Conchita Wurst, les regards se posent également sur son identité : celle d’une drag queen devenue un symbole européen dans les débats sur l’homosexualité.

1. Elle s’appelle aussi Thomas Neuwirth

La biographie de Conchita Wurst indique que Thomas « Tom » Neuwirth est né en 1988 à Gmunden, dans les montagnes d’Autriche. Après des études dans la mode commencées très tôt, à l’âge de 14 ans, le garçon s’est lancé dans la chanson, en passant notamment dans des émissions de télévision comme « Starmania » et « The Voice », et en étant membre d’un boys-band pour un temps, sans grand succès.

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Exposition: « L’eau qui coule, l’eau qui tombe, l’eau qui est »

’— Dossier de presse —

le_madeL’exposition « L’eau qui coule, l’eau qui tombe, l’eau qui est. » aborde le vaste thème de l’eau et de ses représentations poétiques, iconiques, imaginaires et réelles dans la Caraïbe multiple d’aujourd’hui. L’eau dans la diversité de ses manifestations, joyeuses, nourricières, violentes, douces, soudaines, se fait porteuse de toute une série d’échos historiques, sociétaux, personnels et collectifs qui permettent à l’artiste d’explorer ainsi sa région. Le choix de deux artistes martiniquais et d’une artiste dominicaine initie à la fois l’ancrage et l’ouverture vers l’ailleurs. Comprendre son monde, comprendre une représentation, voir comment un même élément peut renvoyer à la fois, à la géographie, à l’histoire, à la société, à l’économie, à la famille, à l’environnement,voilà quelques unes des pistes que ces artistes pourront proposer à travers cette visite aux enfants. Ainsi, les petits comme les adolescents pourront trouver dans ce voyage au fil de l’eau le prétexte ludique, comme la base d’une réflexion et d’une construction d’un futur. L’exposition prendra en compte la spécificité de chaque artiste mais aussi les points communs qui les rapprochent et sera organisée dans une logique muséale autour de déclinaisons de la question de l’eau.

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La gauche contre elle-même

Le succès du livre de Thomas Piketty révèle le renoncement théorique des progressistes en France comme aux Etats-Unis

— Par Didier Eribon* —
diplomeIl n’est pas très original, j’en ai conscience, de s’inquiéter de l’état dans lequel se trouvent aujourd’hui la gauche et la pensée de gauche, pour autant qu’il soit possible de distinguer ces deux registres. Mais dans la mesure où la gauche politique semble s’enfoncer dans les abîmes d’un désastre qui s’annonce historique, on peut comprendre que ceux qui croient encore aux vertus d’une démarche de transformation sociale cherchent à rattacher le peu d’espoir qui leur reste à tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une contribution progressiste à la réflexion théorique.

La tentation est grande, dans un tel contexte, de prendre pour d’extraordinaires avancées progressistes ce que, en d’autres temps, on aurait considéré comme des concessions destinées à sauver le système, et même d’aller jusqu’à sentir un souffle  » révolutionnaire  » dans ce qu’il conviendrait d’interpréter comme un aboutissement et un réaménagement de ce qu’a produit la  » révolution conservatrice  » depuis le début des années 1980.

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Oscar le renard et la belle impala de la savane

Un conte d'Olivier Larizza pour les enfants de 8 à 108 ans

oscar_&_impalaOscar est un petit renard gris, célibataire, sans famille, sans amis. Mais il porte en lui un secret : il est peintre. Il possède un talent que tous ignorent. Un soir, une gazelle impala, reine de beauté, se penche vers lui. Elle s’appelle Elvira et devine qu’une aventure exceptionnelle les attend tous les deux.

« L’impala se cabra, son dos se courba comme un toboggan d’étoiles. Pour Oscar qui la regardait, cette sublime créature remplissait tout l’espace, le vert de la prairie, le bleu du ciel, le rouge de son cœur. Il sut dès lors qu’il serait prêt à la suivre jusqu’au bout du monde » .

Une ravissante histoire d’amitié amoureuse, une fable pleine de tendresse et de fraîcheur sur la vie, ses douleurs et ce que peuvent en faire les artistes.
(Extrait de la présentation du livre sur le site de l’auteur)

Il y a bien longtemps que nous n’avions été ému à ce point par la lecture d’un livre destiné aux enfants, dit-on par opposition au monde des adultes.

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Esclavage. Quels lieux pour la mémoire du crime ?

10 mai journée de l'Abolition

— Par Adrien Rouchaleou —

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Un seul mémorial [dans l’hexagone] est consacré aux traites et aux esclavages. Outre-mer, des projets se montent avec un autre angle.

Le seul, en effet. Car cet épisode du passé de la France, malgré l’importance qu’il aura revêtue dans la constitution de ce qu’est aujourd’hui la nation française, semble encore brûler les yeux de nombre de dirigeants politiques qui préfèrent en détourner le regard.

Certes Nantes ne pouvait dénier longtemps son triste rang de premier port négrier de France. Mais il est à noter qu’elle s’est penchée beaucoup plus tôt que les autres villes esclavagistes sur son passé. Bien avant la loi Taubira reconnaissant les traites et les esclavages comme crime contre l’humanité (2001), c’est à l’occasion du 150e anniversaire de la seconde abolition, en 1998, que le conseil municipal de la cité ligérienne prend la décision d’ériger un monument aux victimes. Confié à l’artiste polonais Krzysztof Wodiczko et à l’architecte Julian Bonder, il aura tout de même fallu du temps pour arriver jusqu’à sa livraison en mars 2012.
Aucun lieu de mémoire spécifique n’existe à Bordeaux

Maire durant toute cette période, Jean-Marc Ayrault fait de ce mémorial « un projet politique » comme il l’écrivait alors : « Assumer un tel passé, sans esprit de repentance, permet aujourd’hui de mener nos combats les yeux grands ouverts. 

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8ème Rencontre du Théâtre Amateur

theat_festiv_amat-325«L’amateur» est au sens propre celui qui aime et sa passion mérite d’être encouragée et soutenue.
L’ histoire du théâtre nous a plusieurs fois révélé que certains parmi ceux que l’on nomme ainsi, se sont avérés par la suite aussi talentueux que d’éminents professionnels tel le Théâtre du soleil, Le Bread and Puppet et bien d’autres » ‘
Des auteurs, des metteurs en scènes et des comédiens se mettront au service de leurs troupes pour s’exprimer et apporter à ce terme ses lettres de noblesses.

Planning des représentations

Représentation : «  Miscellanées« 
Comédie de Michel Dural ( au service de Molère, Thékhov, Ionesco, et Dubillard)
Mise en scène : Michel Dural et les comédiens de l’ADAPACS
Dates : 9 et 10 mai 2014 à 19 h 30

Lire la critique de R.Sabra

Représentation : «  Potins d’Enfer« 
Comédie de Jean-Noël Fenwick
Mise en scène : Claude-Georges Grimonprez
Compagnie Courtes Lignes
Dates : 14, 15 et 16 mai 2014 à 19h 30. Le 17 mai à 15h30 et 20h.

Représentation : « La soupière« 
Comédie de Robert Lamoureux
Mise en scène : Association Symphonie « Les Amateurs
Dates : 23 et 24 mai 2014 à 19h 30

Représentation : « Le métro fantôme«   (Lire aussi la critique de Serge Mourouvin)
Tragi-comédie de Leroi Jones (Amiri Baraka)
Mise en scène : José Alpha
Téat Lari
Dates : 28, 30 et 31 mai 2014 à 19h 30

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Football libéral ou keynésien ?

Le plus beau but était une passe, Jean-Claude Michéa, Climats, 146 p., 15 euros.

— Par Régis Soubrouillard, Marianne
le_+_beau_butIl a longtemps été de bon ton de dénoncer le football comme un « opium du peuple », opiacé anesthésiant de masses populaires (des « beaufs » évidemment) pas très éveillées, tout juste bonnes à crier et lever les bras à chaque rencontre entre un ballon en cuir et un filet. C’était notamment la thèse un peu mécanique de quelques sociologues ayant leurs entrées au Monde diplomatique. Non que l’exaltation sur commande de foules enfermées dans une enceinte n’ait pas un aspect terrifiant. Mais comme le rappelle Jean-Claude Michéa dans son dernier livre Le plus beau but était une passe, ce sport fascinant, parce que fondé sur « l’exclusion métaphysique de la main », fut le premier sport moderne dont les masses ouvrières britanniques se soient appropriées l’essentiel de la pratique sur fond de luttes sociales comme la conquête, par exemple, de la liberté du samedi après-midi.

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Contrôles au faciès : les Français dénoncent l’immobilisme du gouvernement

Selon un sondage publié vendredi, les contrôles d'identité abusifs visent plus les descendants d'étrangers que le reste de la population.

—Selon AFP —
Pour 60 % des Français, le gouvernement n’a pas pris de mesures concrètes contre les contrôles d’identité abusifs qui, selon un sondage publié vendredi, visent plus les descendants d’étrangers que le reste de la population. Près de deux tiers des Français jugent que « les gendarmes et les policiers se livrent à des contrôles au faciès » et 67 % estiment « nécessaire » de prendre des mesures contre ces pratiques, selon cette étude OpinionWay pour Human Rights Watch (HRW), Graines de France et Open Society Justice Initiative.

Mais 60 % des sondés pensent que le gouvernement actuel n’a pas pris de mesures concrètes, et même parmi les 40 % plus positifs, 57 % jugent que les mesures prises sont insuffisantes. Lors de sa campagne présidentielle, François Hollande avait annoncé qu’il lutterait contre le « délit de faciès » lors des contrôles, qui complique les relations entre la police et la population, notamment dans les quartiers sensibles.

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6 mai 1853 – 6 mai 2014

161 ans de mémoire indienne : Héritage et rupture

— Par Diana Ramassamy —
indiens_matnik-1En mai, la fédération Terre d’Union commémore l’arrivée du premier convoi de travailleurs indiens en Martinique. Pour la première fois, grâce à une initiative privée, une stèle sera érigée, au Lamentin, en hommage aux engagés qui ont péri sur les habitations coloniales. L’occasion est donnée de pousser la réflexion sur la transmission mémorielle entre héritage et rupture.

La mise en tension des termes «héritage» et «rupture» interroge sur la manière dont des individus, des familles, des peuples, des communautés font face à leur passé en cherchant à maintenir un équilibre, souvent fragile, entre continuité et rupture.

L’immigration est une rupture qui pousse individus, communautés et pays d’accueil à prendre conscience d’un héritage culturel et à se positionner par rapport à lui. Comment ces mémoires s’inscrivent-elles en Martinique? Des lieux de mémoire qui pourraient témoigner de la prise de conscience, par la Martinique, de l’héritage culturel des immigrants indiens se font encore attendre.

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Université : motion des organisations de parents d’élèves

uagNous, organisations représentatives des parents d’élèves de Guadeloupe et de Martinique, nous démarquant de tout discours ou posture identitaire, signifions notre exaspération face à la détérioration de la situation de ce qui reste de l’UAG et nous nous prononçons fermement en faveur d’une Université des Antilles.
En effet, cette option semble plus rassurante pour nos enfants qui étudient au sein d’un établissement déjà fragilisé par la crise guyanaise dont ont découlé des mouvements qui ont perturbé le bon déroulement de l’année universitaire et son calendrier d’examens. Cette option est aussi plus rassurante pour les lycéens qui doivent pouvoir faire leurs choix d’orientation dans la plus grande sérénité.
Par ailleurs et surtout, nous sommes convaincus que seule l’option d’une Université des Antilles comportant deux pôles forts, bien structurés et équilibrés respectant les forces et limitant les lacunes de chacun, pourrait garantir la sauvegarde, voire l’amélioration de la qualité et la pluralité de l’offre de formation et de recherche.

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« la Maison des femmes » t’ouvre ses portes

Mais qu’est-ce que c’est qu’être féministe ?

maison_des_femmesL’UFM t’invite, toi, ta soeur, tes amies …
Venez échanger, discuter en toute liberté et en toute simplicité Espace convivial, parole libre, agréable autour d’un pot entre femmes pour évoquer nos préoccupations, nos questionnements, nos envies de comprendre et d’agir…
Mais qu’est-ce que c’est qu’être féministe ?
C’est une des questions sur lesquelles nous nous pencherons à cette édition.
Comment fonctionne l’UFM ? Quelles sont ses actions ? Que puisje y faire ?
Ensemble nous partagerons le pot de la solidarité féminine : ce que chacune aura amené en toute simplicité, à boire ou à manger
La Maison des Femmes
Le vendredi 16 mai à 18h
17 rue Lamartine à Fort de France
Contact : UFM 0596 71 26 26 – u.femmesmartinique@wanadoo.fr

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La Caraïbe, à travers sa littérature et sa géographie…

regard_sur_histoireLes liens entre « Histoire et littérature dans la Caraïbe » seront au cœur de la table ronde à laquelle vous convie la BU de Schoelcher le lundi 12 mai à 18h15, dans le cadre de la 46ème conférence de l’Association des historiens de la Caraïbe, qui se déroule cette année en Martinique*.

Catherine Bertho Lavenir, historienne, rectrice de l’académie de la Martinique, animera une rencontre-débat avec les professeurs Cécile Bertin-Elisabeth (Réécrire l’histoire en Amérique : le cas du vénézuélien Enrique bernardo Nunez) et Raphaël Confiant (La littérature antillaise au défi de l’histoire).

Cette manifestation est le premier volet des Regards sur l’histoire 2014 de la BU de Schoelcher, qui se prolongeront le 15 mai par une exposition-conférence du géographe Guillaume Lalubie : « Panorama historique de l’activité volcanique aux Petites Antilles ».

Entrée libre et gratuite. Venez nombreux !

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Le Théâtre de la démesure, une compagnie qui dépasse les bornes

—Par J.-P. Thibaudat —
theat_demesureDescendue de son tableau avec son fichu, sa robe et son pot, la laitière de Vermeer verse son lait dans une jatte. Tableau vivant ? Oui, car l’effet est saisissant. Mais non.

L’actrice (elle donne son nom) qui dit être « déguisée en laitière » nous explique que le spectacle que l’on va voir – « Temps de pose » – va nous parler de peinture. En réalité, il parle tout autant de nous, spectateurs, quand on regarde un tableau ou un spectacle, et de ce qui se passe entre elle (la laitière, l’actrice) et nous. Bref :

« […] c’est un spectacle qui parle du problème – très contemporain en fait– de la médiation culturelle ».

Retour d’expédition : le Christ et des lardons

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« Bonsaï, couleur du vent»

Exposition les 17 et 18 mai 2014 à la Villa CHANTECLERC

bonsai_8emeLes 18 et 19 mai, le Tropik Bonsaï Club vous donne rendez-vous pour découvrir son exposition bisannuelle « Bonsaï, couleur du vent ». C’est une rencontre passionnante qui vous est proposée pour cette 8ème édition.
Le vent !!!
Interpréter le vent, faire vivre au visiteur les caprices du vent, c’est là le rêve de tout artiste. Depuis de nombreuses années, notre association oeuvre à développer et à diffuser l’Art du bonsaï en Martinique.
Affiliée à la Fédération Française de Bonsaï, à la Fédération Latino-Américaine et Caribéenne de Bonsaï et à la Fédération Mondiale de Bonsaï, elle assure par ailleurs, la formation de ses membres en organisant mensuellement des ateliers et en invitant régulièrement des formateurs tant nationaux qu’internationaux pour des sessions spécifiques.

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« Miscellanées » : Comédie de Michel Dural ( au service de Molière, Tchékhov, Ionesco et Dubillard)

Le 9 et le 10 mai 2014 à 19h30 au Théâtre Aimé Césaire

miscellanees-325b— Rencontre de Selim Lander avec Michel Dural —
Selim Lander : Michel Dural, auteur, acteur, metteur en scène…C’est beaucoup pour un seul homme, non ?
Michel Dural. Ce ne sont que des mots, des étiquettes pour désigner des moments, des aspects différents du travail d’une même personne. Au théâtre c’était assez fréquent dans le passé, aujourd’hui aussi.
S.L. Pas tellement! Vous en avez beaucoup d’exemples de ces artistes protéiformes ?
M.D. Mais oui, ici comme ailleurs. Voyez, tout récemment en Martinique, Hervé Deluge, ou bien, c’est plus ancien, Henri Melon. Et puis pensez aux illustres devanciers du répertoire classique, voyez Shakespeare, voyez Molière ! Pour eux, la création théâtrale était un acte global. Ils étaient auteurs, ils étaient acteurs, c’était pareil.

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« Potins d’Enfer », comédie de Jean-Noël Fenwick

–Dossier de presse —

potins_enfer-325Mise en scène de Claude-Georges GRIMONPREZ

Trois personnes qui ne se connaissent pas, se retrouvent dans un lieu étrange, mi-antichambre, mi-vestibule : une vedette de la politique, une autre de ta radio nationale et un coiffeur homosexuel. Une constatation s’impose : ils sont morts et tout les oppose. Peut-on en rire ? OUI !!

Est-ce que, comme tentait à le démontrer Jean-Paul SARTRE,  » L’Enfer, c’est les autres »; ou bien les autres peuvent-ils au contraire, nous éviter l,Enfer ? Très vite l’émotion et le rire se mêleront à la réflexion.

Jean-Noël FENWICK – auteur français contemporain – fustige avec bonheur les rapports superficiels, la course à l’argent et au pouvoir.

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Canne à sucre, roseau maudit

— Par Philippe Pilotin —

champ_de_canne

Pour ton expansion aux Antilles,
Des êtres humains ont été arrachés à leur famille.
Transportés loin de l’Afrique leur terre natale,
On a assimilé leur vie à celui de l’animal.

Graminée à forte teneur en saccharose,
A ses braves gens, tu n’as offert qu’une vie morose.
Ils n’ont connu que le fouet sous les taudis,
C’est pour cela qu’ils t’ont appelée, le roseau maudit.

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« En marge du cahier » d’après « Chemin d’école » de Patrick Chamoiseau

Un moment jubilatoire. Le 10 mai à 19h 30 à Fonds St-Jacques.

Un moment jubilatoire.

en_marge_du_cahier-2—Par Roland Sabra —

Dans l’adaptation «  En marge du cahier » du deuxième tome d' »Une enfance créole' »de Patrick Chamoiseau on retrouve Man Ninotte ,la maman du petit « négrillon » «  experte en tous ses vices qui soupirait à haute voix :  Mais qu’est-ce qu ce petit bonhomme là a dû faire comme couillonnade, han doux Jésus », la première maîtresse Man Salinière, une « mulâtresse bien en chair, aux cheveux peut-être gris, à beaux-airs, très douce. », Le Maître qui n’a pas la douceur de celle-là et qui « fait plutôt gardien de troupeaux-boeufs. ». Ce maître rouleur de r à n’en plus finir qui initiant le jour de la rentrée les élèves aux techniques des pleins et des déliés déclare : ‘ Obserrvez bien, messieurs, ce qu je viens d’écirre. Ne distinguez-vous pas une élégance de parrties larrge et de parrties qui se font plus étrroites ? N’est-il pas… » On retrouve aussi les copains de classe comme Gros-Lombric, le surdoué en calcul que le système scolaire finira par éteindre.

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Le respect de l’amour (3)

Une vie du Sénégal à la France par Djenaba DIALLO & Michel PENNETIER

djebaba

Suite de l’épisode 2

 « LE RESPECT DE L’AMOUR » Chapitre 1 « Le tourbillon »,

Quand Djeneba a huit ans, comme une école s’est ouverte dans cette ville, le père la ramène à Dougouké. Elle y retrouve sa mère, ses deux soeurs et son frère, tous nés après elle. Les deux épouses ont chacune leur habitation séparée par une barrière mais elles élèvent ensemble les enfants, font la cuisine à tour de rôle. Il arrive que la seconde épouse frappe Sirandine. Le père achète chaque mois la nourriture pour toute la maisonnée, mais la seconde épouse en prélève une partie pour la revendre à son profit, sans que le père le sache. Sirandine cultive un champ dont le produit représente un complément de nourriture familiale.

C’est une maison à l’africaine très simple avec un grand salon pourvu de meubles en bambou que l’on n’utilise presque jamais car il y a une terrasse tout le long de la maison et un abri tôlé à côté, et c’est là que séjournent à l’ombre toute la journée la nombreuse maisonnée et les innombrables visiteurs qui passent pour bavarder et boire le thé.

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