— Par AFP —
Plus de cent pays se réunissent à Londres sous l’égide d’Angelina Jolie et de William Hague pour sensibiliser à ce mal souvent dissimulé dans les conflits.
L’actrice Angelina Jolie et le chef de la diplomatie britannique William Hague ouvrent mardi à Londres un sommet « sans précédent » sur les violences sexuelles pendant les conflits et l’utilisation du viol comme « arme de guerre ». La star d’Hollywood, ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, et le ministre britannique vont présider jusqu’à vendredi le plus grand événement jamais consacré au sujet. Il réunit des délégations de plus de cent pays, représentants gouvernementaux, ONG, religieux, experts militaires et juridiques, associations humanitaires et membres de la société civile.
Seront présents 48 ministres des Affaires étrangères, mais aussi ceux qui étaient et continuent à être en première ligne : des victimes, des témoins et des acteurs sur le terrain, tel le gynécologue-obstétricien congolais Denis Mukwege, qui soigne les femmes violées en République démocratique du Congo (RDC).