— Par Daniel Roucous —
L’apologie du terrorisme en public peut mener directement à la prison ferme. C’est ce qui est arrivé dimanche à un Montpelliérain. Voici pourquoi.
Suite aux attentas des 7 et 9 janvier contre Charlie Hebdo et l’hyper-casher de Vincennes, les procureurs de la république et les préfets ont reçu une circulaire du ministère de la justice visant à condamner, sans délai, l’apologie du terrorisme et la provocation au terrorisme.
C’est ce qui est arrivé lundi 16 novembre, à un habitant de Montpellier (Hérault), d’origine Marocaine. Celui-ci avait, la veille, donné raison à Daesh de « niquer la France et d’exploser des bombes », selon le Midi Libre et La Marseillaise.
Il a été condamné à 6 mois de prison ferme avec obligation de suivre un stage de citoyenneté par le tribunal correctionnel.
Ce n’est hélas pas le premier depuis les attentats du 13 novembre et son état d’ébriété ne l’excuse pas.
Attention donc à vos propos en public et sur les réseaux sociaux. La circulaire dont on peut prendre connaissance ici punie jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et jusqu’à 75 000 euros d’amende le fait de faire publiquement l’apologie des actes de terrorisme.