— Par Pierre Alex Marie-Anne —
La reconstruction du Lycée SCHOELCHER est susceptible de constituer un test majeur pour la crédibilité des dirigeants de la nouvelle CTM .
D’abord remarquons que ce sont bien ces responsables qui ,de manière surprenante s’agissant d’une collectivité nouvellement créée dont la vocation première est le Développement économique conditionnant tout le reste, ont placé cette question en tête des priorités de leur action politique .
Analysons donc cette démarche quelque peu singulière !
Pour tout esprit se voulant libre et non inféodé à une quelconque chapelle deux éléments essentiels s’en dégagent : le sort réservé à la communauté éducative d’une part, le parti architectural affirmé dans le dossier technique, de l’autre.
Le respect dû à la Communauté Educative
Elle le mérite amplement pour avoir fait de cet établissement d’enseignement secondaire un des meilleurs de France ; ses exigences en matière de maintien de son unité et de sa cohésion tant sur le plan pédagogique que sur celui de la gestion s’avèrent en conséquence parfaitement légitimes.
Ce qui ne l’est pas par contre ,c’est qu’elle soit toujours dans l’incertitude du sort qui lui est réservé à moins de six mois de la prochaine rentrée ; il n’est pas admissible qu’elle doive encore attendre les conclusions d’un soi-disant comité d’experts où dominent les considérations politiques pour arrêter les conditions matérielles et pédagogiques de la nouvelle année scolaire .