— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Face au choc imprévisible de la crise du Covid 19, les derniers mois de l’année 2020 ont conduit l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe en territoire inconnu. Les agents économiques, lourdement endettés, se retrouvent dans une situation financière délicate. La violence d’une telle crise pourrait représenter beaucoup plus de dégâts que la crise sociale de 2009 .Toutefois, plus globalement un danger devient certainement de plus en plus menaçant à l’heure actuelle : notre dépendance durable à la dette publique et notre incapacité à juguler les déficits de nos collectivités locales.
Cette hypertrophie de la dette et le laisser aller dans les déficits est sans doute le talon d’Achille des économies avancées. À la veille de la crise sanitaire de 2020, tous les ingrédients semblaient déjà réunis pour renforcer cette crainte. Pour l’heure, une autre crise se prépare, en cas d’une hausse des taux d’intérêts, à l’horizon 2021 /2022.
Mais pas que la crise de la dette , car tout d’abord, il faudra s’attendre à ce que la France hexagonale affronte le « mur des faillites » avec pour conséquence un Gap de 300.000 chômeurs de plus en catégorie A.