Le mercredi 13 avril, très tôt, des lycées et des collèges ont été bloqués, privant des milliers d’élèves d’enseignement. Les sites de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) ont été cadenassés par certains syndicats ayant appelé à une grève illimitée, malgré les négociations entamées.
Ni le personnel non-gréviste, ni les usagers n’ont pu y accéder.
Ni l’Assemblée, ni le Conseil Exécutif, démocratiquement élus par le peuple martiniquais, en charge des affaires du pays, ne peuvent se réunir.
C’est donc une paralysie politique du pays qui est organisée.
Ainsi des milliers de dossiers concernant des Martiniquais de toutes conditions, et surtout les plus humbles, sont empêchés d’être traités.
Notre majorité a démontré qu’elle était ouverte aux négociations et partisane du dialogue social qui ne saurait cependant se dérouler sous la contrainte, d’où qu’elle vienne.
Notre Majorité est consciente que le personnel de la CTM a des attentes légitimes et aspire au respect, à la justice et à l’amélioration substantielle de ses conditions de travail que nous nous sommes engagés à changer. Nous tiendrons nos engagements.
Il est en même temps de notre responsabilité de maintenir les grands équilibres budgétaires permettant d’assurer l’avenir de notre personnel et le développement de nos politiques, dans l’intérêt même de notre pays.