— Le n° 358 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Fascisation, extrême-droitisation… On peut employer les termes que l’on veut. Mais une chose est certaine : l’alarme doit être lancée. La résistance doit s’organiser contre l’évolution inquiétante de la situation en Martinique, en France, dans le monde.
Chez nous, l’empoisonnement du peuple au chlordécone n’est ni puni, ni réparé. Le vol de terres, où s’illustrent trop souvent des aigrefins venus du froid, n’est ni puni, ni réparé. Une justice à deux vitesses devient la norme. Des apprentis fachos, portés à bout de bras par leurs maîtres français, paradent, plastronnent, s’incrustent. Le pouvoir colonial refuse de nous reconnaître comme un peuple ayant le droit de défendre son intégrité, son identité, voire même son existence en tant que peuple, et avec qui il faut négocier.
En France, le tiers de l’électorat votant RN contre la gauche militante, est le lieu d’une libération éhontée de la parole raciste, xénophobe et sioniste. Tout ce beau monde s’accommode, voire même, soutient en sous-main le génocide et l’épuration ethnique en cours en Palestine, organise et encourage une répression bestiale en Kanaky contre le peuple et nie son droit à l’indépendance.