Mieux vaut laisser les enfants choisir chaque jour s’ils veulent manger végétarien ou non à la cantine, et non leur imposer une inscription préalable pour le trimestre ou l’année entière, préconise Greenpeace dans une enquête publiée jeudi 4 mars.
L’inscription préalable peut les décourager d’adopter une alimentation moins carnée, estime l’organisation au terme d’une enquête menée du 7 décembre au 15 février, auprès de 35 communes et structures (20 villes, 3 collèges, 4 lycées…) proposant une option végétarienne quotidienne dans leur restauration collective. Si l’inscription préalable «a le mérite de faciliter la gestion des cantines et de limiter le gaspillage alimentaire dès le début de la mise en place d’une option végétarienne», c’est une «fausse bonne idée», estime-t-elle. Elle peut «décourager toute une partie» des élèves «de la prendre» et ainsi limiter l’adoption d’une pratique «flexitarienne», soit la «réduction des quantités de viande consommées», plaide Greenpeace.
Ainsi «dans les collèges et les lycées qui proposent plusieurs menus, l’inscription préalable est rarissime» et «les volumes nécessaires sont évalués en début d’année».