— Par Yvon-Joseph Henri, Président de A3C —
Monsieur le Préfet,
Depuis quelque temps, la Martinique, du fait des élections qui se rapprochent, voit des exactions se multiplier visant à n’en pas douter les planteurs de bananes et les supposés békés censés être réunis dans une sorte de Béké land à Cap Est.
Cette nuit, cette zone a été le théâtre de violences, de feux et de blocage des pompiers venus éteindre les incendies.
Ancien professeur, syndicaliste, attaché viscéralement au service public et à la République, martiniquais, français et européen, je m’étonne que la Martinique devienne une terre de non-droit. C’est en quelque sorte un retour à la période de l’esclavage que vous nous contraigniez à revivre, nous qui nous sommes libérés l’esprit et le corps.
La majeure partie de mes compatriotes refuse ce type de comportement, et ces agitateurs tentent par l’agitation et la terreur de parasiter les prochaines élections dont ils sentent bien qu’elles seront, grâce à des listes comme celle de Max ORVILLE, RENAISSANCE MARTINIQUE, l’avènement d’une Martinique nouvelle, prospère et qui aura quasiment totalement abandonné le terrain que les hommes politiques du pays, depuis 40 ans ont épuisé, par des combats idéologiques permanents et variés pour maintenir le pays sous leur coupe.