— Le n° 364 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Il faut beaucoup de toupet pour présenter cette revendication comme une lubie idéologique. Dans la négociation avec le RPPRAC, on entend la grande distribution affirmer que ses marges sont faibles, égales à celles de France (comme si d’ailleurs c’était un modèle), qu’elle peut s’engager à les baisser.
On entend Serge Letchimy dire que la CTM veut participer à un organisme de contrôle, mais parler en même temps du « secret des affaires » comme règle admise.
On entend le Préfet déclarer que ses services sont sans complaisance. Ah bon !... Et on doit vous croire, braves gens ?
Au pays du mensonge systémique, croire sur parole serait faire preuve d’une grande naïveté. Nous opposer le « secret des affaires », c’est dire clairement qu’on ne veut une négociation sérieuse, ni sur les prix, ni sur les salaires alors que les deux choses sont liées, et conditionnent le niveau de vie.
Retour de flamme assimilationniste
C’est au prix d’une révision idéologique déchirante, que le mouvement ouvrier antillais s’est sorti de la gangue assimilationniste, qui lui faisait dire « la Martinique, c’est la France », même être un « lambeau de la France palpitant sous d’autres cieux », et réclamer « Nous voulons tout comme en France ».
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