Genève – Travailler plus de 55 heures par semaine augmente le risque de décès dus aux maladies cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux, selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation internationale du travail publiée lundi.
Cette première analyse mondiale des pertes de vies humaines et des atteintes à la santé associées aux longues heures de travail est publiée alors que la pandémie de Covid-19 accélère les évolutions susceptibles de renforcer la tendance à travailler pendant de plus longues heures.
L’étude, publiée dans la revue Environment International, ne porte toutefois pas sur la pandémie, mais sur les années précédentes. Les auteurs ont synthétisé les données issues de dizaines d’études portant sur des centaines de milliers de participants.
« Travailler 55 heures ou plus par semaine représente un grave danger pour la santé« , a souligné la Dr Maria Neira, directrice du Départment environnement, changement climatique et santé à l’OMS.
« Il est temps que tous – gouvernements, employeurs et salariés – nous admettions enfin que de longues heures de travail peuvent entraîner des décès prématurés« , a-t-elle ajouté.