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Le rappeur Doc Gyneco condamné à 5 mois de prison avec sursis pour violences conjugales

Le rappeur Doc Gyneco a été condamné mardi 18 mai à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2 000 euros d’amende pour violences conjugales.

Condamné à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2.000 euros d’amende, Doc Gynéco a reçu une peine légèrement en-deçà des réquisitions du parquet, qui avait demandé en fin de matinée six mois de prison avec sursis. Il a été jugé pour avoir donné des gifles violentes et insulté son épouse en mars, des faits qu’il a reconnus. 

Sursis probatoire de trois ans 

Le tribunal correctionnel a assorti ces cinq mois d’emprisonnement d’un sursis probatoire de trois ans, durée pendant laquelle l’artiste devra respecter plusieurs obligations : notamment celles de soins et de suivre un stage sur les violences conjugales, ainsi que les interdictions de paraître au domicile de son épouse et d’entrer en contact avec elle.

Le tribunal a prononcé l’exécution provisoire de ces mesures, c’est-à-dire leur entrée en vigueur immédiate. Doc Gyneco a en sus été condamné à une amende de 2.000 euros, une peine qui n’avait pas été requise par le parquet. 

Violences et emprises 

A l’audience, l’artiste de 47 ans, Bruno Beausire de son vrai nom, a reconnu avoir donné quatre gifles violentes et insulté son épouse et compagne depuis 25 ans, avec laquelle il a eu trois enfants, le 10 mars à leur domicile parisien.

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Pour un projet de Bienveillance Universelle

Hommage aux victimes de la traite négrière et de l’esclavage

Par Pierre Pastel

Prenons garde que les gestes commémoratifs politiques ne constituent point, par leurs doubles mesures, des injures aux blessures toujours sanguinolentes. 

C’est par une profonde intelligence du cœur que méritent d’être soignées les plaies historiques et mémorielles qui affectent  notre vécu collectif. Il s’agit bien de construire un être-ensemble profondément fraternel, respectueux et apaisé.

Le poids du silence et/ou le manquement officiel au devoir de mémoire interpellent.

Comment poursuivre la construction du vivre ensemble dans une république qui a mal à son histoire ? 

Avec des mots inattendus le sociologue Pierre PASTEL nous propose une méditation qui nous invite à une nécessaire transcendance.

Ce texte a été prononcé en lieu et place de l’homélie lors d’une messe à Monceau Les Mines le dimanche 9 mai 2021, dans le cadre du 12ème festival outre-mer en Bourgogne.

 

Bonjour,

Je tiens à remercier père Yves Garruchet pour m’avoir accordé quelques minutes afin de vous faire une confidence…

Mais avant de m’y atteler, je vais dresser le contexte.

Que nous arrive-t-il ?

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Immigration africaine en Europe : se battre à mort… pour la vie

Par Yves-Léopold Monthieux

. Les incidents qui se déroulent en ce moment au nord du Maroc sur fond d’immigration, de pandémie sanitaire et de différend entre l’Espagne et le Maroc me conduisent à publier à nouveau une contre-chronique qui avait paru dans Antilla le 13 octobre 2005.

. Fort-de-France, le 18 mai 2021

Se battre à mort… pour la vie

. « Je me suis arraché le bras gauche avec le fil barbelé et on m’a fait des points de suture aux deux jambes, mais je n’y pense plus. Je mange bien, on m’a donné les habits de l’armée et je dors dans un lit. Ma seule peur, c’est qu’on me renvoie d’où je viens. Le reste c’est de la rigolade… comparé à là d’où je viens, c’est le paradis ». Après avoir vu à la télévision les assauts menés par des centaines de jeunes Africains contre les grilles séparant le Sud affamé et le Nord prospère, voilà donc, ci-dessus, ce qu’on peut lire dans Libération dans un entretien accordé à un Guinéen ravi, malgré ses blessures, de s’en être « bien sorti ».

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À Paris, trouver 100 milliards pour éviter le décrochage économique de l’Afrique

Paris – Le président français Emmanuel Macron a ouvert mardi un sommet international consacré à la relance économique de l’Afrique, avec l’ambition de mobiliser au moins 100 milliards de dollars pour que le continent puisse se relever de la pandémie, mais aussi lutter contre le terrorisme.

Ce « sommet de l’urgence et de l’ambition » vise à combler au moins en partie le « besoin de financement de l’Afrique d’ici 2025, estimé à 285 milliards de dollars« , a déclaré le chef de l’Etat à son arrivée au Grand palais éphémère, édifié sur le Champ-de-Mars au pied de la Tour Eiffel.

Mais pour éviter d’alourdir le fardeau de la dette, Emmanuel Macron a proposé « une nouvelle donne« , passant à la fois par la mobilisation de l’investissement privé et le recours à un instrument financier peu utilisé, les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international. 

Equivalent à une planche à billets du FMI, ces actifs monétaires peuvent être convertis en devises par les pays et dépensés, sans créer de dette. 

Jusqu’à présent, la communauté internationale s’est accordée sur le principe d’une émission globale de DTS de 650 milliards de dollars, dont 33 milliards devaient revenir mécaniquement à l’Afrique, par le jeu des quotes-parts au sein de l’institution de Washington.  

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Vaccins: Biden annonce l’envoi de 20 millions de doses supplémentaires vers des pays tiers

Washington – Le président américain Joe Biden a annoncé lundi l’envoi d’ici fin juin de 20 millions de doses supplémentaires de vaccins anti-Covid-19 vers des pays tiers.

« Aujourd’hui, j’annonce que nous allons partager des doses Moderna, Pfizer et Johnson & Johnson avec le reste du monde« , a-t-il annoncé lors d’une allocution depuis la Maison Blanche. « Les Etats-Unis vont partager au moins 20 millions de ces doses« , a-t-il ajouté. 

Cette annonce porte à 80 millions le nombre total de doses de vaccins promises par la Maison Blanche. 

« Cela fera plus de cinq fois plus qu’aucun pays n’a donné à ce jour« , a martelé Joe Biden. « Plus que le Chine et la Russie« , a-t-il insisté, tout en assurant que les Etats-Unis ne chercheraient pas à utiliser ces distributions de vaccins pour obtenir quoi que ce soit des pays récipiendaires. 

Interrogée sur les pays qui bénéficieront de ces vaccins, Jen Psaki, porte-parole de l’exécutif américain, est restée évasive, promettant simplement des précisions sur les critères d’attribution « dans les prochains jours« . 

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France et Rwanda peuvent désormais « avoir une bonne relation », selon le président Kagame

Paris – La France et le Rwanda ont désormais l’opportunité de bâtir « une bonne relation », a estimé lundi le président rwandais Paul Kagame, après la publication en mars d’un rapport d’historiens français concluant à des « responsabilités accablantes » de Paris dans le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994.

Les conclusions du rapport Duclert, corroborées quelques semaines plus tard par un rapport commandé par Kigali à un cabinet d’avocats américain, constituent « un grand pas en avant« , a estimé M. Kagame, pour qui « la France et le Rwanda ont désormais l’opportunité, et de bonnes bases sur lesquelles créer une bonne relation« . 

« Je peux m’accommoder » des conclusions du rapport, qui a écarté la « complicité » de la France, a ajouté M. Kagame dans un entretien à France 24 et RFI. Le président rwandais, qui dirigeait en 1994 la rébellion tutsi qui mit fin au génocide, avait longtemps accusé Paris d’en être « complice« . 

Présent à Paris pour un sommet sur la dette africaine, M. Kagame s’est entretenu avec le président français Emmanuel Macron en marge d’une réunion sur le soutien à la transition au Soudan. 

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Des infirmiers anesthésistes « en urgence vitale » manifestent

Paris – « On vous intube, ils nous entubent ! »: des centaines d’infirmiers anesthésistes sont descendus lundi dans les rues de plusieurs villes de France pour réclamer une reconnaissance de leur spécialité et des hausses de salaires, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Blouses bleues et vertes, masques sur le nez et tubes de réanimation sur la tête, une centaine d’infirmiers anesthésistes diplômés d’État (IADE) ont notamment manifesté devant l’Hôtel de ville de Bordeaux. 

Répondant à un appel à faire grève et à manifester de la CGT, ils défendent le savoir-faire de leur profession « avancé, transversal et polyvalent« , qu’ils veulent voir à la fois « sanctuarisé » et revalorisé en terme de grille salariale, pour prendre en compte cinq années d’études. 

Les quelque 10.000 IADE que comptent les hôpitaux français ont suivi un cursus de spécialisation pendant deux ans, après les trois années initiales en école d’infirmière. 

« On ne peut pas d’un côté nous appeler du jour au lendemain pour aller en réanimation, aller en évacuation sanitaire, en urgence, en attendant le même niveau d’excellence, et d’un autre côté nous dénier un statut à part« , fait valoir Julie, 35 ans, infirmière anesthésiste au CHU de Bordeaux depuis cinq ans. 

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De nouveau le massacre

— Par Daniel Bookman —

Ce que vous allez lire là résulte d’un montage effectué à partir de fragments de Et jusqu’à la dernière pulsation de nos veines, pièce que j’ai écrite de juillet 1973 à juillet 1975, lors de mon exil en Algérie, et qu’ont publiée en 1976 les Éditions L’Harmattan. Ce faisant, j’ai voulu manifester symboliquement, ma fraternelle solidarité avec le peuple palestinien en lutte pour la libération de sa terre ancestrale, et ainsi saluer son courage sans cesse renouvelé

. Le témoin 1 : Et maintenant la représentation va commencer ? Ce que vous allez voir, entendre, écouter me camarades et moi, nous le dédions en hommage à la lutte, la juste lutte, du peuple de Palestine.

. Irruption sur le plateau de soldats de la Werhmacht, mitraillettes aux poings…Les suivent Mutter Golda, un masque de SS à la main, Moshe avec sur le visage un masque identique.

. Mutter Golda : Parfait , ce soir ça été parfait ! Ce carnaval macabre demeure absolument nécessaire. Ce jeu que nous leur imposons, il le faut !

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Petit manuel critique d’éducation aux médias – Pour une déconstruction des représentations médiatiques

— Par Nils Solari, Sophie Eustache —

Le collectif La Friche [1] et EDUmédia [2] ont publié aux éditions du Commun le 12 mars 2021 un « Petit manuel critique d’éducation aux médias », sous-titré « Pour une déconstruction des représentations médiatiques ». Soulignons que, outre une approche critique de l’éducation aux médias, l’ouvrage rapporte des initiatives concrètes ayant vu le jour bien avant que la puissance publique ou les médias traditionnels ne se préoccupent de la question.

Dans un contexte politique post-attentat, où l’éducation aux médias a été érigée en moyen de lutte contre la radicalisation par les pouvoirs publics [3], ce « Petit manuel critique d’éducation aux médias » défend une éducation aux médias émancipatrice et populaire, et pose l’EMI comme question politique : « La nécessité de développer l’éducation aux médias et à l’information (EMI) fait aujourd’hui consensus, spécialement lorsqu’on l’envisage à destination des jeunes. Pourtant, cette unanimité masque des disparités réelles tant dans les objectifs assignés à l’EMI, qu’au niveau des dispositifs, pratiques et postures pédagogiques qui conditionnent sa mise en œuvre.

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La mort est en nous

. — Tribune du jeudi Guy Flandrina —

« Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort,
et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie ».

Spinoza

. Il y a peu, des membres de la liste MCM, se sont entretenus avec le docteur Josiane Jos Pelage afin de mieux appréhender la problématique de l’empoisonnement à la chlordécone.

. Cette rencontre -hors de tout champ politique- visait à entendre la voix de la science, pour agir en conscience.

. Josiane Jos Pelage est l’un des trois médecins de Martinique ayant un diplôme universitaire en médecine environnementale. En outre, sa longue expérience de praticienne et sa grande implication professionnelle et personnelle en font un médecin de référence quant à notre sujet. Cette femme, d’un optimisme à tous crins, a tout de même réussi à nous faire partager sa « grande inquiétude quant à la santé de plusieurs générations de nos compatriotes ».

. En effet, comme nombre de ses confrères, membres de l’Union Régionale des Médecins Libéraux (URML), elle constate que « les cancers, aux formes multiples, sont de plus en plus nombreux et frappent un nombre croissant de jeunes ».

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Postures et impostures

Tribune du jeudi . Guy Flandrina

« C’est dans la différence que je trouve mon identité »
Matoub Lounès

. Lors de la dernière séance plénière de la CTM, le 5 mai 2021, nous avons eu droit à un cinéma pas possible ! Des élus de Péyi-a, du RDM et de EPMN ont refusé l’octroi d’une subvention de 500.000 € pour la production, en Martinique, de la saison 3 de la série policière Tropiques criminels ; privant de ressource des dizaines de travailleurs de ce secteur d’activités.

Chacun peut remarquer que la Martinique traverse une crise identitaire avec même une certaine violence sous-jacente. Mais nous savons aussi que la mondialisation nous impose de mettre en valeur nos particularismes. Non pas pour contempler nos nombrils mais pour valoriser ce qui est nôtre, afin de contribuer à l’enrichissement universel tout en exploitant et en bénéficiant de notre propre potentiel.

C’est cela que l’équipe de Mi Chans Matinik s’est ingéniée à faire, lors de la dernière séance plénière de la CTM (…). Notre rassemblement, pour la Martinique, au-delà des clivages politiques, entend mettre fin à des postures qui, en fait, sont des impostures paralysantes pour l’action commune !

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C’est peut-être cela le récit national martiniquais

Par Yves-Léopold Monthieux

Lorsque l’un des médecins qui a pratiqué l’autopsie du jeune Marie-Louise de l’affaire Chalvet m’a déclaré que « tout peuple qui se construit a besoin de mythes », je n’avais pas compris que le praticien pouvait, avec un tel aplomb, s’accommoder de la déconsidération d’un acte médical qu’il avait cosigné. Je lui avais simplement dit mon étonnement que l’histoire fût sur le point de retenir des conclusions médicales contraires aux siennes et à deux de ses confrères.

 Quelques années plus tard, Gilbert Pago donnait à l’Atrium une conférence relative à son livre sur l’insurrection du sud de la Martinique, en 1870. Dans le débat qui suivit l’historien rappela les différents évènements de l’année 1848 qui ont jalonné la marche vers l’abolition de l’esclavage. Les précisions qu’il avait apportées pouvaient laisser croire à un intérêt relatif de l’auteur pour celle du 22 mai 1848, comme si chacun pouvait choisir la date qui lui convenait. D’où la question qui fusa dans l’assistance de savoir quel était, selon lui, celle qui avait sa préférence. Il indiqua promptement son choix : le « 22 mai ».

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Pourquoi l’échec électoral des nationalistes sera cuisant, durable et sans appel pour l’avenir ? 

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En Guadeloupe,  depuis les années 60/70 les idéologies politiques  marxistes qui sous-tendaient la décolonisation et la lutte de libération nationale ont été au cœur des passions politiques et syndicales des décennies d’après départementalisation  . Les différents mouvements indépendantistes qui portaient ces revendications ont beaucoup déçu et sont entrées en crise au cours des trois dernières décennies. Le communisme, les espoirs révolutionnaires, le socialisme se présentant comme une alternative au capitalisme, la croyance dans un sens de l’histoire et celle dans la nécessité de ruptures radicales avec la France, porteuses d’un avenir meilleur se sont défaits. Ce délitement a déstabilisé la mouvance nationaliste en Guadeloupe et au contraire renforcé les tenants de l’assimilation. Tout cela a débouché,  sur la concomitance de la victoire de la démocratie occidentale  et du libéralisme, , et a finalement engendré la revendication d’un conservatisme se méfiant de tout changement radical des institutions .
A mes  yeux,  le déclin des mouvements indépendantistes en dépit de certains succès relatifs dans le champ syndical,  trouve son origine dans trois éléments de notre modernité. D’abord, l’intensification de la globalisation (au plan de l’économie, de l’accumulation du capital aux mains d’une bourgeoisie compradore, de la communication, des transports, des NTIC,  etc.)

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« Ce qui est en train de se passer à l’intérieur d’Israël entre citoyens juifs et citoyens arabes est absolument dramatique »

— Par Ilan Greilsammer, Professeur de sciences politiques —

L’explosion des violences entre citoyens israéliens juifs et arabes a révélé une réalité que l’Etat hébreu préférait ne pas voir, souligne le politiste israélien Ilan Greilsammer, dans une tribune pour « Le Monde ».

Tribune. J’écris ces lignes en précisant que j’appartiens à la gauche israélienne qui, c’est vrai, est très minoritaire, mais peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs la quasi-totalité des intellectuels israéliens. Et je suis de ceux pour qui il n’y a qu’une seule solution possible, raisonnable et logique du conflit, deux Etats pour les deux peuples, car sinon c’est soit la fin du rêve sioniste, soit un Etat binational d’apartheid.

Pour nous, pour le camp de la Paix, ce qui est en train de se passer à l’intérieur d’Israël entre citoyens juifs et citoyens arabes est absolument dramatique. Lynchages, incendies de synagogues, coups et blessures, peur de ses voisins de palier, pillages, destructions… L’explosion de violence incontrôlée, non seulement dans les villes « mixtes », mais aussi dans tout le reste du pays, paraît sonner le glas de ce que nous croyions honnêtement être une forme de coexistence pacifique et de bon voisinage.

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Dans et hors de Gaza: les médias pris dans l’escalade Hamas/Israël

Jérusalem – Des bureaux de médias pulvérisés à la thèse invérifiable d’une « manipulation » pour faire croire à la présence de soldats israéliens à Gaza: l’escalade militaire entre le Hamas et Israël rappelle l’adage selon lequel la vérité peut être la « première victime » de la guerre.

Branle-bas de combat samedi après-midi à Gaza. Le propriétaire de la tour Jala, immeuble abritant les bureaux locaux de la chaîne qatarie Al-Jazeera et de l’agence internationale américaine Associated Press (AP), reçoit un appel le sommant d’évacuer les lieux dans l’heure. 

« Et de passer le mot aux autres occupants de l’immeuble parce que l’armée israélienne va le bombarder« , raconte en direct sur Al-Jazeera le reporter Safwat al-Kahlout. 

Immédiatement, les téléphones se mettent en marche. 

Les journalistes quittent leurs postes, enfilent pour certains leurs gilets pare-balles, agrippent caméras, ordinateurs portables, trépieds, pour dévaler les escaliers sur une dizaine d’étages ou s’engouffrer dans le mince ascenseur. 

Al-Jazeera diffuse en direct une discussion du propriétaire de l’immeuble avec un responsable israélien demandant une dizaine de minutes supplémentaires pour évacuer.  

Des journalistes de Gaza se massent à l’extérieur, à distance pour se protéger, afin de filmer la scène.

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Un tableau de Picasso vendu 103 millions de dollars à New York

New York – Le tableau « Femme assise près d’une fenêtre (Marie-Thérèse) » de Pablo Picasso a été vendu jeudi 103,4 millions de dollars lors d’enchères organisées chez Christie’s, à New York.

La toile de 1,46 m sur 1,14 m, peinte en 1932, a été adjugée 90 millions de dollars, portés à 103,4 une fois ajoutés frais et commissions, après une bataille de plus de 19 minutes entre collectionneurs. 

L’oeuvre, qui représente la maîtresse et muse de Picasso, Marie-Thérèse Walter, a quasiment doublé le montant de l’estimation initiale fournie par Christie’s, soit 55 millions de dollars. 

La vente confirme la vitalité du marché de l’art, qui n’a pas vraiment souffert de la pandémie même s’il a été ralenti par l’incertitude quant à la situation sanitaire et économique, mais aussi le statut à part de Pablo Picasso (1881-1973). 

La bonne tenue générale des enchères de jeudi, qui ont atteint 481 millions de dollars au total, « signale un vrai retour à la normale« , s’est félicitée Bonnie Brennan, présidente de Christie’s Amérique, lors d’une conférence de presse en ligne. « Le marché de l’art s’est remis sur les rails.

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« Napoléon », la restauration titanesque d’un film fou

Paris – Une restauration titanesque, pour un film fou. Depuis douze ans, dans les tréfonds d’un fort du XIXe siècle se prépare la renaissance d’un chef-d’oeuvre du cinéma muet, totem des cinéphiles: le « Napoléon » d’Abel Gance.

« C’est une dinguerie« , résume Georges Mourier, le maître d’oeuvre de cette reconstitution d’un budget de 2 à 2,5 millions d’euros, dans la petite pièce voûtée et semi-enterrée qu’il partage dans la grande banlieue parisienne depuis 2008 avec sa monteuse, Laure Marchaut. 

Sous la houlette de la Cinémathèque française, ils mettent la dernière main à la restauration de cette pièce majeure et inclassable du patrimoine cinématographique, vénérée par nombre de cinéphiles et cinéastes, au premier rang desquels Francis Ford Coppola. Une tâche homérique qu’ils espèrent terminer d’ici la fin de l’année. 

Relatant la jeunesse de Napoléon, jusqu’aux débuts de la campagne d’Italie, le film, projeté pour la première fois en 1927, dans une version de sept heures, est porté par un souffle épique, truffé d’innovations visuelles et narratives (dont une fameuse fin en triptyque, sur trois écrans en simultané). 

« Abel Gance est très audacieux pour son époque, il mélange le sublime et le trash, le combat dans la boue et le combat au sabre« , synthétise Georges Mourier, à propos de cette « dernière superproduction » de l’ère du muet: « à chaque séquence, c’est une révolution cinématographique« . 

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Les violences contre les personnes homosexuelles en hausse

Les violences contre les personnes LGBTI ont augmenté dans l’espace privé, au sein de la famille et dans le voisinage, en 2020, année marquée par deux confinements, selon le rapport annuel de SOS Homophobie publié lundi 17 mai. L’association a reçu l’année dernière 1 815 témoignages de personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bies, trans, intersexe), contre 2 396 en 2019.

→ RAPPORT. Bilan contrasté sur les droits des homosexuels dans le monde

En cette année de confinement, couvre-feu et télétravail, SOS Homophobie note « une réorientation des violences vers les espaces privés ». Les signalements dans le contexte du voisinage et de la famille ont augmenté chacun de 13 % en 2020, contre respectivement 8 % et 10 % en 2019.

« Ce sont des insultes de la part d’une sœur, des menaces » venant de voisins, « des coups donnés par un père, etc. », résume SOS Homophobie. Or, le contexte si particulier de 2020 a laissé « peu d’échappatoires » aux victimes.

Méfiance vis-à-vis des institutions

Parmi les témoignages recueillis figure celui d’Adam : « Je vais te casser la gueule, ton mec a intérêt de se casser d’ici », lui a ainsi dit son voisin avant de donner des coups de pied dans sa porte.

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Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie le 17 mai

La Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie est une journée mondiale célébrée le 17 mai.

Elle est parfois désignée de façon abrégée comme la Journée mondiale contre l’homophobie ou Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie.

Le 17 mai a été choisi (à l’initiative de Louis-Georges Tin) comme date symbolique pour la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie pour commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale.

L’idée d’une journée contre l’homophobie avait été explorée par des associations LGBT, mais uniquement mise en place à niveau local. Par exemple, la Fondation Émergence avait lancé en 2003 la première Journée Nationale contre l’Homophobie, qui s’est tenue le 4 juin 2003 au Québec. Aussi, en 2004, le Collectif des associations étudiantes LGBT d’Ile-de-France (Caélif) avait lancé une journée nationale de lutte contre l’homophobie en milieu étudiant.

Cependant, c’est le 17 mai 2005 que l’initiative d’une journée de lutte contre l’homophobie a été organisée à l’échelle internationale pour la première fois, grâce aux efforts de Louis-Georges Tin, un professeur et activiste français.

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Brésil: acculé, Bolsonaro remobilise ses troupes

Rio de Janeiro – En nette baisse dans les sondages face à un Lula revigoré, le président brésilien Jair Bolsonaro entend s’appuyer sur la frange la plus radicale de ses soutiens pour relancer son projet de réélection en octobre 2022.

Le dirigeant d’extrême droite trouve toujours de nouvelles idées pour haranguer ses troupes, friandes de ses écarts de langage et de ses coups d’éclats. 

Il y a deux semaines, il avait survolé une manifestation à Brasilia qui avait rassemblé des milliers de personnes vêtues de jaune et de vert, les couleurs du drapeau brésilien. La plupart des manifestants défilaient sans masque, dans un pays où le Covid-19 a fait plus de 430.000 morts. 

Dimanche dernier, Jair Bolsonaro avait enfourché sa grosse cylindrée bleue pour prendre la tête d’un cortège de motards dans les rues de la capitale brésilienne. 

Et ce samedi, c’est à cheval qu’il devrait faire une apparition lors d’une manifestation d’agriculteurs. 

Le président compte aussi sur le soutien indéfectible d’une partie des évangélistes, qui organisent ce week-end des « Marches de la famille chrétienne pour la liberté« .  

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Sciences sociales: nouveautés du 17 mai 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Félix Éboué meurt le 17 mai 1944 au Caire

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d’un État souverain et devient, suivant la volonté du général de Gaulle, le troisième Compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Biographie
Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 18842, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848)3. Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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Ce que les Français doivent à Napoléon

— Par Jacky Dahomay —

Si commémorer, c’est se souvenir ensemble, il y a toujours un risque qu’une commémoration prenne la tournure d’une célébration. Fidèle à sa dialectique du « en même temps », c’est ce risque qu’a pris le président de la République, Emmanuel Macron, en allant déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du célèbre empereur. C’est à l’évidence une célébration, ce qu’avait refusé de faire – mis à  part Georges Pompidou- les différents présidents  de la V° République, Nicolas Sarkozy y compris. Napoléon Bonaparte mérite-t-il une célébration ?

Répondre à une telle question, c’est d’abord s’interroger sur le sens du poids que constitue l’épisode napoléonien dans la constitution de l’identité nationale française. Avec Emmanuel Macron, comme président de la République, c’est la République qui vient de célébrer un empereur, Napoléon Bonaparte. Incontestablement, Napoléon est la figure la plus importante de l’histoire de France, avec Louis XIV et Colbert. La monarchie absolutiste, dans sa lutte contre l’empereur et le Pape, a joué un rôle indéniable dans la formation de la nation française. Comprendrait-on pour autant que la République puisse célébrer la monarchie ?

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Sciences sociales : nouveautésdu16 mai 2021

 

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 16 mai 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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