— Par Dominique Celma —
Je ne peux m’empêcher d’observer qu’il y en a tout de même. Il suffit de considérer le trafic routier.
En revenant ’encore ‘ de l’agglomération de Fort-de-France. Je dis : ‘ encore ‘, car ces 3 semaines où nous avons été assignés dans un rayon de 10km autour de notre domicile, le hasard a fait que je me déplace plus fréquemment que d’habitude. Il me faut aussi préciser que l’espace dans lequel il m’était autorisé d’utiliser mon véhicule, englobait au moins la moitié du poumon économique de la Martinique et l’un des axes routiers les plus engorgés : Trois-Ilets – La Rivière-Salée- Aéroport – F-de-F – Anse Gouraud à Schoelcher ( Il ne m’était pas autorisé d’aller au-delà ) .
Dès ma première sortie j’ai pu me réjouir de la fluidité du trafic malgré un flux soutenu de voitures qui témoigne que l’activité économique n’était quand même pas à l’arrêt. Quand j’ai manifesté ma satisfaction, on m’a demandé si je préconisais un maintien du confinement. Peut-être était-ce une maladresse d’avoir aussi avancé que l’engorgement du réseau à toute heure, en temps normal, est bien dû au fait que trop nombreux sont les usagers faisant des allers et retours sur ces routes probablement pour des riens, pour satisfaire des urgences qui n’en sont pas, jaloux de leur liberté…
On m’a rappelé ne pas tenir compte que beaucoup de gens travaillaient ces jours-ci à domicile dans le cadre du télétravail, que crèches et écoles étaient fermées pour la plupart ainsi que beaucoup de commerces.