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Crise des Internes en médecine : La réforme qui ébranle le système de santé français

— Par Jean Samblé —

La rentrée universitaire de 2024 s’annonce sous le signe de la controverse et de l’inquiétude dans le milieu médical français. En cause, la suppression de 1 510 postes d’internes en médecine, un chiffre qui fait craindre une détérioration notable de la qualité des soins dans les hôpitaux déjà fragilisés par un manque chronique de personnel. Cette décision, prise dans un contexte de réforme des études médicales, suscite de vives réactions, aussi bien chez les professionnels de santé que chez les étudiants, qui ne cachent pas leur désarroi face à une situation jugée alarmante.

La répercussion sur les hôpitaux : une dégradation redoutée des soins

La réduction du nombre de postes d’internes, qui constituent parfois jusqu’à 40 % des effectifs hospitaliers, pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le système de santé. Les internes jouent un rôle crucial dans le fonctionnement quotidien des services hospitaliers, prenant en charge une large part des consultations, des soins courants, et participant activement aux gardes. La perte de 1 510 internes à la rentrée 2024-2025 représente une diminution de 16 % par rapport à l’année précédente, un chiffre qui inquiète profondément les professionnels de santé.

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L’état actuel dégradé de la jeunesse antillaise est l’un des sujets les plus préoccupants et sensibles de l’heure  !

— Par Jean-Marie Nol, économiste  —

Les jeunes des Antilles sont souvent au cœur de discours empreints de stigmatisation, révélant davantage les peurs et fantasmes d’une société en mutation que la réalité sociologique. De nombreuses critiques leur sont adressées : ils seraient mal éduqués, paresseux, réfractaires à l’autorité, égoïstes et même violents. Ces reproches, loin d’être nouveaux, s’inscrivent dans une tradition bien ancrée, non seulement dans les Antilles françaises, mais à travers l’histoire humaine. Déjà, Socrate, il y a plus de deux millénaires, dénonçait une jeunesse qu’il jugeait frivole, irrespectueuse et rebelle. Les jeunes d’aujourd’hui aux Antilles ne semblent donc pas échapper à ces représentations souvent caricaturales, marquées par des jugements globalisants et des préjugés tenaces. Pourtant, ces affirmations générales sont souvent démenties par des études et enquêtes sociologiques qui tendent à nuancer ou invalider ces « constats » qui circulent si facilement.L’une des grandes questions qui se posent est celle de la persistance de ces préjugés à l’égard des jeunes, notamment dans un contexte antillais où les mutations sociétales et technologiques sont profondes. Les jeunes des Antilles évoluent dans un environnement économique difficile, marqué par une situation inflationniste, des finances publiques sous pression, et une crise du logement qui les empêche d’envisager un avenir serein.

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Allocation de rentrée scolaire : Un coup de pouce pour 3 millions de familles à l’approche de la Rentrée

À l’approche de la rentrée scolaire, prévue dans moins de deux semaines, une aide financière cruciale sera bientôt disponible pour de nombreuses familles. En effet, l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée le 20 août en métropole, en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Cette allocation, destinée à alléger le fardeau des dépenses liées à la rentrée, a déjà été distribuée le 6 août à Mayotte et à la Réunion, où la rentrée est anticipée.

Attribuée en fonction des ressources familiales de l’année 2022, l’ARS a été revalorisée de 4,6% cette année, offrant ainsi un soutien financier accru aux foyers éligibles. Les montants de cette allocation varient selon l’âge des enfants : 416,40 euros pour les enfants de 6 à 10 ans, 439,38 euros pour ceux de 11 à 14 ans, et 454,60 euros pour les adolescents de 15 à 18 ans. Cependant, cette revalorisation reste inférieure à l’inflation, ce qui laisse certaines familles face à des défis financiers persistants.

Les familles concernées n’ont généralement aucune démarche à effectuer, l’ARS étant versée automatiquement par les Caisses d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA).

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Le climat sulfureux de la vie chère aux Antilles est lourd de menaces pour la cohésion sociale.

— Par « Sé jan ou ka fè kaban aw ou ka domi », économiste —

La persistance de la vie chère aux Antilles, en dépit des nombreuses actions et promesses des gouvernements et responsables locaux, trouve son explication dans des facteurs structurels et systémiques profondément enracinés dans l’histoire coloniale des Antilles . L’un des principaux enjeux réside dans la domination des monopoles et oligopoles des grandes familles qui contrôlent l’économie des Antilles, en particulier en Guadeloupe et en Martinique. Ces grands groupes familiaux, présents depuis des générations, détiennent une position prédominante dans l’importation et la distribution des produits de première nécessité. Cette concentration du marché leur permet de fixer les prix de manière concertée, limitant ainsi toute forme de concurrence et réduisant les possibilités de baisse des tarifs. En situation quasi-monopolistique, ces groupes ont un contrôle significatif sur les prix des denrées alimentaires, des matériaux de construction et de nombreux autres produits essentiels comme l’électroménager , créant ainsi une distorsion durable des prix au détriment des consommateurs.Parallèlement, la majorité des biens de consommation courante sont importés de France hexagonale ou d’autres régions du monde, ce qui entraîne des coûts de transport considérables.

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Corruption, népotisme, futilité, malversations et dérives administratives à l’Akademi kreyòl ayisyen…

La société civile doit exiger l’abolition de cet inutile ‘’symbole décoratif’’

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Le torchon brûle, encore une fois, à l’Akademi kreyòl ayisyen (AKA). Dans le microcosme mutique de l’AKA, la nouvelle de la démission de l’anthropologue et académicienne Rachel Charlier Doucet n’a pas été suivie de commentaires analytiques publics de la part de ses destinataires sur les motifs allégués. Daté du 10 août 2024, le courriel par lequel Rachel Charlier Doucet a annoncé sa démission aux membres de l’Akademi kreyòl ayisyen a pour titre « Demisyon Akademysyen Rachelle Charlier Doucet » et le motif de démission évoqué est formulé comme suit : « Mwen pa kapab fonksyone nan yon estitisyon ki pa kapab rekonèt prensip, ni fè manm li yo respekte prensip sa yo ». Les « prensip » auxquels il est fait allusion ne sont ni identifiés ni explicités dans le courriel de la démissionnaire… Par courriel en date du 16 août 2024 adressé au Conseil d’administration de l’Akademi kreyòl ayisyen, nous avons sollicité sa version à propos des motifs allégués par l’académicienne démissionnaire : notre courriel est resté sans réponse…

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Mpox : tout ce qu’il faut savoir sur l’épidémie, urgence sanitaire mondiale

— Par C Raina MacIntyre(*) —

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la variole simienne, ou mpox pour « monkeypox », comme une urgence de santé publique de portée internationale, après l’augmentation du nombre de cas en République démocratique du Congo et la possibilité d’une nouvelle propagation.

Cette déclaration déclenche une réponse internationale coordonnée suite à un événement extraordinaire et la mobilisation de ressources, telles que des vaccins et des tests de diagnostic, pour enrayer la propagation de cette maladie infectieuse. Mais l’OMS n’a pas déclaré que le mpox était une pandémie. Les mesures qu’elle a déclenchées visent plutôt à empêcher qu’elle ne le devienne.

 

Qu’est-ce qui a déclenché cette dernière alerte ?

Le mpox, autrefois connu sous le nom de variole du singe, est une infection virale étroitement liée à la variole. Les premiers symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions lymphatiques et des douleurs musculaires. Une éruption cutanée typique suit, principalement sur le visage, les mains et les pieds.

La propagation du mpox à travers certains pays africains a conduit les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies à déclarer en début de semaine le mpox comme une urgence de santé publique continentale.

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Les Antilles entre héritage colonial et modernité : défis et perspectives pour une transformation économique

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En quoi la fibre sociale héritage d’un passé révolu , peut -t-elle aujourd’hui être un facteur négatif pour un changement de paradigme économique aux Antilles ?

L’histoire des Antilles est marquée par des siècles de colonisation, d’esclavage et de plantation, qui ont laissé des traces profondes dans la réalité sociale et économique de ces territoires. La « fibre sociale » très présente en Guadeloupe et en Martinique puise ses racines dans une histoire marquée par la colonisation, l’esclavage et la lutte contre l’oppression sociale . Cette dynamique de solidarité et de revendication sociale s’est construite au fil des siècles, façonnant en profondeur les mentalités et les pratiques culturelles de ces territoires.D’abord, l’histoire coloniale, dominée par l’économie de plantation, a imposé des structures sociales profondément inégalitaires. L’esclavage, en particulier, a été un système brutal qui a non seulement asservi des milliers de personnes, mais a aussi engendré une résistance collective parmi les esclaves. La lutte pour la survie, la dignité et l’émancipation a favorisé l’émergence d’une solidarité forte entre les opprimés, renforçant l’idée que la survie collective passe par l’entraide (koutmen) et l’organisation communautaire.Cette

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« Mélodie en sous-sol », un film d’Henri Verneuil avec Jean Gabin et Alain Delon

Lundi 19 août à 20h55 sur Arte
Mélodie en sous-sol est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1963. Adaptation cinématographique du roman The Big Grab de John Trinian et mettant en scène Jean Gabin et Alain Delon dans les rôles principaux, le long-métrage narre l’histoire d’un vieux malfrat récemment sorti de prison (Gabin) qui s’associe avec un jeune truand (Delon) afin de braquer un casino, le Palm Beach de Cannes. Sorti en salles au début de l’année 1963 en France, Mélodie en sous-sol rencontre un bon accueil critique et obtient un large succès public avec 3,5 millions d’entrées en salles.

Synopsis
Contexte général
Un vieux malfrat, Charles, tout juste sorti de prison où il a tiré cinq ans, décide d’un dernier coup magistral sur la côte d’Azur : braquer le Palm Beach, casino de Cannes. Un jeune voyou, Francis (compagnon de cellule) et Louis, le beau-frère de ce dernier, honnête garagiste, vont être ses partenaires. La préparation du casse est minutieuse et l’opération se déroule on ne peut mieux. Mais une photo malvenue de Francis à la une d’un journal, vient enrayer cette belle organisation…

Résumé
1962.

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Alain Delon : L’idole de l’écran et l’énigme de la vie

— Par Hélène Lemoine —

Alain Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux, dans la banlieue parisienne, est une figure emblématique du cinéma français et international. Considéré comme l’un des acteurs les plus marquants de sa génération, il a su captiver l’attention du public par sa beauté saisissante, son charisme magnétique, et son talent d’acteur polymorphe. Delon est souvent associé à l’image du « beau ténébreux », incarnant des personnages complexes, souvent solitaires, avec une intensité et une froideur qui ont laissé une empreinte indélébile dans le paysage cinématographique.

Jeunesse et débuts difficiles

Alain Delon n’a pas eu une enfance facile. Ses parents ont divorcé lorsqu’il était très jeune, et il a été élevé par une famille d’accueil avant de rejoindre sa mère et son beau-père, mais l’environnement familial était instable. Après une adolescence tumultueuse, il rejoint la Marine nationale à l’âge de 17 ans et sert en Indochine pendant la guerre. Cette période, marquée par la discipline militaire et les expériences de vie parfois brutales, forge son caractère et sa vision du monde.

De retour en France après son service militaire, Delon travaille comme serveur, portier, et vendeur de fruits pour survivre.

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Les clés souhaitables de l’avenir économique et politique des Antilles.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le problème de la Guadeloupe et la Martinique actuellement, c’est qu’elles appliquent un modèle politique et économique qui a été conçu initialement pour développer les activités tertiaires à partir des transferts publics, ce qui implique que le problème actuel de mal développement ne va pas aller en s’arrangeant, car avec la réduction attendue de la dépense publique, ainsi que l’émergence de la révolution numérique, de l’automatisation et l’intelligence artificielle ce modèle de société de la départementalisation est d’ores et déjà condamné dans le temps. Et pourtant, nul remise en cause sérieuse à l’horizon. De fait,  l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre les enjeux de demain. Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos social est tout à fait possible en Martinique et en Guadeloupe : une sorte de cocotte-minute identitaire d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. Le problème aujourd’hui n’est pas de se réjouir de cela, mais de voir ce qu’on peut tirer de cette évolution.

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« Le corbeau », un film d’Henri-Georges Clouzot

Lundi 19 août 20h55 sur Arte ★★★★ Déprogrammé en faveur de « Mélodie en sous-sol »

De Henri-Georges Clouzot | Par Louis Chavance, Henri-Georges Clouzot
Avec Pierre Fresnay, Ginette Leclerc, Héléna Manson | 28 septembre 1943 en salle |Date de reprise 8 novembre 2017  | 1h 32min | Drame, Thriller

Le film raconte une histoire se situant dans une petite ville de province, où un certain nombre de citoyens reçoivent des lettres anonymes qui contiennent des informations diffamatoires, en particulier en ce qui concerne un des médecins de la ville, le docteur Germain, soupçonné par l’auteur des lettres — qui les signe d’un mystérieux « Le Corbeau » — de pratiquer des avortements clandestins. Le mystère entourant l’auteur des lettres finit par se transformer en violence.

Outre sa qualité intrinsèque, ce film est notable pour avoir causé de sérieux problèmes à Clouzot à la Libération. En effet le film est produit par la Continental Films, une société de production française à capitaux allemands, créée le 1er octobre 1940 par Alfred Greven à la demande de Joseph Goebbels. De plus, le film fait référence aux lettres anonymes, qui sont courantes sous l’Occupation.

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L’impact durable de la précarité à l’adolescence

Quand la pauvreté se transmet de génération en génération

— Par Jean Samblé —

La précarité à l’adolescence exerce une influence profonde et durable sur les parcours de vie, limitant sévèrement les opportunités futures et renforçant les inégalités sociales. Selon les récentes études de France Stratégie, un organisme public de réflexion rattaché à Matignon, les individus ayant grandi dans des conditions précaires à l’adolescence courent un risque nettement plus élevé de se retrouver pauvres à l’âge adulte. Cette situation, souvent qualifiée de « reproduction sociale », traduit la difficulté de la société française à briser les cycles de pauvreté intergénérationnelle.

L’impact de la précarité à l’adolescence sur la vie adulte

Les données révélées par France Stratégie sont frappantes : près d’un quart des adultes ayant connu la précarité à l’adolescence vivent dans la pauvreté, contre seulement une personne sur dix parmi ceux n’ayant pas vécu de telles difficultés. Plus précisément, ces anciens adolescents précaires présentent un risque de pauvreté à l’âge adulte 2,25 fois plus élevé que leurs pairs issus de milieux plus favorisés.

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Serge Gilles, Le Che et moi

— Par Gary Klang —
Mon amitié avec Serge Gilles remonte au Paris merveilleux des années 60, celui de Mai 68, du général de Gaulle, d’Aragon, de Che Guevara… On se rencontrait au hasard de nos flâneries et souvent il passait me voir chez moi, au 34 de la rue Gay-Lussac, là où la première barricade de Mai fut érigée.
Ce que j’aimais le plus chez Serge, c’était son humour, son amour de la vie, deux qualités qui vont de pair, sans oublier sa grande bonté. On s’appelait Compè Coq, ce qui ne veut rien dire et tout dire à la fois, comme seule la langue créole en a le secret. Ah ! la gaieté communicative de mon ami Gilles ! C’était un être toujours de bonne humeur qui avait éliminé de sa vie les passions tristes, comme disait Spinoza, et moi qui évite comme le choléra les gens raides et compassés, ceux qui ne savent pas rire et font chier tout le monde, j’éprouvais un profond sentiment de bien-être en sa présence. Raison pour laquelle il me manque tellement aujourd’hui.

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« Carpe diem »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Carpe diem !
I

Dans chaque mur est une faille
et ce, quelle que soit sa taille :
de brique, de bois ou de paille,

si ce n’est le souffle du vent
ou de la terre un tremblement,
un jour l’emportera le temps…

Rien ne dure, tout se fissure,
finit par céder à l’usure.
Seule chose dont on est sûr :
rien n’échappe à la pourriture !

Le vivant comme la matière
ont pour commun lot l’éphémère :
ce jour, demain, devient hier…

Si chaque endroit a son envers,
toute médaille a son revers
et tout paradis, son enfer
comme tout homme a ses travers !

Aucun mur ne peut protéger
l’humain de sa mortalité…
La leçon qu’on doit en tirer ?
De la vie, il faut profiter
sans au lendemain trop songer !

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L’éphéméride du 17 août

Naissance de V. S. Naipaul, le 17 août 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago

Capitulation de Port-la-Joye et début de la déportation de l’île Saint-Jean le 17 aoùt 1758.

Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul, plus connu sous la signature V. S. Naipaul, né le 17 août 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago et mort le 11 août 2018 à Londres au Royaume-Uni1, est un écrivain britannique lauréat du prix Nobel de littérature en 2001.

Biographie
Vidiadhar Surajprasad Naipaul nait à Trinidad dans une famille d’ascendance hindoue. Ses grands-parents venus d’Uttar Pradesh au nord de l’Inde avaient débarqué sur cette île antillaise en 1880 afin de remplacer, sur les plantations, les esclaves noirs affranchis à partir de 18342. Son père est un reporter connu au Guardian de Trinidad, le journal local de l’île.

Brillant élève, Vidiadhar Surajprasad Naipaul bénéficie alors d’une bourse d’étude pour étudier en Angleterre. Il part à l’âge de 18 ans pour Oxford pour suivre des études littéraires. C’est son premier grand voyage : 7 000 kilomètres, celui qui lui donne goût durant toute sa vie de sillonner la planète, notamment l’Inde, l’Afrique et les pays islamiques d’Asie.

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Coût de la vie étudiante : Une augmentation inexorable qui plonge les étudiants dans la précarité

Depuis 2017, le coût de la vie étudiante en France a connu une augmentation spectaculaire de 27%, une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement. Selon une enquête récente publiée par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), le coût de la vie étudiante pour l’année universitaire 2024-2025 devrait encore croître de 2,25%, ce qui représente une augmentation annuelle de 482,16 euros pour chaque étudiant, soit environ 40,18 euros supplémentaires par mois. Bien que cette augmentation soit moins marquée que celle de 6,47% observée l’année précédente, elle s’inscrit dans une tendance générale à la hausse qui pèse lourdement sur le budget des étudiants.

Des dépenses en hausse : frais d’inscription, logement et énergie

L’une des principales sources de cette augmentation est l’élévation des frais d’inscription universitaire, qui progressent de 2,93%. Cette augmentation, bien que modérée, vient s’ajouter à la Contribution de Vie Étudiante et de Campus (CVEC), obligatoire depuis 2018, ce qui alourdit encore davantage les dépenses des étudiants. En outre, la hausse des coûts énergétiques (+4,8%) contribue également à cette augmentation globale, impactant non seulement les factures de chauffage et d’électricité, mais aussi le coût de la vie quotidienne dans son ensemble.

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JO : Nous avons tous été Guadeloupéens !

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Après le grand bravo qu’a suscité, en Martinique aussi, l’impressionnant succès des champions guadeloupéens aux JO de Paris, tous les Martiniquais ont la question au bout de la langue. Comment un aussi grand succès des Guadeloupéens aux jeux olympiques de Paris a-t-il été possible ? Pourquoi, en comparaison et malgré l’exception de quelques enfants d’origine martiniquaise issus du BUMIDOM, assiste-t-on à une absence aussi évidente de la Martinique à la fête ? On est tenté de répondre que c’est le résultat de deux politiques inverses, datant de la même époque, au début des années 1980, l’une basée sur l’auto-exclusion, l’autre sur la participation. L’une, sur la prépondérance des idéologies, l’autre, la prédominance des hommes et des femmes. La prépondérance des utopies sur les réalités, en Martinique, une appréciation plus mesurée de ces notions, en Guadeloupe. Ainsi de la présence ou non de ministre martiniquais ou guadeloupéen au sein du gouvernement français, notamment dans le domaine du sport : sujet réglé en Guadeloupe, tabou en Martinique. On est invités à n’en tirer aucune conclusion : le “lui c’est lui moi c’est moi” est de rigueur.

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L’expansion de la corruption dans le système éducatif haïtien…

… légitimée par la « vedette médiatique » du PHTK néo-duvaliériste Nesmy Manigat

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Comparable à une micromilice de tontons-macoutes en col blanc, le Parti haïtien tèt kale (PHTK) occupe les allées du pouvoir depuis onze ans en Haïti. Mis sur pied par les caïds d’une nébuleuse autoproclamée de « bandits légaux », le PHTK fonctionne sur le mode du gangstérisme politique dont se sont publiquement réclamés ses chefs de file, notamment Michel Martelly et Laurent Lamothe auxquels s’est tôt associé l’économiste Nesmy Manigat. Véritable cartel politico-mafieux, le PHTK se caractérise principalement par la criminalisation du pouvoir d’État adossé au démantèlement des institutions de l’État. Au PHTK, la criminalisation du pouvoir d’État s’exerce dans la continuité de la fabrique du consentement politique dont le rôle central est l’« invisibilisation » de la corruption » afin qu’elle soit, par la captation de la « rente financière d’État » et diverses formes de rapine, efficiente et rentable à tous les étages de l’édifice social. Les mécanismes d’« invisibilisation » de la corruption » font appel à plusieurs « ressources logistiques », entre autres la « notoriété » de certains universitaires idéologiquement apparentés ou placés sous contrat « pour services rendus ».

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Le Baccha Festival fête ses 10 ans

Un rendez-vous musical incontournable les 17 & 18 août en Martinique

— Par Hélène Lemoine —

Le Baccha Festival, un événement bien ancré dans la culture martiniquaise, se prépare à fêter son 10e anniversaire les 17 et 18 août 2024 sur la plage de la Pointe Faula au Vauclin. Créé en 2014, le festival a connu une croissance significative, passant d’une audience modeste à près de 16 000 festivaliers attendus cette année. Pour marquer cette décennie, les organisateurs ont conçu une programmation variée qui reflète l’évolution et la diversité du festival.

Cette édition réunira une trentaine d’artistes, dont des figures emblématiques de la scène musicale internationale et caribéenne. Parmi eux, le rappeur américain Offset, connu pour ses titres « Taste » et « Clout », se produira pour la première fois en Martinique. Aux côtés d’Offset, des artistes caribéens comme Spice, la chanteuse de dancehall jamaïcaine, et le groupe de kompa haïtien Kaï apporteront une touche régionale forte à l’événement. La scène locale sera également bien représentée avec des performances de Maurane Voyer, Kwaxikolor, et Ti Couby, illustrant l’importance du festival dans la promotion des talents martiniquais.

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« Nomad », « Soul Chain » & « Boxe Boxe Brésil »

— Par Roland Hélié —

Nomad
Sidi Larbi Cherkaoui / Compagnie Eastman

Passée l’ouverture de Vaison-Danses 2024, systématiquement réservée à l’école intercommunale de danse, le festival présentait Nomad de Sidi Larbi Cherkaoui / Compagnie Eastman, l’une des deux compagnies du chorégraphe. Spectacle consacré, sinon au nomadisme à proprement parler, au désert dont il décline parfois brillamment certaines des figures. Pour qu’il n’y ait aucune équivoque, l’image photographique d’une terre désertique et déshydratée, photo animée par la variété des intempéries, couvrait le fond de scène où, de temps à autre – à vue malgré le noir – les onze danseurs se préparaient et entraient sur le plateau. Pour y produire une première partie plutôt enlevée, laquelle prend fin en deux magnifiques tableaux. Le premier voit trois danseurs se couvrir d’une immense robe noire pour hausser l’un deux au rang de Commandeur, de grand orateur des sables alors que s’élevait le chant de Kaspy Ndia. Il en résulte une sorte d’oraison chantée dans une langue non identifiée, l’impression durable de devenir le témoin où le fidèle d’une indéchiffrable liturgie du lointain. Le second quant à lui met en scène deux danseurs convertis en montures d’un bestiaire fantastique ou d’une caravane de l’étrange que chevauchent leurs habiles écuyers.

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Kréyol International Film Festival : Un appel à l’union et à la préservation du cinéma créole

— Par Sarha Fauré —

À Paris, le cinéma créole lutte pour son existence et trouve en le Kréyol International Film Festival (KIFF) une vitrine singulière qui célèbre sa richesse tout en embrassant l’universel. Inédit et porteur d’espoir, le KIFF est une mosaïque de visions et de voix, une plateforme inclusive pour les cinéastes de tous horizons.

L’histoire du KIFF

Il y a deux ans, Alexia de Saint-John’s, animée par sa passion pour les langues et les cultures créoles, a lancé ce festival afin de célébrer et de partager la richesse de cet héritage culturel par le biais du cinéma. Le KIFF est né d’un rêve : sauvegarder les langues créoles et mettre en lumière les voix kréyolophones souvent marginalisées dans les grands récits cinématographiques. Chaque film projeté est une fenêtre ouverte sur les cultures de Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Haïti, Dominica, Jamaïque, Saint Lucia, Barbados, et bien d’autres îles et régions créolophones.

Les réalisations du KIFF 2023

En 2023, le KIFF a fait ses premiers pas avec humilité mais prometteur. À Paris, des cinéastes de diverses régions et horizons se sont réunis pour partager leurs œuvres avec un public diversifié.

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Oranges, citrons, mandarines… bientôt un monde sans agrume ? –

— Par Raphael Morillon, Barbara Hufnagel, Patrick Ollitrault, Virginie Ravigné(*) —

Sommes-nous condamnés à ne plus pouvoir consommer d’agrumes dans les années à venir ? La question peut être posée tant la situation est grave dans le monde agrumicole. Une maladie, le Huanglongbing, encore appelée HLB ou « citrus greening », dévaste les vergers en Asie, aux Amériques et dans plusieurs pays africains. Si la production mondiale n’a fait qu’augmenter au cours des dernières années en raison de fortes demandes du marché et à de nouvelles plantations, le développement de la maladie fait craindre le pire pour l’agrumiculture.

Les conséquences économiques sont dramatiques dans certains pays. Dans tous les territoires touchés, au Brésil comme en Guadeloupe, la production s’est effondrée de plus de 60 % en deux à trois ans après la découverte de la maladie. La Floride, producteur bien connu d’oranges, a vu des milliers d’emplois s’envoler dans le secteur agrumicole. Partout des mesures drastiques de quarantaine et de gestion sont mises en place. Le cours du jus d’orange a doublé en un an. Désormais, les industriels du secteur peinent à se fournir en matière première.

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« Je suis ton homme », un film de Maria Schrader.

 Vendredi 16 août à 20h55 sur  Arte

Avec Dan Stevens, Maren Eggert, Sandra Hüller | 1h 45min | Comédie, Drame, Romance, Science Fiction
Synopsis
Alma, brillante scientifique, se révèle être une parfaite candidate pour se prêter à une expérience : pendant trois semaines, elle doit vivre avec Tom, un robot à l’apparence humaine parfaite, spécialement programmé pour correspondre à sa définition de l’homme idéal. Son existence ne doit servir qu’un seul but : rendre Alma heureuse.

La presse en parle :
Le Monde par Clarisse Fabre
Maria Schrader explore la possibilité de l’attachement à une machine. Mis au point par des hommes et des femmes, les robots nous renvoient à notre condition d’êtres « construits », socialement, culturellement. Et la mélancolie du robot existe.

Ouest France par Thierry Chèze
I’m Your Man se déroule dans un climat social peu à peu dominé par une mélancolie aussi attachante que déstabilisante.

Télérama par Frédéric Strauss
Dans le sillage de ce beau personnage, admirablement incarné par Maren Eggert, I’m Your Man ouvre, sans renoncer à l’humour, est une réflexion sur l’être humain et sur le bonheur.

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L’éphéméride du 15 août

Inauguration du canal de Panama le 15 août 1914.

Le canal de Panama (espagnol : canal de Panamá) est un canal maritime de 77 km de long, qui traverse l’isthme de Panama en Amérique centrale, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Sa construction a été l’un des projets d’ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Son influence sur le commerce maritime a été considérable, puisque les navires n’ont plus eu besoin de faire route par le cap Horn et le passage de Drake, à la pointe australe de l’Amérique du Sud. Un navire allant de New York à San Francisco par le canal parcourt 9 500 kilomètres, moins de la moitié des 22 500 kilomètres du voyage par le cap Horn.

Le concept d’un canal à Panama remonte au début du xvie siècle. Une des premières représentations iconographiques du canal est indiquée sur la carte des Conseils du missionnaire breton Michel Le Nobletz vers 1630. La première tentative de construction ne commença qu’en 1880, sous l’impulsion française de Ferdinand de Lesseps, grâce à une collecte de fonds géante à la Bourse de Paris.

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Tropiques- Atrium, scène nationale

Nos rendez-vous à venir !

★ Cinéma à Madiana ★ 

 

Lundi 16 : X (14h) / Septembre sans attendre (19h)

Mardi 17 : Maxxine (14h) / Une vie rêvée (19h)

Mercredi 18 : Maxxine (19h)

Jeudi 19 : X (14h) / Only the river flows (19h)

Vendredi 20 : Septembre sans attendre (14h) / Maxxine (19h)

Dimanche 22 : Une vie rêvée (11h) / Le procès du chien (19h)

★ Cinéma à Tropiques Atrium ★ 

 

Mercredi 18 : La noire de… (18h30)

Ousmane Sembène

★ Danse ★ Jeudi 26 – 19h30

Signes particuliers

Cie Christiane Emmanuel

(Salle Frantz Fanon)

★ Musique ★ Vendredi 27 – 19h30

Edith LEFEL… Inoubliable !

(Salle Aimé Césaire)

Voir aussi la programmation  cinéma en V.O.

Plus de détails sur le site de la scène nationale

Contact presse

0596 70 79 34 / 0696 53 32 33 – Frédéric Thaly

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