—Le n° 385 de « Révolution Sociliste », journal du GRS —
Les luttes quotidiennes contre la répression, pour des conditions de vie dignes, contre le mépris colonial et l’arrogance capitaliste, participent à la résistance au fascisme, au post–fascisme, au néo–fascisme comme on voudra l’appeler.
L’activité des masses est toujours positive contre les projets mortifères de l’ennemi. Mais croire que cela suffit, c’est prendre le risque d’avoir toujours un temps de retard préoccupant pour le futur. L’expérience historique prouve de façon malheureusement indiscutable, ce qu’il peut nous en coûter.
Les dirigeants de la première puissance mondiale font ouvertement devant toutes les caméras du monde le salut nazi. Des journalistes BCBG de France, dissertent doctement de l’intérêt économique d’un plan ahurissant de nettoyage ethnique de la bande de Gaza. Une internationale fasciste se met en place, se réunit tranquillement, s’appuie sur une dizaine d’États, nourrit des programmes déclarés de soutien entre brigands, et dispose déjà de moyens financiers, technologiques et d’appuis électoraux dans les masses de loin supérieurs à ceux dont Mussolini et Hitler disposaient avant de prendre le pouvoir.