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Plaidoyer pour une Martinique attractive

— Antoine Delblond —

Attractif, « qui a la propriété d’attirer ». Appliquer aujourd’hui ce qualificatif à la Martinique peut sembler irréaliste, rêveur, voire réfractaire à l’évidence. Pourtant, une Martinique attractive est non seulement une ambition réaliste, mais une nécessité, qui mérite un plaidoyer. Pas n’importe lequel, ni à n’importe quel prix. Il faut une raison, une stratégie, des moyens.

Quelles raisons de rechercher une Martinique attractive ? Au vu des événements récents, d’abord et avant tout pour la cohésion sociale. Paradoxal, direz-vous ? Pas du tout. La Martinique ne sera attractive que par la convergence de toutes ses forces vives, de toutes les composantes de sa société, sans distinction d’origine, de race, de milieu social. Attractive pour l’extérieur bien sûr, mais surtout pour elle-même, dans l’estime de soi et la cohabitation bienveillante. Ces deux dimensions sont intimement liées. Il serait illusoire de déployer tous les programmes imaginables d’attractivité si certaines personnes ont le sentiment d’être laissées pour compte de cette action et d’autres considérées comme les éternels boucs émissaires des maux de notre société. Attirer les familles, les entreprises, les salariés, les talents, sur un territoire, c’est développer des dynamiques sociales plurielles, valorisantes pour tous.

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De sombres prévisions et perspectives incertaines pour l’économie des Antilles en  2025

— Par Jean-Marie Nol —

L’économie antillaise se trouve aujourd’hui à un tournant critique pour ne pas dire à la croisée des chemins en 2025, marquée par des perspectives économiques peu encourageantes et un environnement social profondément affecté par la lutte contre la vie chère .
La Martinique et la Guadeloupe, déjà confrontées à des défis structurels persistants, voient leurs horizons s’assombrir davantage face à une conjoncture mondiale et nationale difficile. Les indicateurs économiques peignent un tableau préoccupant : une croissance atone, un chômage galopant, une précarité croissante, et une consommation freinée par une inflation toujours élevée et un pouvoir d’achat en berne.

Les dernières enquêtes économiques, notamment celle de l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM), font état d’un climat des affaires marqué par un pessimisme généralisé. Les acteurs économiques locaux expriment leurs inquiétudes quant à un avenir économique incertain, aggravé par des contraintes spécifiques à ces territoires insulaires. Le taux de chômage, officiellement annoncé autour de 14 et 18 %, masque une réalité encore plus sombre où sous-emploi, travail non déclaré et départs massifs de jeunes qualifiés viennent exacerber les tensions sur le marché du travail.

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Pour le renouveau d’une Droite Martiniquaise avachie

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Face aux autonomo -indépendantistes, aucune voix ne s’élève pour faire entendre l’opinion de la majorité silencieuse qui rejette massivement, en son for intérieur, la volonté séparatiste clairement affichée par cette mouvance, avec la complicité active des médias à leur solde. Cette situation ne peut s’expliquer que par la démission, pour ne pas dire la trahison des ex-leaders de la Droite qui, à l’instigation du défunt Pierre PETIT, se sont progressivement alignés sur les revendications statutaires du PPM. Le résultat de cette orientation contre-nature a été la complète démobilisation de l’électorat de la Droite qui ne sait plus à quel saint se vouer et s’enfonce dans un brouillard idéologique profitant à ses adversaires pourtant minoritaires dans la population; aux élections de 2021 à la Collectivité Territoriale de Martinique 55,17 % des électeurs s’étaient abstenus, soit plus de la moitié des votants, et l’actuel Président du Conseil Exécutif quant à lui ne totalisait sur son nom que 16,35% des suffrages ( source Ministère de l’Intérieur).Dans ces conditions, il est stupéfiant d’entendre ce même personnage annoncer, sans que cela ne provoque aucune réaction d’indignation de la part des membres de l’assemblée territoriale ( au moins de ceux qui ont été élus avec les voix des partisans du maintien dans la France !),

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« Pour le nouvel an 2025″ & Pas si joyeux Noël »

Pas si joyeux Noël !
I
Le Père Noël, j’y crois pas :
un VRP Coca-Cola !
Depuis que je l’ai découvert,
tout ça me met fort en colère…
Sur commande vient pas la joie.

Du coup, Noël me fout les boules
comme à ces sapins qu’on abat…
Commerciale et publicitaire
et par trop inégalitaire,
la fête n’est pas vraiment cool…

Aux gosses riches, beaux cadeaux
mais aux enfants de la misère,
les privations de la vie chère…
Comment de ça se satisfaire,
conscient de ce qu’il y a derrière !?

II

Ce Noël, la chose m’atterre
en ce monde inégalitaire :
pendant que, partout sur la Terre
aux pays où coule le fric,

on boit du champagne à gogo,
Mayotte, ruinée par Chido,
et d’autres pays d’Afrique,
où sévissent grande misère

et réchauffement climatique,
souffrent d’un constant manque d’eau…
Père Noël n’y peut rien faire,
lui qui est plutôt gras et gros…

Poussant de joyeux “Ho, ho, ho !”,
bien qu’ayant du pouvoir les “rennes”,
las, pour distribuer ses cadeaux
en ces lieux, il reste à la traîne…

Tout ça nous fait beaucoup de peine !

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La Jamaïque en route vers la république : un projet de loi pour remplacer le roi Charles III par un président jamaïcain

— Sabrina Solar —

La Jamaïque se prépare à franchir une étape historique en annonçant son intention de devenir une république, un projet qui pourrait signifier la fin de la monarchie constitutionnelle après plus de six décennies. Le 5 décembre 2024, le gouvernement jamaïcain a présenté un projet de loi visant à abolir la monarchie et à remplacer le roi Charles III par un président jamaïcain en tant que chef d’État. Ce changement, longuement débattu, marque une volonté forte de la part des autorités jamaïcaines de se détacher définitivement de la couronne britannique, un processus qui s’inscrit dans une dynamique de républicanisme croissante dans les Caraïbes.

Un changement mûri et symbolique

Bien que la monarchie en Jamaïque soit un rôle essentiellement cérémonial, son maintien est perçu par de nombreux citoyens comme un vestige du colonialisme britannique. Depuis l’indépendance du pays en 1962, la Jamaïque conserve le monarque britannique comme chef d’État, un arrangement souvent jugé incompatible avec l’idéal d’une nation pleinement souveraine. La ministre des Affaires juridiques et constitutionnelles, Marlene Malahoo Forte, a expliqué que la présentation de ce projet de loi répondait à une volonté populaire exprimée chaque année lors des célébrations de l’indépendance.

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Smartphones, tablettes… Le chargeur universel USB-C devient obligatoire

Le 28 décembre 2024 marque un tournant pour les consommateurs européens : le chargeur universel USB-C devient la norme pour les appareils électroniques. Cette initiative, issue d’une directive européenne adoptée en 2022, vise à simplifier le quotidien des utilisateurs tout en réduisant les déchets électroniques. Dès ce samedi, tous les nouveaux smartphones, tablettes, liseuses, casques, appareils photos, et autres gadgets devront être compatibles avec un chargeur USB-C. Seuls les ordinateurs portables, dont la réglementation entrera en vigueur en 2026, échappent pour l’instant à cette obligation.

La fin des chargeurs multiples, qui encombraient souvent tiroirs et bureaux, est un soulagement pour de nombreux consommateurs. Fini le casse-tête des câbles incompatibles : avec le chargeur universel, un seul câble suffira pour recharger tous ses appareils, du téléphone à l’enceinte portable. Selon la Commission européenne, cette harmonisation permettra aux Européens de réaliser des économies substantielles, estimées à 250 millions d’euros par an, et d’éviter près de 11 000 tonnes de déchets électroniques.

Les fabricants devront désormais proposer des appareils avec un port USB-C, mais le chargeur pourra être vendu séparément, une mesure qui était déjà envisagée dans le cadre de cette réforme.

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Une nouvelle ère de la colonisation s’ouvre :  alors bis répétita pour les Antilles et autres territoires ?

— Par Jean-Marie Nol —

L’histoire de la colonisation , qui de tout temps a été associée à des épisodes de guerres de conquête , est étroitement liée à l’appropriation des ressources et à l’exploitation des richesses naturelles, souvent en réponse aux besoins des puissances dominantes à des moments clés de leur développement économique ou technologique. Bien que jouissant d’une plus grande antériorité dans l’histoire de l’humanité, le fait colonial débute à l’ère moderne avec les grandes inventions et les grandes découvertes qui marquent la fin du Moyen Age. Christophe Colomb met pied en Amérique le 12 octobre 1492. C’est alors que l’Europe à cette époque , et elle seule, va s’étendre, conquérir, dominer et coloniser.Il commence au XVe siècle pour s’achever au cours de la seconde moitié du XXe. A son apogée, vers 1938, l’Europe colonisatrice étend sa domination sur plus de 40 % du monde habité. La Grande-Bretagne et la France possèdent, à elles seules, à la veille de la seconde guerre mondiale, 85 % du domaine colonial existant. Au point qu’on estime que 70 % des habitants actuels de la planète ont un passé colonial, soit en tant qu’anciens colonisateurs, soit comme ex-colonisés.(

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Libérez Le R !

Halte à la répression judiciaire et au mépris colonial !

— Communiqué de Combat Ouvrier —

Toutes et tous au rassemblement, Palais de justice de Fort de France, lundi 30 décembre 2024 dès 13H

Voilà un mois que Rodrigue Petitot, leader du RPPRAC et du mouvement contre la vie chère a été kidnappé sur son lieu d’habitation par la police, puis jeté derrière les barreaux de la prison de Ducos.

Petitot n’a pas volé. Il n’a tué ni blessé personne. Ce n’est ni un empoisonneur, ni un criminel !

Il a été jeté en prison le 26 novembre dernier suites aux déclarations dans lesquelles il exigeait le départ du préfet de Martinique et demandait aux maires de fermer les mairies en soutien.

Son crime est d’avoir parlé « d’attaques politiques » dans une vidéo.

Une incarcération pour des déclarations, au mépris du plus élémentaire droit d’expression, c’est de la discrimination et de l’acharnement ! Parce que Petitot est un « petit colonisé », exploité, noir et contestataire du pouvoir colonial !

L’Etat et ses représentants, préfet et procureure en tête, au service des grands possédants, ont recours à des méthodes répressives rappelant celles employées aux Antilles contre les militants anticolonialistes ou simplement jugés rebelles dans les années 60 : Ordonnance de 1960 et mesures d’éloignement contre des militants communistes ; Procès contre les militants de l’OJAM en 1963.

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Mayotte : l’urbanisation au cœur des vulnérabilités face au cyclone Chido

— Collectif (*) —

Les notions de vulnérabilité et de risque sont fortement liées : elles sont le composé de l’aléa cyclonique et de la fragilité de l’organisation sociale de Mayotte. Si les médias font souvent la comparaison entre le cyclone Chido et Dicel de 1934, la force des vents et les dégâts ne sont pour autant pas du tout comparables. Entre 1934 et aujourd’hui, le paysage mahorais a considérablement changé : il s’est urbanisé, artificialisé, littoralisé et densifié. En moins de quarante ans, la population de l’île a plus que quintuplé.

À la vulnérabilité géographique de l’île dans cette zone de l’océan indien s’ajoute donc une vulnérabilité sociale construite : les adaptations sociales aux variations climatiques et démographiques ont eu des effets importants sur le paysage et les ressources naturelles (sols, plantation, urbanisation, eau, forêts…), qui, conjuguées au faible engagement des pouvoirs publics dans la résorption de la crise écologique et démographique ont conduit à une vulnérabilisation générale qui interdit d’opposer catastrophe naturelle et catastrophe non naturelle.

D’un paysage rural à un paysage urbanisé

Il y a encore une cinquantaine d’années, le paysage mahorais était rural.

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« Nouvelle-Calédonie : l’invraisemblable verdict»,  par Olivier Pighetti

Hienghène, 5 décembre 1984 : Massacre, procès et mémoire d’une tragédie calédonienne

Disponible jusqu’au 29/12/2024 sur FranceTV

Le 5 décembre 1984, dans la vallée de Hienghène, un drame sanglant bouleversa la Nouvelle-Calédonie et marqua durablement les mémoires. Dix Kanaks, militants indépendantistes, furent abattus dans une embuscade tendue par un groupe de caldoches. Ce massacre, véritable paroxysme des tensions politiques et ethniques de l’époque, cristallisa les divisions au sein de l’archipel et précipita une série d’événements violents qui marquèrent la fin des années 1980.

Un contexte explosif : tensions politiques et fractures sociales

Au début des années 1980, la Nouvelle-Calédonie est le théâtre d’un affrontement entre deux visions irréconciliables : l’indépendance pour les Kanaks, portée par le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), et le maintien de l’archipel dans le giron français, défendu par les Européens, majoritairement caldoches. À cette époque, les Kanaks revendiquent non seulement leur souveraineté, mais aussi la reconnaissance des injustices historiques subies depuis l’instauration de la colonisation française en 1853.

Dans ce climat déjà tendu, les élections territoriales prévues pour le 18 novembre 1984 deviennent un catalyseur de violence.

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Notre Soup joumou est-elle francaise ? (Une autre lecture)

— Par Max Manigat —

Article paru dans Haïti en marche, vol. XXXI no 513, janvier 2018, page 11.

La réédition de ce remarquable article est un hommage à Max Manigat

décédé à New York le 23 décembre 2024.

Propos introductif du linguiste-terminologue Robert Berrouët-Oriol, Montréal, le 25 décembre 2024.

La nouvelle a fait l’effet d’une ample déflagration parmi les enseignants, les intellectuels et les opérateurs culturels de New York et d’ailleurs : Max Manigat est décédé en maison de retraite le 23 décembre 2024. Figure de proue de l’intelligentsia haïtienne newyorkaise durant plusieurs décennies, Max Manigat fut un éducateur de carrière. Il a enseigné en Haïti, en République démocratique du Congo et durant vingt-trois ans il fut professeur à CUNY (City University of New York) où il a enseigné l’histoire, la culture haïtienne et le créole. Historien rigoureux, passionné de recherches et bibliophile reconnu, il nous a légué un patrimoine de premier plan à la fois novateur et riche de ses découvertes. Natif du Cap Haïtien, homme de grande culture et de savoirs encyclopédiques, il cultivait avec une élégance toute naturelle la discrétion qui sied à l’honnête homme.

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Rue Oudinot, le Petit Matignon des Outremers

— Par Yves-Léopold Monthieux 

La question se pose régulièrement de savoir pourquoi il y a un ministre des Outremers (ex-DOM – TOM) puisque nous sommes Français ? Autrement dit, une bonne administration des pays dits des Outremers ne peut elle pas se passer d’un organe de liaison ? La coordination de la gestion de l’outremer par un même département ministériel serait-elle intellectuellement inepte et techniquement inopérante ? En réalité, pour ceux qui conceptualisent cette idée, elle est politique. Même si le bon sens apparent conduit de nombreux candides à y adhérer.

Dès lors, faudrait-il supprimer l’étape du ministère pour permettre aux représentants de l’Outremer de traiter des affaires de leurs pays respectifs directement avec les ministères thématiques ou directement avec le Premier ministre ? En réalité, placé auprès du Premier ministre, ce cabinet ne serait-il pas l’équivalent du ministère des Outremers, qu’il soit hébergé à Matignon ou à la rue Oudinot ?

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Mayotte meurtrie ! Mayotte humiliée, Mayotte en colère !

Le n° 376  de « Révolution Sociliste », journal du GRS —

Les images sont terribles, et on n’en a aucune du reste des Comores. La solidarité doit aller à toutes les victimes de l’archipel. La réflexion, elle, doit aller audelà de l’urgence immédiate qu’il faut, bien sûr, traiter en priorité. Le geste par la CTM du vote d’une solidarité financière d’urgence, serait utilement suivi d’une coordination avec les autres territoires coloniaux.

On pourrait gloser sans fin sur le côté artificiel du rattachement de nos destins réciproques, en arguant de la géographie. Mais, la réalité réelle est que nous sommes légitimement touchés par la tragédie vécue par un peuple que la France a décidé de garder sous sa tutelle coloniale, malgré les décisions internationales. Et nul n’ignore que, par la logique des dynamiques historiques et administratives, un nombre non négligeable de Martiniquais, de Guadeloupéens vivent, provisoirement ou pas, dans ce lointain territoire.

La goujaterie de Macron, humiliant les Mahorais·e·s avec des propos suffisamment commentés pour qu’on ait besoin de les répéter ici, ignore cette règle élémentaire : le pays qui a décidé de s’adjoindre un autre, quelle que soit l’opinion que l’on a du consentement des habitant·e·s de l’endroit, peutil s’exonérer des obligations découlant de cette annexion ?

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« Stromae, en intimité »

Captation d’un concert exceptionnel en tout petit comité
Enregistré en septembre 2022 au lac de l’Axe Majeur, à Cergy.
Concert (52 min – 2022) – Réalisation David Ctiborsky — Production Pantheon Films, Universal Music France et la Blogothèque

Stromae, à (re)voir sur france.tv

Récemment décoré par le roi des Belges pour sa carrière musicale à succès, le chanteur belge Stromae se met, pour l’instant, un peu en retrait de la scène. Mais il ne nous abandonne pas pour autant en nous offrant ce délicat documentaire au cœur de son intimité, de sa personnalité profonde. « Stromae, en intimité », un portrait singulier de l’artiste à découvrir jeudi 26 décembre à 23.50 sur France 2.

Stromae, de son vrai nom Paul Van Haver, est un artiste dont nous connaissons tous les titres chantants et dansants : Alors on danse ou Papaoutai. Bête de scène et artiste complet : compositeur, producteur, interprète, performer, danseur… Dans ce documentaire exclusif, on découvre le chanteur belge lors du concert qu’il a donné pour une poignée de personnes dans le cadre somptueux du lac de l’Axe Majeur, à Cergy, en septembre 2022, avant l’annulation de la fin de sa tournée (mai 2023).

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Valls , ministre des outre-mer : une « sinistre » nouvelle !

— Communiqué de la CGTM —

Après la désignation de Manuel Valls comme ministre des outre-mer

Vendredi 13 décembre 2024, Bayrou a été désigné Premier Ministre. Il remplace Michel Barnier après le vote de censure qui a fait tomber le gouvernement de ce dernier le 4 décembre 2024.

Lundi 23 décembre 2024, Bayrou a désigné comme ministre des outre-mer Manuel Valls, un aventurier politique depuis ses différents échecs pour être président de la république, maire de Barcelone, député et membre à part entière du parti de Macron. Valls est le 8ème ministre des outre-mer de Macron !

Cette désignation n’est pas un honneur fait aux populations de ces différents pays. Elle montre plutôt le mépris que Macron et Bayrou témoignent à leur égard en nommant un homme ayant un tel parcours politique. La seule et unique préoccupation de Valls est son intérêt personnel.

Manuel Valls a été ministre de l’Intérieur durant le mandat de François Hollande. A ce poste, ses prises de position n’avaient rien à envier à celles de Retailleau dont il est maintenant le collègue.

Manuel Valls a ensuite été le Premier Ministre de François Hollande et son ministre de l’économie était un certain … Emmanuel Macron.

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MIBI n° 6 : Corps et parole

« Mibi » en langue caraïbe signifie lien, liane.
Après la rencontre avec le monde européen, le concept s’enrichit d’une nouvelle classe d’objets : la corde. Par-là s’ouvrait l’interpénétration possible de deux mondes culturels. L’histoire s’est écrite autrement.

Notre voeu est que Mibi soit un lien entre les chercheurs des sciences humaines, entre les psychologues, entre le lecteur et nous…

Lè ou ka mofrazé lang sé kwayib la, « Mibi » lé di lyann, lyannaj. Apré moun pa koté Lérop débatjé, pawol la wouvè pou i pran sans sa yo ka kriyé kòd. Dé modèl kilti épi tradision té pé mawot pou
aliansé. Mé an vérité sé pa kon sa sa pasé adan listwa.
Nou té ké lé Mibi divini an lyannaj pou moun ka fè richach adan espésialité sians pou tout moun asi latè, pou lé espikolog, pou tout moun ka li èk pou nou épi yo…

Corps et parole
Revue MIBI numéro 6
Ont participé à la présente édition de MIBI :
Laury BEAUBRUN EN FAMILLE DIANT, Marie-Laure BERNARD, Annabelle BEZO, Yan BYLON, Mickaël Bernard CARUGE, Dominique FLORET, Kevin GROGUENIN, Victor Martine LINA, Paulette LUBIN, Edwige MILLIEN, Julie OSTAN-CASIMIR, Catiana SAINT-AMOUR, Tony WARD.

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L’urgence d’un nouveau modèle économique de développement…

…face à des déséquilibres croissants aux Antilles.

— Par Jean-Marie Nol —

L’Outre-mer français, en particulier la Martinique et la Guadeloupe, traverse une période qui pourrait à terme devenir critique , car marquée par une crise économique et financière latente, mais profondément enracinée dans un processus de mal développement . Ces territoires, déjà fragilisés par des faiblesses structurelles, subissent durement les effets d’une dette publique nationale vertigineuse, d’une conjoncture économique défavorable et d’une gestion des ressources parfois inefficace. La Martinique, en particulier, illustre avec acuité les défis d’un territoire en proie à un déclassement progressif, malgré les efforts soutenus de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM). Lors de la récente séance plénière du 19 décembre 2024, les élus martiniquais ont adopté un budget primitif pour 2025 s’élevant à 1,457 milliard d’euros, dont 378 millions dédiés à l’investissement. Bien que solidaire et responsable, ce budget révèle les limites imposées par des contraintes budgétaires et sociales croissantes.

La CTM a conçu ce budget dans un contexte d’incertitudes économiques majeures, marqué par une baisse des dotations de l’État, l’absence de compensation pour des charges sociales toujours plus lourdes, et l’alourdissement des dépenses structurelles.

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« Mufasa, le roi lion », un film de Barry Jenkins

À partir du mercredi 25 décembre à Madiana &  aux T.D.S.
De Barry Jenkins | Par Jeff Nathanson
Avec Tahar Rahim, Aaron Pierre, Gwendal Marimoutou
Famille, Musical | Titre original Mufasa: The Lion King | à partir de 8 ans | 18 décembre 2024 en salle | 1h 58min | Aventure, Animation,

Synopsis
Tout public
Rafiki raconte à la jeune lionne Kiara – la fille de Simba et Nala – la légende de Mufasa. Il est aidé en cela par Timon et Pumbaa, dont les formules choc sont désormais bien connues. Relatée sous forme de flashbacks, l’histoire de Mufasa est celle d’un lionceau orphelin, seul et désemparé qui, un jour, fait la connaissance du sympathique Taka, héritier d’une lignée royale. Cette rencontre fortuite marque le point de départ d’un périple riche en péripéties d’un petit groupe « d’indésirables » qui s’est formé autour d’eux et qui est désormais à la recherche de son destin. Leurs liens d’amitié seront soumis à rude épreuve lorsqu’il leur faudra faire équipe pour échapper à un ennemi aussi menaçant que mortel…

La presse en parle :
Public par Sarah Lévy-Laithier
Un film d’animation à couper le souffle.

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« Lannwèl tala tjè noutout lajol ! » & « En nous cette colère »

 Par Yves Untel Pastel —

Lannwèl tala tjè noutout lajol !

Annou prédyé, manmay
Pou nou pé sa goumen
Goumen sé prédyé
Prédyé sé goumen

Mi an inosan ka domi lajòl !
Sé fwè nou, sé yich nou,
Sé san nou, sé defansè nou !
Ki mal i fè douvan létèwnèl ?
Lanmou sèlman épi sakrifis
Soufrans pèp nou i pran
Anlè zépol-li !
I obliyé lavi ki ta’i
Davwa sé ba pèp-la
Épi pèp, kon pèp-la
I chwézi lité !
Ki mal i fè douvan lajistis ? Ayen !

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Les enfants et les dérives

(aux enfants d’Haïti, de Palestine et à la mémoire d’Aylan le naufragé)

— Par Lenous Guillaume-Suprice —

Fais attention à l’amertume d’Océane
à ce barouf de feu
à ces vagues de détestation
dans son regard
contre toi dirigés.

Ta furie de tout projeter
même des enfants
contre des ruines devant elle
sur les plages du jour
la rend bien folle d’écumes.

Ça lui donne envie
à la vélocité d’un chant de cils
d’engloutir tous tes renégats
tes personnages de discordes et de ressacs
d’un même souffle de dissuasion.

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Lemistè 4 – Mise en confrontation de la parole poétique et de la parole prophétique du monothéisme hébraïque

— Par Eric Eliès —

Depuis 2012, le poète antillais Monchoachi élabore, avec le cycle Lemistè, une œuvre poétique polyphonique qui fait résonner dans la langue française, qu’il s’approprie, malaxe, détourne et subvertit, les singularités de la langue créole et d’une identité caraïbéenne complexe aux racines à la fois américaines, africaines et européennes… « Streitti » constitue le 4ème recueil du cycle Lemistè, initié en 2012 avec « Liber América » et poursuivi en 2015 avec « Partition noire et bleue » (recueil par lequel j’ai découvert Monchoachi et que j’ai présenté sur CL) et en 2021 avec « Fugue vs fug ». D’une très grande richesse sémantique, car puisant à toutes les langues de l’espace caraïbéen, la poésie de Monchoachi est exigeante et ardue, et chacun des recueils, tous remarquables par la complexité et la minutie de leur composition, où tout est soigneusement pensé et pesé sans pour autant freiner la spontanéité de parole, exige plusieurs relectures. Néanmoins, par rapport aux précédents recueils, « Streitti » semble étonnamment accessible pour un lecteur européen. La langue est fluide et coule presque de source, comme une eau au flot bien moins tumultueux que les remous de « Partition » et de « Fugue », qui pouvaient effrayer un lecteur non averti.

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« Être noir à l’Opéra », réalisé par Virginie Plaut et Youcef Khemane

Lundi 23 décembre à 23h05 sur Arte | Disponible sur le site |

— Par Hélène Lemoine —

Le 11 mars 2023, l’Opéra national de Paris a vécu un moment historique. À l’issue d’une représentation de Giselle au LG Arts Center de Séoul, Guillaume Diop, un jeune danseur métis de 23 ans, a été nommé danseur étoile, une première pour l’Opéra de Paris qui n’avait jamais décerné ce titre à un homme noir. Ce couronnement, salué par des ovations à travers le monde, va bien au-delà de la simple reconnaissance d’un talent exceptionnel. Pour Diop, cette distinction représente à la fois une consécration personnelle et un lourd symbole. En devenant danseur étoile, il endosse un rôle d’ambassadeur de la diversité dans une institution historiquement perçue comme élitiste et homogène. Conscient de l’impact de sa nomination, il se fait le porte-voix de nombreux enfants issus de la diversité, qui trouvent en lui une source d’inspiration. « Je reçois plein de messages. C’est une fierté, mais cela me fait aussi peur », confie-t-il, la pression d’incarner un changement radical dans une tradition séculaire se faisant bien présente.

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« La Vie est belle », un film de Frank Capra

Lundi 23 décembre à 20h55 sur Arte
La vie est belle ) est une comédie dramatique italienne écrite et réalisée par Roberto Benigni sortie en 1997 en Italie.
Le film a connu un succès critique et commercial retentissant. Il a été largement acclamé, les critiques louant son histoire, ses performances et sa réalisation, ainsi que l’alliance du drame et de la comédie, malgré certaines critiques concernant l’utilisation du sujet à des fins comiques. Le film a rapporté plus de 230 millions de dollars dans le monde, dont 57,6 millions aux États-Unis. Il est le deuxième film en langue étrangère ayant rapporté le plus d’argent aux États-Unis (après Tigre et Dragon) et l’un des films en langue non anglaise ayant rapporté le plus d’argent de tous les temps. Le National Board of Review l’a classé parmi les cinq meilleurs films étrangers de 1998.

Le film a remporté le Grand Prix du Festival de Cannes 1998, neuf David di Donatello (dont celui du meilleur film), cinq Rubans d’argent en Italie, deux European Film Awards et trois Oscars, dont celui du meilleur film en langue étrangère et celui du meilleur acteur pour Benigni, le premier pour un rôle masculin non‑anglophone.

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Médecin généraliste, pédiatre, psychiatre… : le prix des consultations augmente

À partir du 22 décembre 2024, une visite classique chez le généraliste coûtera 30 €, contre 26,50 € actuellement. Cette augmentation concerne le montant des consultations chez le médecin généraliste et la plupart des spécialistes. C’est ce que prévoit l’accord signé entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux le 4 juin 2024. Cet accord vaut pour une durée de 5 ans.

Quel sera le tarif d’une consultation chez un généraliste à partir de décembre ?

L’arrêté du 20 juin 2024 portant approbation de la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie a été publié au Journal officiel du 21 juin 2024.

À partir du 22 décembre 2024, une visite chez le généraliste coûtera 30 €, contre 26,50 € actuellement. Pour les enfants de moins de 6 ans, la consultation passera à 35 €, contre 31,50 € jusqu’à présent.

Depuis le 15 mai 2024, la participation forfaitaire, c’est-à-dire la contribution du patient qui ne fait l’objet ni de remboursement de l’Assurance maladie ni de la complémentaire santé, a doublé pour passer de 1 à 2 €.

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Ravine Plate : trophée Barel Coppet pour Saimbert Troudard

L’âme des chants de Noël martiniquais

— Par Hélène Lemoine —

Né dans le quartier éponyme du Vauclin, le groupe Ravine Plate incarne une tradition vivante des chants de Noël en Martinique. Fondé à la fin des années 80 par un groupe d’amis passionnés, le collectif s’est rapidement imposé comme un acteur majeur de la scène musicale festive de l’île, particulièrement durant la période des fêtes de fin d’année. À sa tête, Saimbert Troudard, leader charismatique et fervent défenseur de la culture locale, a su insuffler une nouvelle dynamique dans le monde des cantiques, transformant un simple moment de convivialité en un véritable mouvement culturel.

Dans les années 90, ce groupe pionnier a donné un coup de projecteur à la tradition des « chanté Noël », un genre musical qui, avant leur arrivée, risquait de se perdre avec l’érosion des coutumes populaires. Avec des influences puisées dans le folklore martiniquais, Ravine Plate a revitalisé ce répertoire, en mêlant modernité et respect des racines culturelles. Cette initiative a ouvert la voie à de nombreux autres groupes qui, aujourd’hui encore, perpétuent ce patrimoine musical, que ce soit à travers des concerts, des enregistrements ou des tournées, en Martinique comme à l’étranger.

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