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Exposition : « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe »

Dates : 13 novembre 2024 – 17 février 2025 | Lieu : Aile Sully, niveau 1, mezzanine Napoléon, Musée du Louvre

L’exposition « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe » représente un moment fort dans la redécouverte d’un artiste majeur du XIXe siècle, dont le parcours et les œuvres révèlent une richesse historique et culturelle souvent ignorée. Cette rétrospective, co-organisée par le Clark Art Institute de Williamstown et le musée du Louvre, constitue la première monographie d’envergure dédiée à Guillon Lethière, un peintre français d’origine guadeloupéenne, né en 1760 à Sainte-Anne.

Un parcours exceptionnel

Fils d’une mère esclave libérée d’origine africaine et d’un père procureur du roi, Lethière a vécu une vie marquée par des enjeux d’identité et de liberté. Élevé dans un contexte colonial complexe, il fut formé à Rouen puis à Paris, où il s’imposa comme l’un des artistes les plus respectés de son époque. Sa carrière professionnelle fut jalonnée de succès : il devint directeur de l’Académie de France à Rome de 1807 à 1816, membre de l’Institut en 1818, et professeur à l’École des Beaux-Arts à partir de 1819.

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De la diaspora et de l’ExÎle

Samedi 16 novembre, de 20h30 à 1h du matin
Soirée engagée « Dans(e) la lumière
– Au sein de la Fondation EDF (6 rue Récamier à Paris) –
La Fondation groupe EDF organise une soirée engagée dans le cadre de la saison « Dans(e) la lumière », avec le collectif La Créole et des artistes tels que Bé., Franssouax et un invité surprise. Les fonds récoltés seront reversés à une cause choisie par l’artiste invité. Pour cette première édition, le collectif soutient l’association martiniquaise Lasotè, qui œuvre pour la valorisation du patrimoine immatériel martiniquais, notamment les pratiques agricoles, dans un esprit solidaire et durable. L’association transmet des savoir-faire agricoles aux jeunes et propose des paniers de produits locaux, favorisant une économie humaine et durable.Tarif : 8€ –
Contact : 01 40 42 35 35 – Billet en ligne : web.digitick. com/soiree-engagee-avec-la-creole-soiree-fondation-groupe-edf-paris-16-novembre-2024

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Festival En Pays Rêvé 2024

Du 18 au 24 novembre 2024

— Présentation par Viktor Lazlo —

C’est en changeant celles et ceux qui lisent que la littérature a le pouvoir de changer le monde.
Plus que jamais, il est urgent de parler du Pouvoir du Livre, du pouvoir de l’enseignement, de l’éducation, de la culture sur lesquels la pensée peut se structurer et permettre d’accéder à la liberté de conscience.
Plus que jamais il faut dire, raconter, dénoncer l’horreur et l’injustice pour que nos cerveaux saturés ne s’endorment pas. Et plus que jamais il faut dire la beauté du monde qui survit à contre-courant de sa destruction par les hommes.
Un enfant de dix ans, champion de lecture à voix haute, a dit devant une assemblée d’intellectuels rompus aux discours prémâchés, que les livres lui ouvraient un univers parallèle dans lequel il échappait aux soucis du quotidien quelques heures par jour. Si le livre a ce pouvoir chez un enfant, notre rôle d’adulte est de le promouvoir et de le défendre, car c’est par cet enfant qui lit que le monde guérira.
En 2024, le Festival en Pays Rêvé s’enrichit encore, offrant une vision multi continentale de ce que la littérature a de plus intéressant à offrir aux lecteurs de tous âges.

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L’éphéméride du 10 novembre

Première création de l’opéra La forza del destino, de Giuseppe Verdi le 10 novembre 1862

La forza del destino est une œuvre ou un mélodrame en quatre actes, de Giuseppe Verdi, avec un livret de Francesco Maria Piave, tiré de Alvaro o la forza del destino de Ángel de Saavedra.

Genèse
En janvier 1861, Verdi répond à une demande du tsar Alexandre II de Russie, adressée par l’intermédiaire du ténor Enrico Tamberlick. Après avoir initialement envisagé un projet d’opéra sur Ruy Blas, il accepte, le 3 juin 1861, le drame de Rivas, Don Alvaro o la fuerza del sino, que lui soumet le théâtre impérial.

Le livret est confié à Francesco Maria Piave, et la partition composée entre juin et novembre 1861.

Création
En décembre 1861, Verdi se rend à Saint-Pétersbourg pour les premières répétitions. La maladie de la soprano Emma La Grua prévue pour la création du rôle de Leonora et l’impossibilité de trouver une cantatrice à la hauteur pour reprendre le rôle amènent Verdi à envisager de rompre le contrat qui exige que ses œuvres soient chantées par les artistes de son choix.

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« Soror’Art », par Culture Égalité

Du 12 au 16 novembre 2024

Un événement ouvert à toutes et tous afin de faire connaître la population martiniquaise notre engagement nos valeurs sous un format artistique
Valoriser les créations artistiques des femmes martiniquaises et caribéennes, car si ont de plus en visibilité dans le milieu arts vivants visuels, elles longtemps été oubliées figurantes.
Mettre l’art au service du féminisme Mettre l’art au service du féminisme Mettre l’art au service du féminisme
Mettre en valeur l’entrepreneuriat féminin
Créer un espace ludique coopératif
Développer la notion de sororité en mêlant militantisme et culture antillaise.

Dédié à la célébration de la créativité et de l’art, cette journée comporte une programmation artistique pluricisciplinaire : musique, théâtre, danse

Espace de rencontre et de partage, Soro’Art met en avant des femmes engagées et talentueuses. Un belle occasion de soutenir la diversité artistique et artisanale.

Cette première édition 2024 est indispensable tandis que les droits des femmes
et leurs conditions de vie sont malmenés.Il est essentiel de réaffirmer l’importance de la mobilisation collective, de lasororité et de la solidarité.

Cette journée est organisée en collaboration avec
ETC CARAÏBE, TERRE D’ARTS et le Domaine de Tivoli,
avec le soutien de
la DAC, la DRDFE et la ville de
Saint-Joseph.

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En Martinique, un quart des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation

— Par Allan Anaïs (École Normale Supérieure – École des hautes Études en Sciences Sociales)et  Zinaïda Salibekyan-Rosain (Insee) —

En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.

Sommaire
  1. Près de deux fois plus de NEET en Martinique qu’en France métropolitaine
  2. Huit NEET sur dix recherchent un emploi ou souhaitent travailler en Martinique
  3. Un jeune NEET sur deux est peu diplômé et cohabite avec ses parents
  4. Les « jeunes diplômés en difficulté d’insertion professionnelle » : entre une possible étape vers l’insertion professionnelle et une difficile valorisation du diplôme
  5. Les jeunes femmes parents isolées sont quasi aussi diplômées que l’ensemble des NEET
  6. Les jeunes exclus socialement et professionnellement
  7. Encadré – Les principaux dispositifs d’accompagnement des NEET vers une réinsertion professionnelle

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Martinique: l’avenir en balance !

Par Pierre Alex Marie-Anne

La société martiniquaise est en état de décomposition avancée. Deux facteurs principaux sont à l’œuvre: la chute démographique et son corollaire, l’absence de dynamisme économique et social conduisant la jeunesse qualifiée à émigrer, d’une-part et la démission des élites politiques, syndicales, médiatiques et intellectuelles, de l’autre. La récente crise de la vie chère en est la plus parfaite illustration. Seule l’inaction des responsables locaux, incapables de définir un projet de développement novateur et réaliste à soumettre et faire adopter par les autorités étatiques nationales explique qu’on en soit arrivé là. Ils ont passé leur temps, en bons “esclaves de l’esclavage”, à s’apitoyer sur un passé révolu sans apporter la moindre note d’espoir à la population ne serait-ce qu’en améliorant ses conditions de vie quotidienne dans les domaines où ils ont compétence pleine et entière ( transport,gestion de l’eau potable et des déchets,logement dont les financements accordés restent inemployés, transition énergétique et numérique etc…). C’est de l’impuissance de ces dirigeants à relever le défi de la modernité et du progrès qu’est né le formidable désenchantement des citoyens, servant de terreau à tous les marchands d’illusions aux méthodes aussi expéditives qu’improductives.

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Tatouage et maquillage permanent : les précautions à prendre avant de se lancer

Vous envisagez de vous faire tatouer ou de réaliser un maquillage permanent ? Attention, ce n’est pas un acte anodin. Un arrêté paru le 11 octobre 2024 étend le dispositif de formation obligatoire des personnes pratiquant le tatouage par effraction cutanée et le perçage corporel, au maquillage permanent. On vous délivre quelques conseils pour choisir le professionnel approprié et sur les gestes d’hygiène essentiels.

Tatouage temporaire, tatouage permanent, maquillage permanent, la première étape est de bien savoir en quoi cela consiste avant de vous lancer.

Le tatouage temporaire ne rentre pas dans l’épiderme mais est déposé à même la peau. L’encre éphémère utilisée entre dans la catégorie des produits cosmétiques. Le dessin reste en règle générale un peu moins d’un mois sur la peau.

Le tatouage permanent est réalisé avec un colorant indélébile introduit sous la peau à l’aide d’une aiguille. Il est possible de se faire enlever un tatouage permanent à l’aide d’un électrodermographe ou d’un laser mais ce geste ne peut être réalisé par un tatoueur. Il s’agit d’un acte médical pouvant entraîner un risque de cicatrices.

Le maquillage permanent est une variante du tatouage.

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La renaissance du cinéma Atlas : un nouveau souffle pour le patrimoine culturel des Anses-d’Arlet

Depuis sa fermeture en 2013, le cinéma Atlas des Anses-d’Arlet est resté en sommeil, victime de la vétusté de son bâtiment et des bouleversements du passage au numérique. Cependant, ce lieu emblématique, qui a marqué l’histoire du cinéma dans le sud de la Martinique, est sur le point de renaître. La mairie s’est engagée dans un ambitieux projet de réhabilitation, visant à redonner vie à cet espace tout en préservant son cachet d’origine.

Un bâtiment chargé d’histoire

Construit en 1903 pour accueillir la mutuelle Le Peuple, ce bâtiment n’a cessé d’évoluer avec le temps, devenant un cinéma en 1905, à l’aube de l’ère du cinéma muet. La salle a gagné en notoriété grâce à Athanase Durival, un homme dévoué qui a porté le projet pendant plus de 70 ans, cumulant les rôles de projectionniste, directeur et gestionnaire. Pendant des décennies, l’Atlas a été un pilier de la culture cinématographique dans le sud de l’île, offrant aux cinéphiles des projections régulières, avant de fermer ses portes en raison de l’usure du bâtiment et des avancées technologiques.

Aujourd’hui, les toitures du bâtiment sont largement endommagées, les infiltrations d’eau ont détérioré les planchers, et certaines zones sont au bord de l’effondrement.

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« Zuzu » an kreyol ayisien : deskripsyon lengwistik ak sosyolengwistik

— Par Job Silvert, lengwis-tradiktològ ayisyen —

Jen 2024

Mo kle: Zuzu”, anpwen, lengwistik, sosyolengwistik

REZIME

Atik sa a ki gen tit li ki se « zuzu » an kreyòl ayisyen: deskripsyon lengwistik ak sosyolengwistik, chèche dekri prezans mo « zuzu » a nan lang kreyòl ayisyen an. Nan kad atik sa a, otè a eseye jwenn tras mo sa a nan plizyè kilti epi rive wè diferan sans li daprè kèk ipotèz. Pi gwo objektif atik sila a se dekri mo “zuzu” sou plan lengwistik, rive wè kòman li konpòte li fas ak prensip lang kreyòl ayisyen; epi dekri li sou plan sosyolengwistik, nan lide pou jwenn rapò itilizasyon mo “zuzu” a ak diferan reprezantasyon sosyal li. Otè a konkli pou l di: mo “zuzu” gen plizyè sans nan lang kreyòl ayisyen an malgre li pa konfòme l totalman ak prensip lang kreyòl ayisyen an. Atik la reponn ak divès kesyon otè a te poze epi li bay plizyè sous motivasyon ki ta fè “zuzu” pote yon chaj semantik pozitif malgre defisyans lengwistik li.

ENTWODIKSYON

Menm jan sa fèt nan anpil lang, pou nou pa di tout lang, anpil nan vokabilè yo konn soti nan lang ki te la anvan pou vin anrichi yon lòt lang.

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« Les maux de notre alimentation », un film de  Clément Lefer, Maud Koenig O’Carroll, Christophe Guérin

Samedi 16 novembre à 9h 30 à ‘Ecolieu de Tivoli – Chemin Desbrosses la Vallée FdF
Ce film montre que les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée, activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

La vision du film sera suivie d’un débat et d’une animation « banana split » autour du commerce international de la banane.

Film de l’année : Les maux de notre alimentation
Organisateur : CCFD-Terre Solidaire / ccfd06@ccfd-terresolidaire.org
Les maux de notre alimentation
Réalisateur(s) : Clément Lefer Maud Koenig O’Carroll Christophe Guérin
Année de sortie : 2023
Pays : Equateur
Production : Action Aid France Adventis
Durée : 37 minutes
Langue(s) du film : Français Espagnol sous-titré français
Synopsis
Les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée , activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

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La Martinique fête la science du 14 au 23 novembre 2024

Pour sa 33e édition, la Fête de la science vous plonge dans un « Océan de savoirs » ! La martinique vous donne rendez-vous du 4 au 14 octobre pour célébrer la science à travers une programmation qui a le vent en poupe. Larguez les amarres et découvrez les activités proposées à côté de chez vous !

La Fête de la Science se déroulera cette année  du 14 au 23 novembre prochain en Martinique. Elle aura pour thème « Océan de savoirs ».

Un programme riche en découvertes et en expériences

De tous temps, l’océan a suscité notre fascination et a stimulé notre imaginaire. Longtemps redoutée pour sa puissance et son caractère imprévisible, la mer apparaît aujourd’hui comme un bien précieux dont il faut prendre soin. Au-delà du maritime, la thématique « Océan de savoirs » est une invitation à repousser l’horizon de nos connaissances scientifiques et à expérimenter l’étendue de tous les savoirs.

Cette manifestation annuelle, gratuite et ouverte à tous, ce sont des opérations décentralisées sur tout le territoire ainsi qu’un grand Village des Sciences composé de nombreux stands, pour vous permettre d’échanger en toute convivialité, avec des spécialistes, des techniciens, des chercheurs mais aussi d’autres curieux et passionnés de sciences comme vous !

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Appel à candidatures – Résidence croisée d’auteur.e.s Guadeloupe/Guyane/Martinique – Québec

Résidence d’écriture de 2 mois à Montréal avec le Jamais Lu entre mars et mai 2025
[Résidence d’écriture croisée Guadeloupe/Guyane/Martinique-Québec 2025]

Pour la troisième année consécutive, le Jamais Lu, en partenariat avec Textes en Paroles et le Conseil des arts et des lettres du Québec, propose à un·e auteur·trice de théâtre de Guadeloupe / Guyane / Martinique une résidence d’écriture de deux mois à Montréal, entre mars et mai 2025.

Un laboratoire public ou une lecture publique est prévue dans le cadre du 24e Festival du Jamais Lu à Montréal, selon l’étape de travail où est rendu l’auteur·trice en résidence.

Dans ce cadre, l’auteur·trice travaillera 20 heures avec un·e metteur·seuse en scène et des comédien·ne·s québécois·e·s.

L’objectif est de favoriser les échanges artistiques entre Guadeloupe / Guyane / Martinique et le Québec et d’inviter un·e auteur·trice issu·e de ces territoires à une immersion afin de développer son projet d’écriture.

Billet aller-retour, hébergement/espace de travail, ainsi qu’une bourse sont fournis par le programme de résidence (cf. détails dans les Conditions générales du programme).
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Résidences croisées

En contrepartie, un.e auteur.e du Québec effectuera une résidence d’écriture de deux mois en Guadeloupe entre avril et juin 2025 avec Textes En Paroles.

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L’éphéméride du 9 novembre

Le coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) sonne le glas de la Révolution française.

Le coup d’État du 18 brumaire an VIII  (9 novembre 1799), souvent abrégé en coup d’État du 18 Brumaire, organisé par Emmanuel-Joseph Sieyès et exécuté par Napoléon Bonaparte, avec l’aide décisive de s

on frère Lucien, marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat. Si les événements déterminants se produisent le 19 brumaire au château de Saint-Cloud, où le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens sont réunis, c’est le 18 que la conjuration met en place les éléments nécessaires au complot.
Les préparatifs du coup d’État

Sieyès souhaite renverser la Constitution de l’an III. Celle-ci ne pouvant être révisée qu’au bout de 9 ans, il imagine un coup d’État.

Pour cela, il utilise la complicité du Conseil des Anciens, et oblige l’ensemble des députés à se déplacer à Saint-Cloud, au prétexte d’un péril jacobin. En effet, depuis 1789, les assemblées se trouvent toujours sous la menace de la population parisienne. En déplaçant les assemblées, on s’assure que la population parisienne ne pourra pas intervenir.

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Sécheresse en Guyane : isolement et pénurie menacent 40 000 habitants du Haut-Maroni

— Par Sabrina Solar —

La Guyane traverse actuellement une crise sans précédent en raison d’une sécheresse exceptionnelle qui frappe particulièrement les régions amazoniennes du sud, notamment le bassin du Maroni. Le niveau des fleuves est tombé à un étiage « alarmant », un phénomène rare qui rend la navigation presque impossible. Cette situation, exacerbée par le phénomène El Niño et le dérèglement climatique, prive près de 40 000 habitants des communes isolées du Haut-Maroni et du Haut-Oyapock d’accès aux ressources essentielles, telles que l’eau potable, les vivres et le carburant.

Dans des villes comme Maripasoula, la plus grande commune du Haut-Maroni, les pénuries sont particulièrement sévères. Les prix des produits de première nécessité ont explosé, avec des packs d’eau atteignant jusqu’à 17 euros, et des bouteilles de gaz à 100 euros. La situation est d’autant plus grave dans les villages les plus reculés, où l’accès à l’eau devient critique. Les forages alluvionnaires, qui dépendent des nappes alimentées par les fleuves, ne fonctionnent plus correctement en raison de la baisse du niveau de l’eau. Les habitants, notamment ceux des villages amérindiens de la commune de Maripasoula, doivent désormais compter sur l’eau des criques pour leur hygiène quotidienne, mais cette eau n’est souvent pas potable.

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Le livre « Vèvè Vodou Haïti » de Roxane Ledan – Taino-L

… ou l’éblouissante traversée d’un univers pictural exceptionnel

Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

 Livre-événement le lundi 11 novembre 2024 à 18 h

 Librairie Le Port-de-Tête

369 Avenue Mont Royal Est

Montréal, Québec

Le livre « Vèvè Vodou Haïti » de Roxane Ledan, de son nom d’artiste Taino-L, a pour la première fois rencontré son public en Haïti, au Cap-Haïtien, le 25 juillet 2023 à l’hôtel Mont Joli, puis le 1er août 2023 à l’Hostellerie du Roy Christophe. Ce remarquable ouvrage de 104 pages est le résultat d’un minutieux travail de terrain mené par l’auteure en Haïti durant plus de vingt ans. Le livre est assorti d’exceptionnelles et inédites photos, toutes prises par l’auteure : il comprend 81 illustrations, incluant 38 vèvè de Milo Rigaud. L’ouvrage a été édité en Haïti en 2023 par AYITI BÈL. La deuxième édition, datée elle aussi de 2023, a été assurée à Montréal par le Cidihca. Le livre « Vèvè Vodou Haïti » sera l’objet, à Montréal, d’un livre-événement le 11 novembre 2024 à 18 h à la Librairie Le Port-de-Tête (369 Avenue Mont-Royal Est, Montréal).

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3018 : le numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques

Usurpation d’identité, violences à caractère sexiste ou sexuel, harcèlement scolaire… Le 7 novembre est la Journée nationale de lutte contre le harcèlement. Elle a pour thème cette année : « Ton problème, c’est mon problème ». On vous rappelle que le 3018 est un numéro unique destiné aux jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques.

Cette journée est l’occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie dans le cadre de la priorité donnée au bien-être.

Que vous soyez une jeune victime ou le témoin d’un cas de harcèlement scolaire et/ou de violences numériques, vous pouvez contacter les écoutants du 3018 :

  • par téléphone en composant le numéro 3018 (appel gratuit, anonyme et confidentiel, accessible 7 jours sur 7 de 9 h à 23 h – jours fériés inclus) ;
  • par un tchat disponible sur le site 3018.fr ;
  • par une fiche de contact, pour échanger par courriels.

Vous êtes alors mis en relation avec une équipe d’écoutants composée de psychologues, de juristes et d’experts du numérique.

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« Pwéson son ek boyo ton » au Prêcheur

Samedi 9, dimanche 10, lundi 11 novembre dès 18H

Comme chaque année en novembre, la ville du Prêcheur d’où est originaire cette tradition du Boyo Ton, organise cette manifestation culturelle afin de mettre ce plat à l’honneur, dont le nom se traduit en français par “boyeaux de thon” . Le Boyo Ton est ainsi réalisé à partir d’intestins de thon et de marlin préparés en sauce et servis avec du riz. 

Les restaurants de la commune, des marins-pêcheurs, des chefs cuisinier, des associations ou encore des particuliers proposent des menus tous aussi délectables les uns que les autres. Les visiteurs devraient trouver le succulent met avec plus de facilité vu les nombreux espaces de proposition du boyo ton mis en place.

Une course d’avirons est programmée.
Le Parc naturel sera présent pour informer le public sur ses actions et pour faire mieux connaître la richesse de la réserve Albert-Falco située au quartier Abymes. La manifestation se fait avec les partenaires suivants : le PNRM (Parc naturel régional), l’office français de biodiversité, la DAC (Direction des affaires culturelles), le CMT (Comité martiniquais du tourisme), l’association des marins pêcheurs du Prêcheur et le groupement des acteurs économiques de la commune.

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L’Anses alerte sur les produits de lissage pour les cheveux

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) déconseille d’utiliser des produits à base d’acide glyoxylique utilisés pour lisser les cheveux, à la suite de 4 signalements recensés depuis le début de l’année 2024.

Par mesure de précaution, l’Anses, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la santé (DGS) ont informé dans un communiqué de presse du 16 octobre 2024 les professionnels des salons de coiffure, les commerces de produits cosmétiques et les utilisateurs, des dangers potentiels des produits lissants à base d’acide glyoxylique. Cette mesure fait suite à plusieurs déclarations de survenues d’insuffisances rénales aïgues en lien avec ce type de produits.

L’acide glyoxylique est une substance chimique utilisée dans certains produits de cosmétique pour ses qualités d’agent lissant.

Dans l’attente des conclusions de ces institutions, l’Anses déconseille d’utiliser ces produits et engage une expertise pour une évolution des dispositions réglementaires européennes et un encadrement plus poussé de l’usage de cette substance en cosmétologie.

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L’éphéméride du 8 novembre

Sortie de l’album Led Zeppelin IV, du groupe éponyme le 8 novembre 1971.

Led Zeppelin IV est le titre généralement utilisé mais non officiel pour nommer le quatrième album du groupe de rock britannique Led Zeppelin sorti le 8 novembre 1971 et dont la pochette originale ne comprenait pas la moindre inscription, y compris sur la tranche. L’album, qui comporte de nombreux classiques (Black Dog, Rock and Roll, Stairway to Heaven, When the Levee Breaks, etc.) que le groupe jouera sur scène jusqu’à la fin de sa carrière, est un des albums les plus vendus de l’histoire, avec plus de 23 millions de copies écoulées seulement aux États-Unis1 et 37 millions d’exemplaires vendus dans le monde. En France, il s’est écoulé à 1,1 million d’exemplaires selon les estimations. L’album fut composé et mixé aux Basing Street Studios d’Island Records, à Londres, à Headley Grange, une demeure victorienne isolée dans l’East Hampshire, et à Sunset Sound (Los Angeles).

Réception
Après l’accueil médiocre qu’avait réservé la critique à Led Zeppelin III à l’automne 1970, Jimmy Page décida que l’album suivant du groupe n’aurait pas de titre, hormis quatre symboles à l’intérieur de la pochette et sur le disque, chacun choisi par un membre du groupe.

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Journée Nationale de Lutte contre le Harcèlement Scolaire : mobilisation et sensibilisation en Martinique

— Par Sabrina Solar —

Le 7 novembre 2024 marque la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, un événement devenu incontournable dans le paysage éducatif français. Depuis sa création en 2015, cette journée se tient chaque année le premier jeudi après les vacances de la Toussaint et mobilise l’ensemble de la communauté éducative : élèves, enseignants, parents et partenaires institutionnels. L’objectif est de sensibiliser, prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire, un fléau qui touche un grand nombre d’élèves à travers la France, y compris en Martinique, où cette problématique est particulièrement préoccupante.

Le programme national de lutte contre le harcèlement à l’école, déployé sous l’initiative « Phare » (prévenir, aider, restaurer et encourager), est un des piliers de cette mobilisation. Depuis sa mise en place, il a permis de structurer des actions de prévention et de sensibilisation dans tous les établissements scolaires, de l’école primaire au lycée. Cette année, les écoles martiniquaises ne font pas exception et participent activement à cette journée.

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Le fait du Prince, l’Université et ses « cains-cains ».

Par Aya Vedrime, le 5 novembre 2024—

« La véritable connaissance n’est pas une accumulation du savoir ;

elle est l’éveil des consciences qui passe par plusieurs étapes successives »

Proverbe d’Egypte antique.

L’Université des Antilles est supposément le haut lieu du savoir en tout pays comme en péyi-a. Elle y enseigne le droit, les sciences, les techniques et les humanités à la jeunesse antillaise, du moins, à celle qui n’est pas encore partie – rappelons que sur les dix dernières années, la Guadeloupe a perdu 28000 habitants et la Martinique 53 000, soit un total de plus de 80 000 habitants…

Ses « cains-cains » – pardonnez-nous provisoirement cette bien vilaine expression1, ici utilisée à dessein – sont ici ses étudiants ne provenant ni des Antilles, ni de la France continentale, ni de l’Union Européenne, ni de la Grande Caraïbe, ni de l’Inde. En clair, et de facto, les étudiants venus du « continent noir ». Ipso facto considérés comme la dernière roue du carrosse académique ?

Le 12 octobre dernier, sur ce même site, Jean-Michel Salmon, Maître de conférences en économie sur ce campus, publiait un texte d’alerte intitulé « Etudiants africains et discrimination au pays de Césaire ?

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Ni en emploi, ni en études, ni en formation : un jeune sur quatre concerné en Martinique

— Par le Conseil Économique, Social, Environnemental, de la Culture et de l’Éducation de Martinique (Césecém) —
En Martinique, 1 jeune sur 4 est NEET (ni en emploi, ni en études, ni en formation).
En moyenne , entre 2015 et 2019, en Martinique, 26% des jeunes de 15 à 29 ans, soit au total environ 14 400 personnes, ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit en proportion deux fois plus qu’en France continentale.

Déjà, pour l’ensemble des jeunes (15 à 29 ans), la différence d’accès à l’emploi avec l’Hexagone est beaucoup plus importante : seuls 27% d’entre eux sont en emploi en Martinique contre 49% en France métropolitaine (ce faible taux d’emploi pouvant en partie s’expliquer par le fait que la moitié d’entre eux n’ont pas encore achevé leur formation initiale).

Comme dans l’ensemble de la France, l’absence de diplôme est un frein à l’insertion sur le marché de l’emploi : seuls 36% des Martiniquais non diplômés ont un emploi. En Martinique, 42% des personnes de 15 à 64 ans n’ont pas de diplôme dépassant le brevet des collèges, contre seulement 26% en France continentale.

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L’ an de grâce 1492 

— Par Gary Klang —

 Lorsqu’un ami m’a suggéré d’écrire un article sur Christophe Colomb, je me suis dit : Mais qu’ai-je à dire de lui que l’on n’ait déjà dit ?  D’ailleurs, l’homme ne me touche guère. Je suis certes fasciné par ce qu’il a fait, car découvrir l’Amérique ce n’est pas rien, mais le personnage, je ne sais pourquoi, me fait penser à un clerc de notaire. Rien qui puisse faire rêver. Bien sûr, il se pourrait que j’aie tout faux; c’était peut-être un bel homme fier à l’allure de conquérant, mais rien n’y fait. Sans doute son nom qui ne passe pas, tout simplement : Colomb (colon), l’ancêtre de ces gus qui ont conquis sans remords et sans honte l’Algérie, le Congo, le Vietnam, etc., ces Cortez et autres zigues qui croient que la terre des autres leur appartient, ceux contre lesquels Césaire a écrit son inoubliable Discours sur le colonialisme. Livre ultime que je vous conseille de lire si vous ne l’avez déjà fait, car tout est dit sur cette engeance qui pense que tout lui est dû et qui, pour justifier ses forfaits, vous dira qu’elle a accompli une œuvre de bienfaisance en apportant la civilisation à des barbares (siphylisation serait plus approprié). 

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« The substance », un film de Coralie Fargeat

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid `| 6 novembre 2024 en salle | 2h 20min | Drame, Epouvante-horreur | Prix du scénario Fedtival de Cannes 2024

Synopsis:
Elisabeth Sparkle, vedette d’une émission d’aérobic, est virée le jour de ses 50 ans par son patron à cause de son âge jugé trop élevé pour la suite de sa carrière. Le moral au plus bas, elle reçoit une proposition inattendue, celle d’un mystérieux laboratoire lui proposant une « substance » miraculeuse : si elle se l’injecte, elle deviendra « la meilleure version » d’elle-même, « plus jeune, plus belle, plus parfaite » grâce à une modification cellulaire de son ADN.

La presse en parle en  🙂 : et en 👿

Bande à part par Olivier Bombarda
POUR – Film politique, coup de force féministe jusqu’au-boutiste, monstrueux, décapant et régénérant, il est sans conteste l’un des meilleurs « body horror movie » de ces trente dernières années.Elle par Françoise Delbecq
Brillant, transgressif, mais aussi drôlissime.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Avec ses décors superbes, son interprétation remarquable, sa photo et ses effets spéciaux de grande classe, « The Substance » réunit tous les atouts pour séduire les amateurs du film de genre.

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