Les quatre policiers impliqués dans l’interpellation de Michel Zecler, un producteur de musique noir, sont toujours sous contrôle judiciaire.
Le 21 novembre, l’interpellation violente de Michel Zecler, un producteur de musique noir, à Paris, faisait scandale. Les quatre policiers mis en cause dans cette affaire, intervenus à son studio de musique, et filmés par les caméras de vidéosurveillance, ont été suspendus et le sont toujours un an après les faits puisque leur contrôle judiciaire est maintenu. L’enquête judiciaire continue à explorer l’éventuelle dimension raciste de leurs actes.
À l’époque des faits, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait promis leur « révocation dès que les faits seront établis par la justice ». Ce soir-là, en début de soirée, Michel Zecler a été passé à tabac dans son studio de musique du 17e arrondissement par plusieurs policiers qui ont déclenché un contrôle en invoquant dans des procès-verbaux une « absence de port du masque » et une « forte odeur de cannabis » (seulement 0,5 g retrouvé).
Dans un premier temps, Michel Zecler a été placé en garde à vue pour « violences » sur les policiers et « rébellion ».