Échec scolaire ou archaïsmes coloniaux de Sylvère Farraudière
— Par Térèz Léotin —
L’auteur, inspecteur d’Académie honoraire, agrégé de sciences physiques, diplômé de sciences de l’éducation, dédie cet ouvrage « à la jeunesse pour qu’elle ne reproduise pas nos errements ». Puisse-t-elle s’en tenir informée.
Nous sommes à la Martinique, et « le débat sur l’esclavage colonial, ses ravages dans la société et son enseignement est tabou. En société « On lui préfère d’interminables développements sur l’identité et le colonialisme dans ces discours répétitifs et faussement rassembleurs. » L’injustice sociale est flagrante.
Tout au long de son ouvrage Sylvère Farraudière nous fera une analyse, de la société martiniquaise de la période post esclavagiste à nos jours. Cette analyse s’appuie sur un travail minutieux d’historien qui prend en compte dans toute sa complexité la réalité des faits et la grande ligne directrice : « Les droits et devoirs des individus qui s’égalisent sous la bannière républicaine ». Les mots Liberté Égalité Fraternité, commencent à prendre sens et s’étendent désormais à « l’esclavagé » qui a maintenant des droits tels le droit à l’instruction et à l’alphabétisation puisqu’il fait lui aussi partie des gens libres.