À partir du 19 janvier au Théâtre Dézajet
— Par Julie Guillaud —
Dans son nouveau one man show, Adieu hier, l’humoriste s’attaque volontiers aux sujets qui alimentent cette élection présidentielle. Il jouera à compter du 19 janvier au Théâtre Déjazet à Paris.
Dans Barbaque , une comédie où les bouchers font la chasse aux vegans, Fabrice Éboué traitait d’un militantisme accepté pour certains, plus contesté pour d’autres. Pour son quatrième et nouveau spectacle, Adieu hier, le comédien est nostalgique de cette époque sans Covid et se sent dépasser par «l’émergence d’un nouveau monde». Et ne se lésine pas sur le politiquement incorrect. En près d’une heure et demie de performance, l’actualité est brassée sur fond d’humour noir. : cancel culture, terrorisme, Black Lives Matter, droits LGBT, rien n’est laissé de côté.
S’il est aussi question de l’égalité entre les hommes et les femmes, l’humoriste «ne tape pas sur le féminisme» mais plutôt «sur un militantisme exacerbé et systématique, qui devient contre-productif», explique-t-il pour nos confrères du Parisien . «Sur ce sujet comme sur d’autres, certains en tirent un business, un ego.