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D’après l’OMS, il n’y a à ce jour aucun décès lié au variant Omicron

Redouté, le variant Omicron avance de plus en plus vite alors que douze cas ont été confirmés en France.

Santé publique France a annoncé douze cas de patients atteints par le variant Omicron mais aucun décès lié à ce variant ont été repéré par l’OMS. Le porte-parole de l’OMS a tenu à précisé : “Comme plus de pays font des tests pour tenter de détecter le nouveau variant, nous aurons plus de cas, plus d’informations, et – bien que j’espère que non – possiblement des morts“.

Classé “inquiétant” par l’OMS

Classé “inquiétant” par l’OMS, cette nouvelle souche a été identifiée dans une trentaine de pays sur tous les continents. A ce jour, les scientifiques ne disposent que de peu de recul quant à sa contagiosité, la gravité des symptômes et l’efficacité des vaccins actuels.

En Belgique, quatre nouveaux cas confirmés au variant Omicron

Aujourd’hui, c’est le variant Delta qui est responsable de cette cinquième vague et on ne sait pas si le variant Omicron est capable de le remplacer. Hier en France, la Direction générale de la Santé a recensé 49.858 cas et tous les indicateurs sont à la hausse depuis quelques jours.

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Le Monde a testé… les cinq meilleurs smartphones à 200 euros

Dans ce comparatif de mobiles Android à prix raisonnable, nous avons évalué la simplicité, la qualité de la photo, le confort et la durabilité de cinq modèles des marques Xiaomi, Oppo ou Samsung.

Par Nicolas Six —

Cet article comporte des boutons qui permettent d’acheter les produits et services choisis en toute indépendance par [les] journalistes [du Monde]. Mieux comprendre.

Ils figurent parmi les cinq meilleurs smartphones à 200 euros selon divers médias technologiques européens. Une fois déballés, on croirait voir des clones, tant ces mobiles se ressemblent, mais leurs différences ténues finissent, en s’accumulant, par désigner un vainqueur, comme l’ont révélé nos tests.

Notre sélection n’inclut pas de modèles capables de surfer en 5G, qui coûtent quelques dizaines d’euros de plus. Mais cet investissement est loin d’être indispensable à l’heure actuelle, comme le montrent nos tests ou l’étude du « gendarme » des télécoms.

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La jeunesse martiniquaise dans le conflit social.

Par André Lucrèce

Dans ma communication précédente intitulée Souffrance et jouissance aux Antilles, une contribution à l’analyse du désastre, je soulignais ceci : Ma thèse est qu’une société qui accorde trop à l’entropie, qui fait excès de concession au désordre, crée sa propre fragilité. Elle devient vulnérable et sa jeunesse avec elle.

Et pourtant une partie de notre jeunesse connaît la réussite scolaire, allant même jusqu’à l’accès aux grandes écoles et une autre prend l’initiative de fonder des entreprises, y compris afin que notre pays sorte de ce système d’économie de comptoir : acheter pour revendre en ignorant la possibilité d’avoir une production diversifiée. Mais il y a aussi ceux qui souffrent de l’échec scolaire et du chômage. Certains d’entre eux ont le sentiment d’être déclassés ou de subir la relégation sociale.

Leur énergie sociale compulsive participe d’une frustration, en particulier chez certains groupes de jeunes qui manifestent sur les ronds-points. Elle s’exprime aussi bien en souffrance qu’en jouissance. On sent bien chez eux l’objet du manque qui produit la souffrance : toute l’inhibition qui résulte des incapacités à acquérir des objets par lesquels le système consumériste exerce une constante séduction.

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Vaccins: un flot ininterrompu de désinformation en ligne qui alimente la méfiance

Paris (AFP) – Phénomène mondial, la désinformation anti-vaccinale sur internet alimente la méfiance des citoyens, contribuant ainsi à peser sur les campagnes de vaccination. L’axe principal des infox: exagérer ou inventer les effets indésirables pour faire croire que les vaccins sont plus dangereux que le Covid.

– Effets indésirables: les chiffres mal interprétés –

Les chiffres de pharmacovigilance servent de terreau inépuisable à la désinformation. Ces registres -publics en général- recensent des effets indésirables survenus chez des personnes vaccinées mais sans que soit établi de lien de cause à effet.

Dans la plupart des pays, simples citoyens ou personnels de santé peuvent les signaler: à charge aux autorités de santé de déterminer si les vaccins sont en cause. Ainsi le décès d’une personne vaccinée peut être signalé sans qu’il n’y ait de lien autre que chronologique.

De fait, seulement dans de très rares cas -sur des milliards de doses injectées- les autorités sanitaires ont estimé possible un lien de cause à effet (myocardites et péricardites, thromboses atypiques par exemple) mais le bénéfice/risque reste très largement favorable aux vaccins.

Malgré cela, d’innombrables publications très partagées sur les réseaux sociaux affirment régulièrement que les vaccins ont fait « des milliers de morts », captures d’écran de registres de pharmacovigilance à l’appui.

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Le SINAbécédaire de Sinaray

— Par Térèz Léotin —

Le SINAbécédaire que l’on pourrait littéralement nommer l’abécédaire de Sinamal, (Sinaray dans ses caricatures), vient de paraitre. Comme son nom l’indique, il est le fruit de l’imagination au service de la plume de feu Raymond Sinamal. Cet artiste caricaturiste a conçu la matière première si l’on peut dire, mais, trop tôt disparu, il n’a pas vu naitre l’ouvrage.

Page après page avec des mots choisis, Raymond Sinamal a illustré son œuvre, avec des objets dont le nom comporte le son dont on veut indiquer la graphie.

Il a construit ainsi un tapuscrit d’alphabétisation au service de la vulgarisation du créole martiniquais. Il s’agit ici de la graphie dite Standard GEREC 2, la plus exploitée.

L’homme explique l’orthographe des mots créoles, il avance avec la minutie de l’artiste qui se montre un très bon militant de la cause, ce dont nul n’en doute. Son approche pédagogique est méticuleuse et cette qualité l’aidera à vaincre les plus obtus détracteurs du créole écrit.

C’est grâce à la volonté et surtout la ténacité de Daniel Boukman que cet ouvrage qui aurait pu s’intituler aussi : Sinabésédè a pu voir le jour, sous l’égide de Krey Matjè Kréyol Matinik (Association d’Écrivains Martiniquais en langue créole).

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Communiqués de l’Intersyndicale de Martinique

Le 3 décembre 2021

La grève continue

Mercredi 1er décembre, le préfet a lancé ses gendarmes mobiles à l’assaut d’un piquet de grève à l’entrée du port, gazant les personnes présentes. Les soi-disant excuses qu’il a bafouillées à la suite de cette intervention traduisent sa crainte que les travailleurs qui exercent sur le port, en particulier les ouvriers dockers, ne rejoignent réellement le mouvement. L’Intersyndicale condamne fermement cet acte qui confirme la duperie de l’État. Par cet acte, l’Etat a fait le choix de compromettre la démarche qui visait, en concertation avec les ouvriers dockers, à permettre la sortie du port de produits, alimentaires notamment.

Loin d’une recherche d’apaisement réclamé par certains, la destruction violente des barrages par les blindés de la gendarmerie et la procédure judiciaire lancée par la direction du Grand Port de Fort-de-France assignant en référé d’heure à heure le 1er, puis le 3 décembre 2021 les syndicats CGTM, FO STIS et UGTM constituent une provocation supplémentaire, une obstruction intolérable à la recherche de solutions. L’audience se poursuivra samedi 4 décembre 2021 à 9 heures.

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Qu’est-ce que la révolte des canuts qui a eu lieu en 1831 à Lyon ?

Du 21 novembre au 3 décembre 1831 s’est produit le premier soulèvement d’ouvrières et ouvriers de la soie et des métiers rattachés au tissage, très implantés sur les pentes de la Croix-Rousse, à Lyon. L’historienne Michèle Riot-Sarcey nous raconte cette lutte contre l’exploitation et l’asservissement qui règnent dans les ateliers.

La révolte des canuts lyonnais de 1831 figure dans les annales du mouvement ouvrier depuis son origine. Elle succéda à celle de Manchester du 16 août 1819, connue sous le nom de « massacre de Peterloo ». En hommage aux ouvriers anglais, le grand poète Shelley écrivait : « Éveillez-vous de votre sommeil, vous êtes nombreux, ils sont peu. »

À Lyon, nous devons à la poétesse Marceline Desbordes-Valmore le plus beau regard qui ait été posé sur une population ouvrière. Les canuts ne demandaient qu’une chose la « liberté ». L’idée est exprimée par ces mots : « Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant. » Plus globalement, être libre voulait dire pouvoir agir dans tous les domaines : « Politiquement, intellectuellement et matériellement. »

Ovaliste, ourdisseuse, passementière…

À Lyon, être libre, c’est être maître de son propre travail, donc en capacité de fixer, par contrat, un prix minimal de la pièce d’étoffe produite.

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« La résistance joyeuse » de Lia Rodrigues, chorégraphe-citoyenne du Brésil

Paris – Elle est depuis des décennies une figure de la danse militante au Brésil. Dans son dernier spectacle, Lia Rodrigues se fait l’écho de voix d’indigènes qui se sentent menacés par « un président génocidaire » et « pas écoutés » par l’Europe en matière d’environnement.

« Encantado« , le titre du spectacle présenté à Paris, peut surprendre. Une création sur l’enchantement, dans un Brésil étouffé à la fois par une crise politique et sanitaire?

Mais les « encantados » (les enchantés), ce sont aussi des entités mystiques appartenant à la cosmogonie de peuples indigènes au Brésil.

« Ils vivent entre le ciel et la terre, dans la nature; ils enchantent et désenchantent, comme de la magie« , explique à l’AFP la chorégraphe dont le spectacle est présenté au Théâtre National de Chaillot puis au Centquatre, deux scènes où elle est artiste associée.

Ces entités ont « guidé » la création du spectacle en pleine pandémie à Maré, ensemble de favelas à Rio de Janeiro où depuis 2004, Lia Rodrigues a fait installer sa compagnie, créé une école de danse et un centre d’art.

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Guadeloupe: dans la « République de La Boucan », bastion de la contestation

Sainte-Rose (France) – Les voitures sont garées par centaines sur le bas-côté en amont, les habitants passent à pied, pour se ravitailler, aller travailler ou toute autre activité. Impossible de traverser l’épais barrage du pont de La Boucan, bastion de la contestation qui secoue la Guadeloupe depuis deux semaines.

Des carcasses de voitures brûlées, des débris en tous genres parfois enflammés ou encore une benne à ordures renversée bloquent l’entrée du pont, qui enjambe la Grande Rivière, plus long cours d’eau de l’île, à Goyave.

Seul point d’accès par le sud à Sainte-Rose, commune de la Basse Terre qui se retrouve enclavée (l’entrée par le nord est également barrée), le passage est surveillé par des hommes pour certains cagoulés.

Il faut montrer patte blanche pour entrer dans la « République de la Boucan« , surnom donné – avec humour – par ceux qui contrôlent la succession de barrages jusqu’au centre-vile de Sainte-Rose.

Ils ont chassé la maire, Claudine Bajazet, déclarée inéligible pour 30 mois, en mai, pour ne pas avoir respecté la réglementation en termes de comptes de campagne. Elle a fait appel, suspensif, devant le Conseil d’Etat.

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Nourrir notre solidarité plutôt que nos divisions

— Par Christian Rapha, maire de Saint-Pierre —
La Martinique traverse depuis mars 2020 une crise sanitaire, comme le reste du monde. La Martinique est entrée le 22 novembre dans une grève générale à l’appel d’une intersyndicale.

Aux principales et premières revendications qui étaient de reporter ou d’annuler l’obligation vaccinale de certaines professions et le pass sanitaire, se sont ajoutées des revendications liées à la vie chère, à la jeunesse et à l’emploi.

La Martinique connaît depuis près de 10 jours des barrages routiers de jour comme de nuit, des incendies, des exactions de la part de certains, dont les motivations semblent très éloignées de l’abrogation de l’obligation vaccinale ou du pass sanitaire.

Les forces de l’ordre ont essuyé des tirs à balles réelles, et certains fonctionnaires ont été blessés, parfois grièvement. La population ne peut librement se déplacer, sauf à accepter de payer un droit de passage à certains barrages.

Des personnels médicaux ont été empêchés de se rendre sur leur lieu de travail, rackettés, insultés au point qu’une pétition a été mise en ligne, alertant sur la situation globale des malades (dont les insulino-dépendants, les malades du cancer…) mis en grande difficulté, voire en danger de mort, du fait des pertes de chance qu’induisent les barrages routiers et les entraves à la circulation.

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Autonomie : la Convention du Morne-Rouge a cinquante ans.

Par Yves-Léopold Monthieux

L’introduction par le ministre des Outre-Mer du mot ”autonomie” en plein milieu du charivari sociopolitique a jeté un froid en Martinique et en Guadeloupe. Le gouvernement aurait-il décidé de larguer les Antilles ou est-ce simplement du chantage ? Qui, croyez-vous, s’en inquiètent ? Ce sont les autonomistes, eux-mêmes. Et les indépendantistes !

Retour en arrière, moins de dix ans après le vote de la loi de 1946, un bilan négatif de l’assimilation est acté par la Fédération communiste martiniquaise au sein duquel se trouve encore Aimé Césaire. La mise en œuvre de la loi avait été laborieuse et il avait fallu attendre 1948 pour lui connaître un début d’application. En réalité, cette transformation avait été surtout décidée pour des objectifs de géopolitique, la priorité étant de reconstruire le pays. A la Fédération communiste martiniquaise, dès le milieu des années 1950, l’idée d’autonomie se substitue à l’euphorie assimilationniste. Mais si l’autonomie sera incarnée par Aimé Césaire et le PPM, on doit au Parti communiste martiniquais (PCM) la date officielle de sa naissance à la Convention du Morne-Rouge, organisée par la municipalité communiste de cette commune les 16, 17 et 18 août 1971.

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L’aménagement du créole dans l’École haïtienne : entre surdité, mal-voyance et déni de réalité

Le ministre de facto de l’Éducation Nesmy Manigat et l’aménagement du créole dans l’École haïtienne : entre surdité, mal-voyance et déni de réalité

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Au défilé des drames quotidiens qui endeuillent aujourd’hui la société haïtienne (insécurité généralisée, enlèvements contre rançon, impunité, etc.), l’installation surréaliste d’un « nouveau » gouvernement par le premier Ministre de facto Ariel Henry, le 24 novembre 2021, a vu le retour de Nesmy Manigat à la direction du ministère de l’Éducation nationale. Auparavant, de 2014 à 2016, Nesmy Manigat avait occupé le même poste dans le gouvernement des « bandits légaux » de Michel Martelly (2011 – 2016), président-clown misogyne qui proclame ouvertement son affiliation au duvaliérisme au sein du PHTK, le « Parti haïtien tèt kale », sorte de cartel politico-mafieux au pouvoir depuis dix ans en Haïti. Michel Martelly avait été « téléporté » à la présidence d’Haïti, de manière frauduleuse, par les soins empressés de la Fondation Clinton (voir le dossier du « Center for Economic and Policy Research » de Washington : « Clinton E-Mails Point to US Intervention in 2010 Haïti Elections » / « Ce que révèlent les emails de Clinton sur l’élection de Martelly en 2010 », 7 septembre 2016).

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Nous ne voulons pas de votre « mesure »

Par Monchoachi

Le corps de l’homme est le nœud : il est l’originaire, le lieu natif d’où tout se met en mouvement et se propulse. Il est le support sur lequel tout vient se nouer. Traversé par la parole, il est la matrice en laquelle s’articule son rapport au temps, à l’espace et à la terre. Il est l’ultime où tout se joue. Il ne faut donc pas s’étonner qu’à chaque phase importante de l’évolution du monde, le corps constituât l’enjeu majeur, la mise décisive.

Déjà le christianisme, avec le génie particulier qui est le sien avait à juste titre saisi ce qu’a de véritablement crucial le corps. Il s’en est d’emblée emparé comme emblème; mais un emblème chargé d’ambigüité puisqu’il s’agit d’un corps martyrisé, châtié. Il l’a ensuite, de nouveau en toute ambigüité, métamorphosé en corpus dei (corps de dieu), ce qui constitue pour le moins une manière de l’absenter car le dieu de la religion de l’Unique n’a pas de corps, autrement dit: ou wèy, ou pa wèy, disparèt’ pran-y. Toutefois, l’exhibition du corps de Jésus, complaisamment orchestrée tout au long par l’art occidental du Moyen-âge, permettait par ailleurs au christianisme d’étendre son emprise à toute la terre, en particulier à la terre dite « païenne » (en laquelle, ne l’oublions pas, l’Europe du Moyen-âge se trouve incluse); autrement dit, d’étendre son emprise partout là où le corps est incontournable comme axe accordant l’homme au monde.

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« Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage », le 2 décembre.

Esclavages, traites et abolition

Par Arnaud Jouve —

Chaque année, le 2 décembre, les Nations unies célèbrent la « Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage », une journée de commémorations et de reconnaissance pour rappeler un crime à portée universelle, qui a relégué des millions d’êtres humains au rang de marchandises, et pour rendre hommage aux combattants de la liberté qui ont, de tout temps, lutté pour l’affirmation des droits humains.

Aucun inventaire exhaustif ne peut rendre compte de l’abomination de l’esclavage et de l’horreur de la traite. Comme l’écrivait la directrice générale de lUnesco, Irina Bokova, « l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage a fait couler un flot de rage, de cruauté et d’amertume qui ne s’est pas encore tari. Elle est aussi une histoire de courage, de liberté et de fierté de la liberté reconquise… L’aboutissement de ce combat, mené par les esclaves eux-mêmes, est une source inépuisable d’inspiration pour lutter aujourd’hui contre toutes les formes de servitude, le racisme, les préjugés, les discriminations raciales et les injustices sociales hérités de l’esclavage.

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4ème édition du festival de la parentalité

À RETENIR :

– 4ème édition du festival de la parentalité cette année en full digital
– Date : le dimanche 19 décembre 2021 de 09h à 18h00
– Lieu : Le village by CA (accélérateur de start up à FdF centre ville)

LA COULEUR (thématique du festival) :

Être parent c’est avant tout passer par toutes les couleurs des émotions.

C’est tout naturellement que nous avons choisi de décliner cette thématique pour cette quatrième édition. La couleur se décline au sens propre comme au sens figuré, au travers de nos conférences, des activités proposées et des expériences via les marques présentes.

Nous explorerons les couleurs des émotions à travers nos activités et conférences.
Les saveurs du goûter de Tipi nous feront déguster des mets tout en couleurs.

LE PROGRAMME :

5 webinaires : Nos intervenants sont des spécialistes venus distiller leur science mais sans jugement. Notre priorité lors des conférences: faire la part belle à l’échange, clé de l’enrichissement mutuel.

. Troubles apprentissage, précocité
. Compréhension des émotions ?
. Les enfants face au deuil
. Les violences à l’école
.

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Indignation & Poésies

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

DOM-TOM !

DOM comme un pays DOMiné,
par la perte d’identité et la misère miné…
TOM comme un oncle casé, encayé, confiné…
Quand cesserons-nous pour de bon d’être des bois-bois et de danser
au rythme de l’autre qui tient nos fils entre ses mains ?
Quand aurons-nous enfin ce courage de couper
ces pseudo cordons censés nous relier
à une mère-patrie que nous n’avons pas choisie ?
Quand allons-nous cesser de décompter les jours étrangers
pour arriver à l’heure de nous-mêmes comme le souhaitait Aimé ?
En fait, depuis quand avons-nous cessé de nous aimer ?
Nous sommes une île, une entité,
pas un département ni un territoire
appartenant à d’autres au loin et en dépendant…
DOM comme “DOMi”!
TOM comme aTOMisé !
Il faut se réveiller
maintenant, aujourd’hui !
Notre vie en dépend,
demain sera déjà trop tard !…

 

DES TERRES MINÉES, DÉTERMINÉES !

Des terres minées par le chlordécone…
Déterminés, oui nous le sommes
en Martinique, terre des hommes,
pays dominé qu’on nomme DOM-TOM,
étouffé de contraintes qui nous assomment,
contraires aux droits de l’homme en somme !

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« Histoire de l’école en Martinique. Nos maîtres d’école. » de Yvette Farraudière

— Par Térèz Léotin —

À travers son ouvrage, l’auteure Yvette FARRAUDIÈRE nous relate l’histoire de l’école à la Martinique. Cette institution qui a formé à la lecture, l’écriture et au calcul, les citoyens que nos ancêtres et nous sommes devenus. L’histoire de l’école, en Martinique nous est ici retransmise, sous l’angle de ceux qui « font l’école », comme on aimait à le dire, comprendre le maitre d’école.

Si une chanson connue, reprend à son compte une tradition qui persiste à nous faire croire que Charlemagne aurait inventé l’école, il n’en est rien, pas plus en France qu’en Martinique.

Souvenons-nous, avec l’auteure du contexte particulier, ce contexte colonial où seuls les Blancs disposaient de la liberté d’instruire leurs enfants et dans lequel nos ancêtres étaient esclavagés.

Les premiers maitres d’école des enfants de colons, souvent étaient des particuliers arrivés de la métropole vers les colonies et qui ne possédaient pas toujours les compétences requises pour enseigner, d’où la décision en 1684 « du gouverneur Blénac, d’exercer un contrôle par l’intermédiaire des jésuites et des curés » sur l’enseignement divulgué.

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Aidez-nous à encore sauver des vies !

Quand les professionnels de santé sont agressés, quand les pharmacies sont vandalisées, quand les cabinets médicaux sont pillés, quand les accès aux soins sont bloqués, quand les malades sont abandonnés, ce sont des vies qui sont mises en danger. Ce sont des morts qui vont s’accumuler par manque de soins !

Nos systèmes de soins ont été mis KO par une terrible 4e vague Covid. Avant même de reprendre quelques forces pour affronter la 5e vague, ils encaissent de nouveaux coups de boutoirs : les épisodes de violences perpétrées à l’encontre des professionnels et des lieux de soins auront des conséquences tragiques. Ces épisodes provoquent des morts qui auraient pu être évitées !

Faute de soins de nombreux malades vont mourir aujourd’hui :

– Des dialysés ne peuvent pas accéder à leur centre de dialyse
– Des patients souffrant de cancer ne reçoivent pas leur chimiothérapie
– Les consultations ne peuvent plus être assurées, et même les prises en charge les plus urgentes ne sont plus toujours assurées
– Les soignants libéraux ne peuvent plus correctement prodiguer les soins au domicile des plus vulnérables
– Des cabinets médicaux, des pharmacies, sont saccagés
– Les laboratoires de biologie médicale, les cabinets de radiologie, les pharmacies ne fonctionnent plus
– Le SMUR, confronté à des difficultés de circulation, est retardé pour porter secours à des personnes en détresse vitale
– Les urgentistes menacés, se retirent
– Des soignants ne peuvent pas rejoindre l’hôpital pour une intervention d’urgence, pour prendre leurs gardes.

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Pourquoi il faudrait voir “Animal”, le nouveau film de Cyril Dion

« Animal » de Cyril Dion, en salles le 1er décembre, suit le parcours initiatique de deux jeunes activistes écologistes. Avec eux, le film enquête sur les causes de la 6e extinction de masse, propose des solutions. Et, surtout, conduit à s’interroger sur une question fondamentale : quelle est la place des humains dans le monde vivant ?

La génération Greta a eu le mérite de secouer les plus grands, de leur rappeler l’urgence de protéger la planète. Voilà qu’un documentaire se saisit de cette énergie pour interroger notre relation au vivant : Animal de Cyril Dion.

Dans cette odyssée moderne, le réalisateur suit deux activistes de 16 ans. Bella, militante anglaise de la cause animale désespérée par les désastres écologiques. Et le Français Vipulan, scientifique en herbe qui veut comprendre l’origine des problèmes pour passer à l’action.

Cyril Dion leur propose d’abord de parcourir le monde pour saisir les grandes causes de la 6e extinction de masse : la pollution, le réchauffement, la surexploitation… Autant de fléaux qui ont conduit à la disparition de 50 % des espèces en 50 ans.

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Cinq questions à David Gumbs

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre. Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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Baraj

— Par Daniel M. Berté —

Baraj laraj…
Dépi yonndé-twa jou
Nonbré yo ka fléri
Ka fè moun vini fou
Ka chanboulé lavi
An lawout toupatou
Won-pwen menm-pri-isi

Baraj strikti…
Souvan yo ka paret
Ek ni moun ka siwpri
Poubel épi palet
Né-loto ek débri
Lésans ek zalimet
Vié loto kochonni

Baraj paradoks…
Pou défann Libèté
Gran rèvandikasion
Yo blotjé Libèté
Tout an popilasion
Ki bizwen siwkilé
Pou tout kalté mision

Baraj filtran…
Ka kité traversé
Lé personel swagnan
Ek de sékirité
Mé lézot travayan
Manmay lékol lisé
Yo piès yo pa adan

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Omicron : une vague de spéculations pour très peu de certitudes

Paris – Omicron, un tournant dans la crise du Covid-19 ? Trop tôt pour le dire, insistent nombre de chercheurs, après plusieurs de jours de spéculations hasardeuses sur les risques réels de ce nouveau variant au profil certes inquiétant.

« J’espère que nous pourrons aborder (…) Omicron avec empirisme, prudence et humilité, au lieu des pures spéculations de ces derniers jours« , a prévenu sur Twitter l’infectiologue canadien Isaac Bogoch, lors d’un week-end marqué par un déferlement de suppositions autour de ce variant récemment détecté en Afrique du Sud. 

Qu’est-ce qui est, pour l’heure, certain ? Ce variant présente un nombre exceptionnellement important de mutations et celles-ci se concentrent sur une partie, la protéine « spike« , qui est la clé d’entrée du virus dans l’organisme. 

Ces caractéristiques génétiques font craindre, sur le plan théorique, que ce variant soit plus contagieux et résiste mieux aux vaccins que ses prédécesseurs.  

C’est « un risque très élevé » au niveau mondial, comme l’a jugé lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plusieurs pays, comme Israël et le Japon, ont d’ores et déjà fermé leurs frontières.

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« Je voudrais juste un os »: au Mexique, la quête éperdue de 94.000 disparus

Matamoros (Mexique) – « Je voudrais juste un os. » Désespérée, une mère supplie un soldat pour qu’il lui laisse une chance de retrouver les restes de son fils, un parmi les quelque 94.000 disparus qui hantent le Mexique.

La mère-courage, qui a perdu la trace de son enfant il y a un an, négocie avec les forces de sécurité l’accès à un ancien champ de maïs dans l’Etat de Tamaulipas (nord-ouest), où une demi-tonne de restes humains ont été retrouvés depuis 2017. 

« Répondez-moi! Vous n’avez pas d’enfants? » insiste la femme d’une cinquantaine d’années face à des militaires qui font la sourde oreille. « Je voudrais juste un os de mon fils pour qu’il repose à côté de mon mari. » 

Ce dialogue de sourds éclate à quelques kilomètres de la capitale de l’Etat, Matamoros. A la frontière avec le Texas, la zonOKe est frappée par la violence des narcotrafiquants, en l’occurrence le Cartel du Golfe. 

La Bartolina est considérée comme un « camp d’extermination« , selon la Commission nationale de recherche des disparus (CNB, officiel).

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Cinq questions à Alain Joséphine

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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Mini Marché de l’association CCPYPM Samedi 4 décembre à l’Ecolieu de Tivoli.

Fêtons la fin d’année en investissant le lieu de vie et d’apprentissage qu’est l’Écolieu de Tivoli !

Amenez vos cantiques pour le Chanté nwel du groupe SIWO GWOSEY !

Profitez de l’atelier créatif pour fabriquer vos propres cadeaux en récup’ (bois, tissu).

En entrée libre, redécouvrez le site, le parcours sur la berge, la plantothèque médicinale … Et l’équipe… Mini marché mensuel de l’association CCPYPM et de ses invités : plantes, fruits, légumes, viande locale de porc (élevage plein air sans OGM, pesticides ou antibiotiques) sur commande (par message au 0696 173474 avant le 2 décembre), artisanat bijoux, crochet, calebasse, savons et produits cosmétiques sains!

Notre « Guide des Jardins partagés engagés et responsables en Martinique » sera également disponible à la vente !

Restauration réunionnaise et eau de coco.

Entrée libre, portez masques, cabas et chaussures fermées !

Samedi 4 décembre à l’Ecolieu de Tivoli de 8 à 12H, chemin Desbrosse la vallée, Fort de France.

Contact SMS WHATSAPP 0696 19 78 92 FB Le Jardin partagé de Trenelle Citron .
A propos de l’association CCPYPM – Centre de culture populaire Ypiranga de Pastinha Martinique –

CCPYPM vise à favoriser la cohésion sociale et l’insertion par le travail et gère actuellement deux sites : le Jardin urbain partagé expérimental de Trenelle Citron et l’Ecolieu de Tivoli.

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