— Par Francis Carole —
Rares sont les responsables politiques à avoir dénoncé la stratégie gouvernementale de criminalisation des personnes non-vaccinées.
Alors que l’on sait aujourd’hui, avec certitude, que la vaccination contre le Covid-19 n’empêche ni la contamination ni la transmission du virus, le gouvernement a délibérément organisé, contre les « récalcitrant.e.s », un véritable système d’exclusion qui connaîtra sans doute son apogée avec le vote, très probable, dans les prochains jours, du pass vaccinal.
Même quand il est devenu manifeste, ces dernières semaines, en Martinique, en France, en Israël ou ailleurs, que des personnes avec un schéma vaccinal complet se retrouvaient en réanimation et pouvaient décéder -« en proportion moindre », pour reprendre l’avis scientifique dominant- le gouvernement et ses thuriféraires ont cherché à faire porter la responsabilité de l’épidémie exclusivement à celles et ceux qui, pour des raisons très diverses, ont refusé les vaccins proposés.
Gabriel ATTAL, le petit porte-flingue du président de la République, n’est-il pas allé jusqu’à se féliciter bruyamment et publiquement que d’ici fin janvier « les non-vaccinés vont vivre en quasi confinement » ?
Le cynisme d’autosatisfaction de ce monsieur s’avère d’autant plus stupide et effrayant à la fois que l’on sait que ce ne sont pas les vaccins dont nous disposons pour le moment qui mettront un coup d’arrêt définitif à la pandémie.