— Par Max Dorléans ( GRS) —
Dès le début de la grève du 22 novembre dernier, et surtout depuis qu’ont fleuri aussitôt des barrages sur toute la Martinique, on a entendu toutes sortes de commentaires. Sur la grève comme sur les barrages.
Si évidemment nous entendons en général les coups de gueule concernant les incivilités de nature variée, les dénonciations relatives aux carences et/ou dysfonctionnements des diverses institutions, services publics…, n’en rester qu’à ce niveau, c’est ne pas s’aider soi-même à résoudre sérieusement les choses dénoncées. Ça vaut pour les incivilités et autres, comme pour les coups de gueule proférés récemment à l’encontre de beaucoup de barrages, et précisément les exactions et autres violences à l’endroit de la population qui s’y sont déroulées.
Aussi, si comme nous l’avons par ailleurs écrit, nous nous opposons aux exactions et violences faites à cette occasion – dont il faut saisir la racine – il reste que sur la grève, sur la faible mobilisation du monde des salarié/es, beaucoup de ceux qui vocifèrent, sur les médias comme ailleurs, devraient s’interroger sur eux-mêmes, sur leur propre responsabilité (et irresponsabilité), plutôt que constamment vouer aux gémonies, critiquer allègrement et sans recul, l’intersyndicale, sa direction, et ce que certain/es ont appelé ses faiblesses, voire pire….