M' A

4ème édition du festival de la parentalité cette année en full digital

Le dimanche 19 décembre 2021 de 09h à 18h00

– Lieu pour le staff : Le village by CA (accélérateur de start up à FdF centre ville)

LA COULEUR (thématique du festival) :

Être parent c’est avant tout passer par toutes les couleurs des émotions.

C’est tout naturellement que nous avons choisi de décliner cette thématique pour cette quatrième édition. La couleur se décline au sens propre comme au sens figuré, au travers de nos conférences, des activités proposées et des expériences via les marques présentes.

Nous explorerons les couleurs des émotions à travers nos activités et conférences.

Les saveurs du goûter de Tipi nous feront déguster des mets tout en couleurs.

Tipi Community Association de loi 1901 / Erika erika@tipicommunity.com 0767326312 //

Chantal chantal@tipicommunity.com 0696768524 // Klarys 0772064367

LE PROGRAMME :

5 webinaires : Nos intervenants sont des spécialistes venus distiller leur science mais sans jugement. Notre priorité lors des conférences: faire la part belle à l’échange, clé de l’enrichissement mutuel.

. Troubles apprentissage, précocité – Laurie PERSIA Neuropsychologue et Docteure en psychologie

. Compréhension des émotions ? – Maïté PEQUEUR Psychopraticienne et Clothilde Marciano

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Festival Filao 2021

18 & 19 décembre 2021 à Saint-Pierre

Fabrice di Falco réuni sur scène des artistes qui ont accepté d’offrir leurs passions et de la partager gracieusement.

La ville de Saint-Pierre accueille le festival Filao : Opéra, créole jazz, bélè, théâtre, danse, pour un week-end festif avec des artistes de renoms sous la direction artistique de Fabrice di Falco… Tous les ingrédients pour découvrir la ville de Saint-Pierre avec des formes artistiques différentes proposé au public gracieusement comme cadeau de Noël. Un moment de rencontre et de partage sous l’arbre de Noël Antillais, comme un week end de réveillons artistique avant les fêtes de fin d’année.

Un festival organisé par l’Association, Les Contre Courants, président Julien Leleu. Avec le soutien de la ville de Saint-Pierre, le comité Martiniquais du tourisme, la DAC Martinique, la collectivité de Martinique, la Fondation Clément, la Caisse des Dépôts et la Fondation Orange.

Le mot du Président Fabrice Di Falco
Notre volonté est double : célébrer l’alliance de la littérature, du théâtre et de la musique, et honorer la Martinique à travers ses créateurs ou ceux qui l’ont chantée : Aimé Césaire, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, Daniel Picouly … C’est la région et la ville de Saint-Pierre qui seront mises en valeur pour ce festival d’art et d’histoire.

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Signature de 2 accords de financements : l’AFD accompagne l’investissement de la CTM en 2021

— Communiqué de presse de l’AFD —

L’Agence Française de Développement (AFD) accompagne la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) depuis sa création en 2016. Cette année encore, l’AFD met à disposition de la plus importante collectivité de l’île un volume de 66 millions d’euros à taux bonifiés, afin de permettre la réalisation de projets d’envergure et de favoriser la relance.

Avec une population estimée à 368 783 habitants, la Martinique connaît une évolution démographique marquée par la décroissance et le vieillissement. Par ailleurs, le taux de pauvreté de l’île atteint 29,8% et le taux de chômage 23,3% en 2018. Les inégalités sont fortes : les 10 % les plus aisés gagnent au moins 4,2 fois plus que le plafond des 10 % les plus modestes. Dans ce contexte, la puissance publique a un rôle majeur à jouer pour préserver les équilibres économiques et sociaux et impulser un nouveau modèle de développement territorial porteur d’un avenir durable pour la Martinique.

Le programme d’investissement de la CTM couvre l’ensemble du champ de ses compétences : enseignement, aménagement du territoire, économie, transports, solidarité, sports et culture.

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Motion adressée au Préfet de Martinique

Monsieur Stanislas Cazelles, Préfet de la Martinique

Les associations signataires, réunies ce 11 décembre 2011 à Fort-de France, à l’occasion de la journée internationale des Droits Humains, dénoncent les conditions d’accueil et de séjour réservées aux personnes migrantes qui arrivent en Martinique.

Elles rappellent que ce sont les guerres, les crises politiques, économiques, ou encore sanitaires, les discriminations diverses qui contraignent des hommes et des femmes de tous âges à quitter leurs pays dans l’espoir d’un avenir meilleur et souvent même pour sauver leur vie.

Aussi, les différentes associations qui accompagnent les personnes migrantes – quels que soient l’origine, le statut, le sexe, l’âge, l’orientation sexuelle de celles-ci – dénoncent les entraves de plus en plus nombreuses qui se dressent face à ces personnes dans l’exercice effectif de leurs droits et appellent l’État Français et plus particulièrement le Préfet de la Martinique à montrer plus de considération humaine dans le traitement des dossiers car il n’est pas conforme aux droits humains de ne plus recevoir ces personnes et de les faire attendre durant des délais inacceptables les réponses à leurs demandes ; de multiplier des récépissés sans autorisation de travailler – ce qui les condamne à la précarité et les jette à la merci de violences économiques et sociales.

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Canada: vers l’indemnisation de milliers d’autochtones arrachés de leur famille

Au Canada, le gouvernement vient d’annoncer qu’il va bientôt indemniser des milliers d’autochtones qui ont été arrachés de leur famille et de leur communauté depuis 2006. Faute de services locaux de protection de la jeunesse, ces enfants ont été envoyés dans des centres pour jeunes ou des familles canadiennes qui n’avaient rien à voir avec leur culture. Après une quinzaine d’années de bataille judiciaire, le gouvernement canadien consent désormais à les compenser financièrement, tout en mettant sur pied de nouveaux services proches des communautés autochtones. 

Avec [la] correspondante  [de RFi] à Québec, Pascale Guéricolas

Dès 2006, des familles, dont les enfants ont dû aller vivre dans un milieu totalement différent de leur culture autochtone, ont porté plainte contre le gouvernement canadien. L’avocat Armand Mackenzie, lui-même Innu, l’une des communautés des premières nations, les a soutenus dans ce combat : « Malheureusement, ce qui arrive encore, c’est que les enfants sont amenés loin de leur village, loin de leur culture, loin de leur langue, et puis on ne les revoit plus, ces enfants-là, si ce n’est qu’après l’âge adulte. Ils reviennent à l’âge adulte, ils recherchent leur identité, ils veulent connaître leur famille, leur parenté, leurs cousins et tout ça.

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Pour une identité martiniquaise républicaine

Une île en état de siège. Des populations prises en otage, empêchées, parfois par la force, de circuler.

Par Jean-Pierre Maurice —

En cette fin d’année 2021, la Martinique a vécu des moments de folie où des maîtres de l’île ont organisé de manière méthodique le blocage des secteurs névralgiques tels que l’approvisionnement en essence et le port maritime.

Mais derrière cette victoire apparente de l’intersyndicale, il en est une autre. Celle de l’opinion publique, exprimée sur les ondes radios dans les coups de gueule des habitants abasourdis par la rudesse des barrages et leur côté implacable, excédés par la durée et les méthodes d’un conflit mettant en panne la scolarité des enfants, ou encore l’ensemble des services de santé à la population.

Tous ici le savaient : nous n’avions pas vidé l’abcès de 2009 et de sa grande grève contre la « profitation » et ses excès notamment de vie chère. Mais ces événements de 2012 ont révélé davantage : l’existence d’une violence capable de prendre pour cible forces de l’ordre bien -sûr et aussi populations de tous âges, tout sexe et toute couleur.

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Exposition de Yolanda Naranjo  » Let’s talk about it »

Les menstruations source d’inspiration

L’Union des Femmes de Martinique et L’Atelier Le Point Rouge vous proposent de couvrir l’exposition « Let’s talk about it » de Yolanda Naranjo ce samedi 18 décembre 2021, au parc de Tivoli (Fort-de-France) à 10h. Ses créations artistiques portent sur le thème des règles.
Programme :
• 10h00 : inauguration
• 10h15 : visite guidée avec Yolanda Naranjo

L’artiste plasticienne,Yolanda Naranjo, originaire de La République dominicaine installée en Grèce, est actuellement en résidence d’artiste en Martinique dans le cadre de la 3e biennale rencontre-échange de l’UFM en partenariat avec L’Atelier Le Point Rouge.
Ses créations artistiques traitent de la thématique des règles. Selon elle, la stigmatisation des menstruations est une situation permanente qui touche des centaines de milliers de femmes sur toute la planète. Encore aujourd’hui, ce processus naturel du corps féminin fait l’objet de discrimination, il est considéré comme impur, sale, pour n’en citer que quelques-uns ; il est entouré de honte, ce qui peut avoir un grand impact psychologique.

Les euphémismes utilisés à propos des menstruations sont un voile qui prolonge le malaise à ce sujet.

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« Bachelard Quartet » de Marguerite Bordat, Pierre Meunier, Noémie Boutin et Jeanne Bleuse

— Par Michèle Bigot —

Ce spectacle est conçu comme un oratorio dédié aux quatre éléments, en hommage aux textes poétiques et visionnaires de Gaston Bachelard. La représentation se déroule à l’intérieur d’un dispositif tri-frontal, qui place le spectateur au coeur de l’évocation, du fait de la proximité physique avec le plateau. Comme dans une céremonie à laquelle il serait convié.

Le tissu textuel résulte d’un montage de textes issus de l’oeuvre de Bachelard, L’Air et les songes, L’Eau et les rêves, La Terre et les rêveries de la volonté, La Psychanayse du feu. Véritable travail de patchwork, le spectacle coud ensemble la musique (Bartok, Berio, chostakovitch, De Falla….) et le texte à la faveur de deux instrumentistes sur le plateau, Jeanne Bleuse et Noémie Boutin, tout autant comédiennes que musiciennes. Pierre Meunier leur donne la réplique, sans dédaigner de prendre part à la partition musicale. Le jeu de la lumière et la scénographie viennent ajouter à la magie poétique de l’ensemble.

Cette création théâtrale d’un genre unique, confère une sorte de matérialité et de sensualité au texte de Bachelard, qui se fait chair.

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La rumba congolaise, de ses origines à son inscription au Patrimoine immatériel de l’humanité

Depuis mardi soir, la rumba congolaise fait officiellement partie du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une décision prise par l’Unesco, réunie cette semaine pour étudier une soixantaine de candidatures, dont celle de la rumba présentée conjointement par la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville. 

Aujourd’hui, c’est donc une nouvelle étape dans l’histoire déjà très riche de cette musique. Que ce soit à Kinshasa ou Brazzaville, les spécialistes situent les origines de ce style musical dans l’ancien royaume Kongo, sur la côte ouest de l’Afrique centrale. On y pratiquait il y a près de 500 ans déjà une danse appelée alors Nkumba ; une danse nombril contre nombril connue aujourd’hui sous le nom de « collé-serré ».

Plus tard, avec la traite négrière au XVe siècle, les Africains emmèneront dans les Amériques leur culture et leur musique. Ils fabriqueront leurs instruments, de plus en plus sophistiqués, et ce style reviendra ensuite en Afrique beaucoup plus tard.

C’est un moment historique quand on connaît l’histoire de cette musique, tout ce qu’elle porte. L’histoire à la fois de l’esclavage, du bassin du Congo jusqu’aux Amériques, jusqu’à Cuba.

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Plaidoyer pour une lexicographie créole de haute qualité scientifique

— Par Robert-Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

De la nécessité de promouvoir un lexicographie créole de haute qulité scientifique et de soumettre à l’analyse critique ainsi qu’au débat public tout pseudo «  modèle lexicographique » créole fantaisiste, rachitique et amateur contraire à la méthodologie de la lexicographique professionnelle.

À la suite de la parution en Haïti, dans Le National du 11 novembre 2021, de mon article titré « De l’usage du créole dans l’apprentissage scolaire en Haïti : qu’en savons-nous vraiment ? , j’ai enregistré divers commentaires confirmant qu’il y a communauté de vue entre nombre d’enseignants oeuvrant en Haïti et moi. Cette communauté de vue se rapporte aux différents problèmes que soulève l’usage du créole dans l’apprentissage scolaire et à la nécessité d’une véritable qualification didactique pour l’enseignement en langue maternelle créole. L’un de mes interlocuteurs me demande toutefois de préciser ma pensée sur la situation linguistique d’Haïti, notamment au regard de la production de matériel didactique en créole. La réponse à cette demande emprunte la voie d’un plaidoyer pour une lexicographie créole de haute qualité scientifique, et ce plaidoyer s’adresse aux enseignants, aux linguistes, aux didacticiens, aux directeurs d’écoles, aux rédacteurs et éditeurs de manuels scolaires ainsi qu’aux cadres du ministère de l’Éducation nationale.

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Mieux que des coups de gueule, s’organiser

— Par Max Dorléans ( GRS) —

Dès le début de la grève du 22 novembre dernier, et surtout depuis qu’ont fleuri aussitôt des barrages sur toute la Martinique, on a entendu toutes sortes de commentaires. Sur la grève comme sur les barrages.

Si évidemment nous entendons en général les coups de gueule concernant les incivilités de nature variée, les dénonciations relatives aux carences et/ou dysfonctionnements des diverses institutions, services publics…, n’en rester qu’à ce niveau, c’est ne pas s’aider soi-même à résoudre sérieusement les choses dénoncées. Ça vaut pour les incivilités et autres, comme pour les coups de gueule proférés récemment à l’encontre de beaucoup de barrages, et précisément les exactions et autres violences à l’endroit de la population qui s’y sont déroulées.

Aussi, si comme nous l’avons par ailleurs écrit, nous nous opposons aux exactions et violences faites à cette occasion – dont il faut saisir la racine – il reste que sur la grève, sur la faible mobilisation du monde des salarié/es, beaucoup de ceux qui vocifèrent, sur les médias comme ailleurs, devraient s’interroger sur eux-mêmes, sur leur propre responsabilité (et irresponsabilité), plutôt que constamment vouer aux gémonies, critiquer allègrement et sans recul, l’intersyndicale, sa direction, et ce que certain/es ont appelé ses faiblesses, voire pire….

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Considérant la Kanaki

— Par Patrick Chamoiseau —

1 – Il existe des inaliénables qu’un référendum, ou qu’une mécanique électorale, ne saurait annuler.

 2 – Aucun acte démocratique ne saurait, sans sortir de la Démocratie, légitimer l’annulation des droits fondamentaux concernant les peuples, les individus, ou toutes les formes connues et inconnues du vivant.

 3 – Le droit de vote des femmes, le droit à l’avortement ou l’abolition de la peine de mort en France, et bien d’autres fondamentaux, ont été décidés par ordonnances et lois. Autrement, ces avancées majeures auraient été rejetées. Le Droit éclaire la voie par ce qui s’impose à lui.

 4 – Dans les pays où ces droits sont encore offusqués démocratiquement, ils n’ont rien perdu de leur légitimité. Ils hurlent toujours.

 5 – Un référendum ou une mécanique électorale, encore plus quand ils sont frappés d’aberrations, ne sauraient donc annuler le droit des Peuples premiers à disposer de leurs terres.

 6 – La démocratie est fondée sur le respect de ces droits fondamentaux. Elle ne saurait ruiner ces fondations sans se ruiner elle-même. Ils s’imposent à elle comme chant inaugural, vertébrale de maintien.

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« L’oeil se noie », une pièce de théâtre de Frantz Fanon

Mardi 14 Décembre 2021 à 18H15 à la Bibliothèque Universitaire

Nous connaissons le médecin, nous connaissons l’homme engagé, nous connaissons l’essayiste mais connaissons nous le dramaturge ?
Ce mardi 14 Décembre 2021 à 18H15 à la Bibliothèque Universitaire
Venez découvrir ou redécouvrir « L’oeil se noie » de Frantz Fanon
Avec Anne Alex Psyché ; Virgil Venance; Charly Lerandy
Lecture dirigée par José Exelis
Entrée libre ; passe sanitaire obligatoire

Réservation obligatoire https://my.weezevent.com/loeil-se-noie-de-frantz-fanon-1

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Une salle. Une fenêtre. Une porte.
La porte donne sur un couloir obscur. La fenêtre sur jardin où s’amusent des fleurs en robe courte. Un épais rideau de velours. Un canapé. Un fauteuil. Une table. Dans un coin, un tableau de Wifredo Lam.
Sur un coussin, un chat noir aveugle.
François est assis aux pieds de Ginette. Au lever du rideau, il la regarde intensément.
François : amant de Ginette.
Ginette
Lucien : frère aîné de François.
Un serviteur aveugle.
L’éclairage doit être métallique. Si possible, un jeu intelligent de lumières doit rendre :
Lucien visant (on ne sait jamais quoi, Ginette peut-être) : couleur étain ;
Ginette absorbée (son visage doit perdre toute lourdeur humaine) : couleur goutte de pluie ;
François absorbant : couleur papier buvard neuf.

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La Ribotte des Petits

Du 13 au 21 décembre à Tropiques-Atrium

Pour cause de crise sanitaire plusieurs spectacles de l’édition 2020 avaient été renvoyés à des dates ultérieures et intégrés au festival Fléri Nwèl Kiltirèl

Pour cette édition 2021, Tropiques-Atriul propose une programmation qui reste dans la ligne éditoriale des précédentes avec :

• des esthétiques variées.

• des thématiques d’actualité (La peur ; les voyages ; la question du genre…) abordables aux plus jeunes.

L’accent sera mis sur la proximité et l’interaction entre le public et les comédiens, notamment avec des spectacles qui iront dans les écoles ou les hôpitaux (Sous réserve de l’évolution sanitaire). De nombreux spectacles sont accessibles dès l’âge de 3 ans.

Programme

Mardi 14 à 18h
La Terrasse
Ma valise à histoires
De 3 à 6 ans
Youle Cie
France.

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Jé… Lavi

— Par Daniel M. Berté —

Man jwé grenndé épi an lo trichè
Wonz man sèbi
Man genyen ek man ped
Kon pandan lavi-mwen
Lavi sé an jé sèbi

Man jwé welto épi an kouyonnè
Si man genyen an fwa
Man pèdi trè souvan
Kon diran lavi-mwen
Lavi sé an welto

Man jwé bakara épi bantjè vèglè
Kat té mal distribié
Pi souvan ki rarman
Kon pandan lavi-mwen
Lavi sé an bakara

Man jwé adan danmié adan lawon bèlè
Man trapé dé kakan
Fésé moun anlè do
Kon adan lavi-mwen
Lavi sé an danmié

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Parlons photographies !

À l’occasion de la clôture de l’exposition de Dan Beal Non-lieux et de l’ouverture de l’exposition de Nicolas Derné & Gerno Odang Territoire Infini, La Station culturelle organise une soirée tournée autour de la photographie en partenariat avec Abité et le Patio 19.

Jeudi 9 décembre 2021

Vous n’avez pas encore vu l’exposition «Non-lieux» de Dan Beal au Patio 19 ? Vous ne connaissez pas encore le 33 rue Perrionon, nouveau lieu des associations UnOeuf et La Station Culturelle ?

Le mercredi 15 est pour vous l’occasion de (re)découvrir ces espaces à travers deux expositions photographiques !

En effet, mercredi prochain, le 15 décembre 2021, la Station Culturelle propose sa deuxième exposition dans ses murs situés au 33 rue Perrinon.

Alors n’hésitez plus et rendez-vous mercredi 15 décembre à partir de 17h à Fort de France.

Dans un premier temps nous vous accueillerons et ce jusqu’à 18h30 au Patio 19, 19 rue Garnier Pages, pour la dernière visite de l’exposition de Dan Beal, «Non-lieux» installée dans le cadre des Journées de l’Architecture et du Patrimoine en octobre dernier.

Puis, nous vous donnons rendez-vous, à partir de 18h30 à La Station Culturelle au 33 rue Perrinon pour le vernissage de l’exposition de Nicolas Derné et Gerno Odang «Territoire Infini» restitution de résidences croisées entre l’artiste photographe martiniquais Nicolas Derné et l’artiste photographe guyanais Gerno Odang.

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Eau en Guadeloupe: la défenseure des droits saisie par des députés LFI et LREM

Paris – Jean-Luc Mélenchon et la cheffe du groupe parlementaire LFI, ainsi qu’un député LREM, ont annoncé lundi avoir saisi la défenseure des droits sur la « violation du droit à l’eau » pour la population de la Guadeloupe.

« Nous souhaitons attirer votre attention sur la situation particulièrement inquiétante » en Guadeloupe, écrivent dans leur courrier M. Mélenchon, la présidente du groupe LFI au Palais Bourbon Mathilde Panot et le député LREM de la Guadeloupe Olivier Serva.

« Le droit à l’eau et à l’assainissement de nos concitoyens y est bafoué, entraînant la violation en cascade de droits fondamentaux connexes: notamment le droit à l’éducation et le droit à la protection de la santé« , ajoutent-ils.

« Le droit à une eau potable salubre et propre est un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme« , poursuit le courrier adressé à la défenseure des droits, Claire Hédon.

En Guadeloupe, 56% de la population n’est pas raccordée à un réseau d’assainissement, une situation encore plus préjudiciable en période de pandémie car « sans eau, les Guadeloupéens ne peuvent pas accomplir le premier des gestes barrières, se laver les mains« , souligne également LFI dans un communiqué.

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Parvenir à un modèle solidaire pour construire un avenir insulaire, ou …

Comment se regarder dans son propre miroir.

— Par Caraïbe Écologie Les Verts —

Pendant longtemps nous avons été les oubliés de la République et nous le payons jusqu’à maintenant dans notre mal développement sociétal. A force de répéter à longueur de temps ou d’années que nous avions des handicaps, nous nous sommes parés de cet habit sans chercher à en sortir alors que les conditions étaient favorables pour passer le pas, et franchir les obstacles qui nous empêchaient d’avancer.

Nous l’avons ratè lors de la décentralisation de 1983, où une formidable expérience de prise de responsabilité pour un développement endogène s’offrait à nous dans un cadre collégial. Nous avons alors choisi tel un enfant devant un nouveau jouet de ne pas le partager avec nos frères et sœurs.

Nous l’avons ratè de nouveau en 2016 lors de la reforme des Régions, occasion de corriger le retard accumulè, trop emprisonnè dans nos frontières. Gardien d’un pouvoir à conserver précieusement, nous en voulions plus, et ce malgré les alertes sociales, les coups de semonces répétitifs de ceux des derniers de cordées.

Uni à mes frères de la Guadeloupe, je tends la main à ceux de la Guyane afin de construire ensemble cette unité régionale qui nous ouvrira des opportunités, et les exhorte à saisir toutes les occasions de réaliser cette ambition de changer le destin des générations futures en leur offrant une alternative épanouissement dans leur environnement naturel.

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Le forum Frantz Fanon

— Par Manuel Norvat —

Les lieux culturels : hôtels de passe, sénats de bord de mer ou les œuvres de création et de réflexion — même quand ils sont rasés par les bulldozers ou victimes d’autodafés — migrent dans nos consciences, en soleils guerriers.

Frantz Fanon (sa vie son œuvre) nous éclaire ainsi aujourd’hui dans le monde. Édouard Glissant disait de lui qu’il avait « une pensée multiforme et complexe » nous prévenant par là des caricatures à son endroit : Théories frelatées de la violence ou militantisme de façade. Celui qu’Aimé Césaire avait baptisé de « Guerrier-silex » n’aurait fait aucune concession à l’action contreproductive et à l’analyse simpliste de la situation antillaise. Car il avait le souci des Antillais comme son frère d’armes Marcel Manville, mais également Édouard Glissant et Albert Beville (Paul Niger en littérature). C’est à partir de leur lieu antillais qu’ils ont eu vocation à comprendre l’Autre. L’Algérie, et le monde infinissable des histoires, des luttes et migrations chantées par Gérard Lavigny, François Béranger ou Robert Charlebois. Oui, à partir de Fanon — la sensibilité auprès du concept (loin du mysticisme ambiant) — nous voilà promis à trouver notre mesure de nous-mêmes et du monde, comme un groupe de musiciens entament un morceau en même temps sans chef d’orchestre pour dire un-deux-trois.

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Et maintenant on fait quoi?

— Par Marie-Hélène Léotin(*) —

Des mois de mobilisation des personnels soignants, de l’intersyndicale de la santé, d’autres catégories sociales concernées par l’obligation vaccinale. Bien des réflexions et analyses ont été portées sur notre situation sanitaire mais aussi économique, sociale, sportive et culturelle. Je me contenterai de poser une question et d’essayer d’y répondre.

Quel est aujourd’hui l’intérêt supérieur du peuple martiniquais ?

Nous avons une économie à relever. Il faut faire repartir le tourisme. Il faut permettre à nos restaurateurs, nos propriétaires de snacks, nos hôteliers y compris la petite hôtellerie, nos loueurs de gites, nos loueurs de voitures, de vivre. L’argent de la France ne tombera pas éternellement. Les gites permettent à beaucoup de nos retraités de compléter leurs ressources, de faire marcher le commerce et l’artisanat (il faut meubler, équiper en électro-ménager, réparer, entretenir y compris les espaces verts, blanchir les draps et linges de maison, remettre à neuf tous les 5 ans…). Ce sont nos artisans du bâtiment, nos prestataires de service qui y trouvent leur compte. Même la marchande de pistache haïtienne sur le Malecon s’en sort.

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Décembre 1959 : l’obscénité est-elle de dire la vérité ?

Par Yves-Léopold Monthieux

Le titre de ce papier m’est venu à la lecture des premières pages du Prix Goncourt 2021 La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr. Son sujet est un auteur africain quasiment « inconnu », qui avait été déclaré « honteux de l’entre-deux-guerres ». Or, selon l’auteur « la seule obscénité de son livre perdu dans un couloir du temps était d’être radicalement honnête ». On le sait, dire la vérité ou être honnête c’est un peu la même chose. On le déplore, l’histoire retenue de décembre 1959 n’est pas tout à fait faux mais, à certains égards, juste malhonnête.

Soyons honnêtes, les derniers jours de ce mois de décembre dont on fêtera bientôt l’anniversaire resteront un moment décisif de l’histoire contemporaine de la Martinique et de l’ensemble des départements d’outre-mer. Pour les uns, il s’agit d’un nouveau départ de la départementalisation en Outre-Mer, pour les autres, c’est une colonisation certes plus softnéocolonisme – que la précédente qui justifie le mouvement nationaliste naissant. Pour le pouvoir, il faut éviter tout risque de répétition de l’affaire algérienne, pour les nationalistes, le fer est chaud il faut le battre.

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« Insula II » de Maher Beauroy & Redha Benabdallah : une ode au dialogue et au respect des différences

— Par Roland Sabra —

Maher Beauroy est devenu, par son talent, un habitué de Tropiques-Atrium et c’est une chance pour le public martiniquais. L’enfant du pays, par delà sa carrière internationale, manifeste son attachement aux lieux de son enfance et de ses premiers apprentissages musicaux , pianistiques en particuliers. De l’Académie de musique de Fort-de-France au Sermac son parcours le mène du registre classique à celui du jazz sans jamais oublier ce qu’il a appris sur son chemin. Sa musique aujourd’hui témoigne d’une passion pour un dialogue entre des polarités différentes. Sa rencontre avec le musicien Redha Benabdallah, lui aussi dans la dualité puisque franco-algérien, lors de leurs études de musicologie à la Sorbonne va donner naissance, en 2016, à un premier volet d’Insula construit autour d’un hommage à un homme lui aussi traversé par un besoin d’habiter de façon totale et entière plusieurs lieux, puisque Martiniquais, Français, Algérien, et finalement panafricaniste : Frantz Fanon.

Le deuxième volet présenté le 11 décembre 2021 sur la scène de la salle Aimé Césaire à Tropiques-Atrium est une vraie réussite. Le dialogue entre le franco-martiniquais et le franco-algérien se décline selon diverses modalités qui vont de parties purement instrumentales, à d’autres de textes parlés de Frantz Fanon sans oublier des chants.

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Littérature : le poète Martiniquais Loran Kristian remporte le 31e prix Carbet

Les silences du poète racontent.
Ils racontent un silence qui fait peuple.
Un silence de mots qui nous emportent loin, si près de nous-mêmes,
À l’écorché des âmes.
Mots-hommages qui boucanent aux aurores,
Mots-furtifs qui luisent aux nuits de sabbat.
Mots-Liberté,
Mots-debout dans l’asphalte poudrée en son or,
Mots pour dire son précieux reflet,
Mots-purs, intenses, neufs qui s’inscrivent dans les soubresauts de nos horizons actuels.
Mots-oxygène, ils sont,
Mots instants de vie,
Mot-solitude,
Mot-amour
Mots-résistances qui échappent aux discours dominants.
Mots-mélodies,
Mots-mélancolies,
Aux accents et aux imaginaires de nos « moi » créant ainsi un langage singulier, une langue unique qui manifeste nos alphabets caraïbes et américains.
Mots si près de l’humain,
Mot-émancipation,
Mot-décolonisation,
Mot-souverains,
Mot-destruction des mondes anciens et rétrogrades.
Mots-sans peur qui ne se soumettent pas aux ordres militants.
Mot-Liberté.

…Je dépose ça là, en silence, pour la hauteur du combat avenir…

Mots qui nous obligent à dire : le Prix Carbet de la Caraïbe et du Toutmonde, réuni à Paris, ce 11 décembre 2021, est attribué à Loran Kristian
pour son ouvrage Les mots de silence paru chez K.

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Appel citoyen : répondre à l’urgence et préparer la suite

Nous soussigné-e-s partageons la conviction que la Martinique et la Guadeloupe font face à une situation où le pire est possible mais n’est pas sûr et que le devoir des filles et des fils de nos deux peuples en lutte est de tout faire pour donner une chance à l’avenir en conjurant les dangers de l’immédiat.

Le renforcement sans précédent des forces de répression sur nos deux territoires, le langage martial irresponsable tenu par le pouvoir laissent peu de doute sur ses intentions d’obtenir par la menace la soumission de celles et ceux qui se lèvent contre les diktats et le mépris.

Il existe aujourd’hui une chance de dresser face à cette perspective inacceptable un front capable de fournir aux travailleurs, aux travailleuses, à la jeunesse, aux femmes, aux forces populaires de nos pays un répit et une occasion de poser d’autres jalons pour leur combat légitime.

L’initiative salutaire serait que les élu-e-s dignes de Guadeloupe et Martinique se mettent aux côtés du mouvement social pour réclamer ensemble :

 la fin des menées répressives contre les mouvements populaires en lutte

 la fin d’une obligation vaccinale et d’un pass sanitaire dont la grande majorité de la population ne veut pas

 l’ouverture d’une négociation transparente entre le mouvement social, les élu-e-s et l’État sur les revendications les plus urgentes de la population.

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Pour une Martinique un tout petit peu responsable

Par Yves-Léopold Monthieux

La seconde partie de cette tribune avait été écrite en 2013, 2 ans après la loi de juin 2011 créant la Collectivité territoriale de Martinique. Elle n’avait pas été publiée à un moment où cette création était regardée comme une promesse de progrès. La CTM mettait fin à près de 20 années d’activisme institutionnel qui avaient mobilisé les intelligences martiniquaises et immobilisé les énergies positives du pays. On ne compte pas le nombre d’entreprises tombées en faillite dans l’intervalle ou parties s’installer ailleurs, notamment en Guadeloupe. Ni le nombre de martiniquais – pas seulement des jeunes et pas seulement des diplômés – qui ont quitté la Martinique pour des cieux plus prometteurs. Ils sont près de 30 000, d’après les évaluations.

Dix ans après, les compétences nouvelles ne sont pas mises en œuvre. A une exception près, les habilitations qui avaient fait l’objet de discussions homériques sont totalement ignorées, tandis que les concours d’ego ont succédé aux joutes oratoires à propos des articles 73 ou 74, le tout servant de cache-sexe à une impéritie largement partagée.

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