— Communiqué de la CDTM et de la CGTM —
Vendredi 17 décembre, Castex a franchi un nouveau pas en annonçant un durcissement de la loi instituant l’obligation vaccinale, en mettant en place un « pass vaccinal » qui s’appliquerait à tout le monde dès janvier 2022, et plus seulement aux professionnels de santé. Olivier Véran a déclaré : « le pass vaccinal est une forme déguisée de l’obligation vaccinale ».
Indifférent aux craintes et aux doutes exprimés, le gouvernement montre sa volonté de maintenir, voire d’amplifier la répression : non versement de salaire et suspension de contrat, anti chambre de rupture de contrat ou « rupture conventionnelle », « forme déguisée » de licenciement. Quel mépris !
Tout comme le renvoi aux calendes grecques ou l’absence de réponses aux questions importantes portant sur la cherté de la vie, les salaires scandaleusement bas et bloqués, de l’empoisonnement par la chlordécone, entre autres.
Le gouvernement abat ses cartes et montre son visage anti-salarié et anti-populaire.
DE TELLES ATTITUDES ET PRESSIONS SONT IGNOBLES ET INACCEPTABLES.
Mercredi 22 décembre, lors d’un rassemblement à la Maison des Syndicats, les participants ont signifié que tous les points de la plateforme revendicative du 22 novembre 2021 étaient toujours à l’ordre du jour tandis que l’urgence reste la menace de sanctions (interdiction d’exercer son activité, interruption du versement de la rémunération).