— Le n°252 de Révolution Socialiste, journal du G.R.S. —
La « nouvelle donne » dont nous parlions dans notre précédent numéro, concerne aussi bien la France que la Martinique.
La nouvelle représentation martiniquaise à l’Assemblée Nationale française est conduite par PÉYI-A, tandis que le GRAN SANBLÉ du M.I.M. et alliés perd sa capacité de cantonner la vie politique martiniquaise à sa confrontation systématique avec le P.P.M. Du coup, les camps politiques au sein de ce qu’on appellera, faute de mieux, « l’anticolonialisme », deviennent moins figés. Cette chance pour le débat politique sera–t–elle saisie ? Il reste à le montrer.
En France, la redistribution des cartes est encore plus profonde. La domination de la vie politique par le vieux clivage entre sociale–démocratie réformiste et droite classique, a cédé la place à un jeu à trois aux évolutions plus incertaines.
L’extrême–droite est installée dans le paysage, en phase avec toutes les formes de néofascismes qui ont fleuri sur la planète.