— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.U.M.A. —
En matière de pollution chimique la Martinique n’est pas face à une page blanche, durant des années nos agriculteurs ont épandu sur leurs propriétés des produits dangereux, Pierre DAVIDAS (actuellement décédé) Robert RANCIO et Florent GRABIN votre serviteur, ont, avec l’association écologique APPELS pris de grands risques pour faire comprendre qu’il fallait passer à des méthodes alternatives ; nous avons été vilipendés, traînés dans la mangrove de la discrimination, du dénigrement, mais nous avons résisté, nous, PUMA, avons le devoir moral de ne pas laisser travestir l’Histoire sur la question de l’usage des pesticides, tant chez nous qu’au niveau international.
Sans tenter de chercher à comprendre, certains récupérateurs ont fait de la Chlordécone leur fond de commerce, d’autres se sont autoproclamés grands sachants. Profitant de la division ambiante entre importateurs, utilisateurs et consommateurs, l’Etat nous a enfermés dans le couloir de cette seule molécule.
Constatant qu’il y avait de la part de l’État un refus catégorique de parler de l’ensemble des pesticides, nous avons toujours refusé de participer aux différents plans Chlordécone en Préfecture, où les Services de l’État se servent des participants comme faire valoir et caution dans ce mensonge politique et scientifique.