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« Fais danser la poussière » de Marie Dô

Le roman qui a inspiré le célèbre film du même nom !

– Synopsis : « – Marron, c’est pas la couleur des vraies princesses ! Dans mes livres, les princesses sont blanches avec de longs cheveux blonds. Camille, mon grand-oncle, lève les yeux au ciel : – Boudiou, et la reine de Saba, alors ? Elle était marron comme toi ! Reine, c’est autre chose que princesse, non ? « 
Maya, née à Paris, élevée dans les années soixante dix, est une petite fille différente. Sa mère est blanche et son père est noir. Un père qu’elle n’a jamais vu et qu’elle cherchera toute sa vie. Plus tard, sa mère se marie et Maya vit mal son métissage dans une famille où tout le monde est blanc. Sa passion pour la danse la sauve. Maya réalise son rêve, se faire engager par un chorégraphe, mondialement connu, un noir américain.
Fais danser la poussière est une histoire poignante sur les secrets de famille et la difficulté d’être « à part » .
Son adaptation télévisuelle pour France 2 a touché six millions de téléspectateurs lors de sa première diffusion.

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« La réflexion autour de ce qui fait la valeur et l’attrait d’une sortie culturelle est essentielle »

— Par Guillaume Fraissard —

Après la pandémie et avec l’évolution des comportements, notamment ceux des jeunes friands de numérique, faire revenir le public au spectacle constitue un défi pour les institutions, souligne Guillaume Fraissard, chef du service Culture du « Monde », dans sa chronique.

Jamais sans doute nous n’aurons autant pris le pouls de la culture que depuis le début de la pandémie de Covid-19, en mars 2020. Secteur parmi les plus touchés par les mesures successives de confinement, de couvre-feu et de mise en place des jauges dans les lieux publics, qualifié de « non essentiel » par Emmanuel Macron, la culture est l’objet de nombreuses attentions. Le gouvernement – après 14 milliards d’euros d’aides publiques déjà versés depuis 2020 – continue de soutenir les structures en perte de recettes et annonce, par la voix de la nouvelle ministre de la culture, Rima Abdul Malak, une campagne de communication, à la rentrée de septembre, pour inciter le public à retourner dans les salles de cinéma.

Pour les professionnels de toutes les filières, l’heure est aussi à l’observation minutieuse d’un patient toujours convalescent.

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L’art change-t-il la vie ?

— Par Martine Potoczny(* )—

« L’art est un besoin, on ne peut s’en passer », écrit Dominique Berthet pour introduire sa réflexion sur la dimension critique de l’art, ses différentes fonctions et ses pouvoirs. C’est donc en termes de nécessité, précise-t-il, que sera envisagé l’art dans ce nouvel essai au titre doublement évocateur : L’art change-t-il la vie ? (paru aux Presses Universitaires de Provence en janvier 2022).

L’intitulé n’est pas sans rappeler la célèbre formule « changer la vie » d’Arthur Rimbaud et fait écho à l’image de la « figure emblématique du poète-rebelle-errant » choisie par l’auteur pour illustrer la première de couverture. Notons que Rimbaud (Paris et Charleville Mézières,1978-1979) est l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest, un artiste qui « fait un art destiné à éveiller, à secouer les consciences ; un art qui dénonce des faits, des situations, des tragédies ». Sa pratique atteste de l’importance du rôle que l’art peut jouer dans la société « en sensibilisant, en dénonçant, en se positionnant » (p. 48).

Puissance du titre et force de l’image renvoient le lecteur à des questions centrales, plus que jamais d’actualité : Que peut l’art ?

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Il était une fois …

Le 28 juin 2022 à 19h à Tropiques Atrium – Salle Aimé Césaire

Après 2 ans d’absence, nos élèves reviennent sur scène. La danse a été pour eux, un moyen de s’exprimer, de rester connectés à leur corps et à l’autre, à contre-courant des événements des deux dernières années dans le monde.
La Maison Rouge : Maison des Arts continue à développer son offre auprès d’un public élargi d’enfants et de jeunes. Elle les accompagne dans leur pratique artistique.
Elle présentera le Samedi 28 Juin 2022 à Tropiques Atrium, salle Aimé Césaire, la restitution du travail de ses élèves dans le spectacle : « Il était une fois … »

À propos du spectacle
Dans ce spectacle, les élèves prennent la parole et racontent ce qu’ils ressentent après 2 ans de crise sanitaire. Entre maladies, tests et confinements, les élèves mettent en scène leurs vécus au travers de mondes imaginés. De la dystopie à l’utopie, « Il était une fois… », nous raconte leur volonté de créer un monde où tout va bien. Entre poésie et humour, ils nous partagent leurs revendications.

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« La dot de Sara / Yon eritaj pou Sara » de Marie-Célie Agnant

Parution au Canada de la version bilingue du roman de Marie-Célie Agnant, « La dot de Sara / Yon eritaj pou Sara »

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Entrevue exclusive avec la romancière Marie-Célie Agnant à l’occasion de la parution à Montréal, le 23 juin 2022, de l’édition bilingue du roman « La dot de Sara / Yon eritaj pou Sara ». Annonce spéciale aux lecteurs d’Haïti : en vertu d’une collaboration exceptionnelle, la version bilingue de « La dot de Sara / Yon eritaj pou Sara » sera sous peu disponible en Haïti en coédition entre Les Martiales et Legs Éditions.

Mise en contexte, par Robert Berrouët-Oriol / La parution à Montréal, le 23 juin 2022, de la version bilingue du roman « La dot de Sara / Yon eritaj pou Sara » de la romancière Marie-Célie Agnant est un événement littéraire de premier plan tant pour la littérature québécoise que pour la littérature haïtienne contemporaine. Il n’est pas fortuit que ce roman paraisse en édition bilingue à Montréal : cette ville, dont la population est majoritairement francophone et qui abrite des locuteurs issus de plus d’une cinquantaine de communautés ethnoculturelles différentes, a été au cours des années soixante celle de la rencontre fertile entre l’avant-garde poétique québécoise (Gaston Miron, Paul Chamberlan, Nicole Brossard, etc.)

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Le droit à l’avortement n’est plus constitutionnel aux États-Unis : le grand bond en arrière

La Cour a aboli l’arrêt Roe v. Wade, datant de 1973, qui faisait de l’interruption volontaire de grossesse un droit reconnu par la Constitution. Dans la foulée, le Missouri est le premier Etat à interdire ce droit. Comment en est-on arrivé à ce grand retour en arrière ?

— Par Christophe Deroubaix —

Le corps des femmes américaines n’est plus protégé par la Constitution. Ainsi en a décidé ce vendredi la Cour Suprême des États-Unis dans un arrêt au contenu malheureusement attendu depuis qu’une première ébauche avait fuité début mai.

L’arrêt Roe v. Wade, pris en 1973, qui considérait le droit à l’avortement comme constitutionnel est invalidé. Il faudra lire avec précision les dizaines de pages de ce nouvel arrêt qui sera connu sous le nom de Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, mais le premier « draft », obtenu et publié par le site journalistique Politico livrait des indications qui n’ont pas été contredites.

Remonter un à un les échelons du système judiciaire

« Nous estimons que Roe v. Wade doit être annulé » : ces mots figuraient en toutes lettres dans le document, laissant augurer du pire.

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Sakrilej o Sentespri Vendrédi 17 Jwen 2022…

— Par Daniel M. Berté —

Grann stipéfaksion
Grann sidérasion
Grann enkonpréyansion
Grann lémosion
Dan Lapopilasion…

Yonndé vwayou
Yonndé voryen
Yonndé vakabon
Yonndé vandal
Konmet an sakrilej…

Yo dékalé
Yo détérioré
Yo dépotjolé
Yo démantibilé
Moniman-o-mò Sentespri…

Yo tjwé an déziem fwa 56 Spiriten
Ki tonbé pendan Ladjè 14
Yo sali mémwa yo

Men nou pa ka bliyé yo

Lonnè épi respé ba yo…

Yo tjwé an déziem fwa 5 Spiriten
Ki tonbé pendan Ladjè 39-45
Yo sali mémwa yo

Men nou pa ka bliyé yo

Lonnè épi respé ba yo…

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L’inertie créatrice des nationalistes martiniquais.

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Les nationalistes n’ayant pas eu la faveur du peuple, leur vieux slogan « élection piège à cons » s’était avéré inefficace, il a disparu. C’était aux temps de la démocratie triomphante où l’abstention aux élections était au plus bas. Aujourd’hui que les citoyens boudent les urnes, il est tentant pour les révolutionnaires d’y voir la réponse tardive à leurs vœux d’antan. C’est ce qui ressort de la production récente d’un militant nationaliste martiniquais.

Ainsi, par ces temps difficiles de la démocratie, l’abstention galopante leur apparaît comme une aubaine qu’il suffit pour s’en approprier de la déclarer « méritoire », militante, nationaliste, révolutionnaire, bref, vertueuse : des bons mots qui ne mangent pas de pain. Ils regrettent simplement que l’abstention-aubaine ne soit pas plus grande encore, faute pour les ennemis de la révolution que sont les « grands médias [de donner] la parole aux forces appelant à ne pas voter ». La bataille devrait donc se poursuivre en dormant par des révolutionnaires qui peuvent ainsi s’économiser un « maquis dans les Pitons du Carbet », comme le suggère un rebelle du nationalisme martiniquais.

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Des films à voir !

Du 27 Juin au 3 Juillet

Hit the road / L’école du bout du monde
Compétition officielle / Utama / Babysitter
Les passagers de la nuit / El buen patron / etc.

Télécharger le programme du Cycle Cinéma jusqu’au 7 juillet 2022

L’école du bout du monde

/ 1h 49min / Aventure, Drame, Famille
De Pawo Choyning Dorji
Avec Sherab Dorji, Ugyen Norbu Lhendup, Kelden Lhamo Gurung
Titre original Lunana: A Yak in the Classroom
Synopsis : Un jeune instituteur du Bhoutan est envoyé dans la partie la plus reculée du pays. Loin de la ville, le quotidien est rude, mais la force spirituelle des habitants du village transformera son destin.

Les passagers de la nuit

/ 1h 51min / Drame
Par Mikhaël Hers, Maud Ameline
Avec Charlotte Gainsbourg, Quito Rayon Richter, Noée Abita
Synopsis : Paris, années 80. Elisabeth vient d’être quittée par son mari et doit assurer le quotidien de ses deux adolescents, Matthias et Judith. Elle trouve un emploi dans une émission de radio de nuit, où elle fait la connaissance de Talulah, jeune fille désœuvrée qu’elle prend sous son aile.

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« Vidé Kay la » le 26 juin 2022 au Parc Aimé CÉSAIRE de 8 h à 16 h.

Nous avons choisi de créer « Vidé kay la » pour rassembler le peuple martiniquais autour d’un événement d’entraide et de partage.
Un moment de découverte des différents artisans et produits locaux loin de la violence actuelle que subis notre île. Et surtout, le 26 juin, c’est le jour de l’anniversaire d’Aimé Césaire. C’est une date forte qui prendra tout son sens durant cette manifestation où nous travaillerons main dans la main pour valoriser la richesse de notre île à travers les différents stands.
Nous retrouverons plusieurs stands : liqueur, bien-être, grillade, produits artisanaux, fruit et légumes et bien d’autres encore. Mais ce n’est pas tout, nous aurons également des artistes qui viennent soutenir cette manifestation : Régina le slameur, Jonathan Charles le clarinettiste, des danseurs, du tambour, du steel-pan, mais également deux prestations musicales de l’école Hjm art music et de l’orchestre les amis d’abord et pleins d’autres choses à découvrir sur place. Notre évènement sera animé par Michel LINEROL.
La CGTM SOEM, c’est aussi l’entraide et la solidarité. C’est pour cela que la CGTM SOEM de Fort-de-France a choisi de reverser 20 % de chaque réservation de stand à la banque alimentaire de Marti-nique.

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Quel avenir pour la Martinique compte-tenu de sa situation démographique ?

–Par Julie Ostan-Casimir, Psychologue clinicienne, Docteure en Psychologie —

Comment l’extrême droite française exploite les concepts de Césaire : le génocide par substitution, l’ensauvagement, fait référence à Fanon.

Jean-Luc Mélenchon de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale se réclame de Glissant avec le thème de la créolisation.

« Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral. au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sur, de l’ensauvagement du continent. » Aimé Césaire(1950) : Discours sur le colonialisme, p.12

Situation démographique de la Martinique,

Le déclin démographique noté depuis des années se poursuit. La population vieillit et décroit. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques(Insee), au 1er janvier 2020, la population de la Martinique est estimée à 359 820 habitants. En dix ans, le pays a perdu 35 000 habitants.

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Martinique post-électorale : Le retour de la politique ?

— Communiqué de «Révolution Socialiste» le journal du GRS —

Bien que les trois quarts du corps électoral aient ignoré les urnes, battant à nouveau les records d’abstention, les gislatives en Martinique amènent une nouvelle donne politique.

Depuis une date que peu de gens situent avec précision, la vie politique dans notre pays est stérilisée par une guerre de religions insipide entre P.P.M. et M.I.M., ou si on préfère entre Marie-Jeannistes et Letchimystes : disparition de tout débat politique hors des questions de gestion, alignement de toutes les composantes de chaque camp sur la position de chaque chef, examen de toutes les questions taraudant la vie quotidienne, non pas sous l’éclairage des idées mais à travers le prisme de la concordance avec la position du clan, et les intérêts de boutiques électorales.

Cette situation était le fruit de la combinaison de deux choses : un système électoral non démocratique (absence de proportionnelle intégrale) et de l’opportunisme évident d’une bonne partie du personnel politique.

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Le Prêcheur, symbole de la montée des eaux qui ronge le littoral de Martinique

Le Prêcheur (France) – « Peut-être qu’à la prochaine houle, ces gens-là seront obligés de laisser leur maison », soupire Jean-Guy Gabriel, marin-pêcheur au Prêcheur, au nord-ouest de la Martinique, symbole de la menace pressante de la montée des eaux sur l’île.

Dans le quartier de la Charmeuse, les dernières houles ont détruit l’enrochement érigé par l’homme pour protéger les habitations et retarder le plus possible l’arrivée de la mer.

Le phénomène naturel s’est accéléré: le niveau de la mer s’élève en moyenne de 3,5 mm par an en Martinique, selon les derniers chiffres du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), contre 2,5 mm il y a une dizaine d’années.  

« A horizon 2090-2100, la Martinique devrait perdre 5% de son territoire par rapport au seul phénomène de l’élévation du niveau de la mer, avec l’apparition également d’ondes de tempêtes qui vont exacerber la force de pénétration de la mer à l’intérieur des terres« , souligne le géographe Yoann Pélis.  

Jean-Guy Gabriel a grandi au Prêcheur, qui compte 1.200 habitants. Il a connu une époque où la fête communale avait lieu devant la plage de la Charmeuse.

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Sauver le M.I.M.

— Par Fernand Tiburce Fortuné —

Chers amis, 

C’est avec une certaine tristesse, que j’ai assisté au naufrage de Alfred MARIE-JEANNE, dit Chabin, notre héros politique, celui avec lequel nous avons grandi dans l’espérance de grands changements de notre Martinique, ce Pays-nôtre.

Non pas à cause de sa cuisante défaite électorale. Des élections, nous en avons perdu, nous en avons gagné, nous avons dû faire des alliances, voire des compromis.

Non, c’est avec sa fin électorale malheureuse, le naufrage politique du MIM. C’est l’évaporation continue du contenu politique. C’est L’absence ou l’interdiction de la confrontation libératoire des idées. Ceux qui ont voulu sauver le MIM en 2018 ont eu le sentiment que « l‘idée nationale martiniquaise » leur avait été confisquée. C’est tout cela qui me rend triste, mais pas du tout aigri et revanchard.

Je viens d’écouter mon ami Loulou Duville, sur la radio RCI., combattant de la première heure (Parole au Peuple, Création du MIM, élu), lui le fidèle des fidèles, le conseiller non écouté qui était prêt à organiser une sortie de la politique, la tête haute, de AMJ.

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«Village », conférence dansée d’Isiaka Mbarushimana

Le 24 juin 2022 de 18h00 à 19h30 La Maison Rouge – Maison des Arts

Synopsis:
Cette pièce nous interroge sur le concept d’être fidèle à soi-même, comme supposé à notre comportement, comment nous parlons, agissons, pensons. C’est en recherchant la vérité, à travers des rituels et des mouvements, jusqu’au plus profond de notre âme, que nous trouvons cette lumière intérieure. Celle-ci nous guide et éclaire constamment le chemin vers notre vérité. C’est alors que nous sommes capables de bouger harmonieusement et que nos actions sont guidées par une intention pure.
Autre date : le 26 juin – Masterclass animée par Isiaka Mbarushimana

Biographie :
Isiaka Mbarushimana est un danseur, chorégraphe, poète, instructeur de danse et interprète de théâtre professionnel expérimenté. Il dispose de 5 ans de formation (auprès de Kettly Noël, Wesley Ruzibiza, Wanjiru Kamuyu et Merlin Niykam) en danse contemporaine, chorégraphie et théâtre. Il a notamment travaillé avec MASHIRIKA et AMIZERO au Rwanda, BATALO EAST en Ouganda ou encore KITF au Kenya. Il est depuis 2018, le directeur artistique de NEXT MOVE DANCE AND THEATHER COMPANY. En 2019, il crée le camp Next Move pour former 20 danseurs semi-professionnels sur une période d’une semaine et offre ainsi une vitrine à l’enseignement de la danse.

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Papa pati… (Pawol an pé pou Papa)

— Par Daniel M. Berté —

Padavwa ou pété pwent pié’w anlè an pioch
Pou pa té prononsé piès pawol anlè lé parti-bas
Pou pa té palé de pwel ou de patat…
Ou préféré pati Papa…

Ou prétann ki ou té préféré pran pozision an papa
Ki pa lé pertirbé pansé a pitit-li
Epi pasé pou sa’y pa yé…
Ou préféré pati Papa…

Prézantman ou sé pé pòté pioch-la pli lwen
Pou pié an pov pasan pa pri adan’y osi
Epi permet-li pa pran pozision’w-la…
Ou préféré pati Papa…

Ek pétet ou sé pé prévwè an priyè o Pew tou pisan
Parey a sa Pier-Pol prononsé an palapot Presbitè
Pou té permet-li pa jouré pies…
Ou préféré pati Papa…

Parèyman pou pa té pòté an piti partisipasion
Pou pé péyé an pè pépa ba prèmié yich-ou
Kon tout papa responsab pou fè…
Ou préféré pati Papa…

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« Hit the road », un film de Panah Panahi

Dimanche 19 juin à 19h30 / Madiana

/ 1h 33min / Drame

Par Panah Panahi
Avec Hassan Madjooni, Pantea Panahiha, Rayan Sarlak
Titre original Jaddeh Khaki

Synopsis : Iran, de nos jours. Une famille est en route vers une destination secrète. A l’arrière de la voiture, le père arbore un plâtre, mais s’est-il vraiment cassé la jambe ? La mère rit de tout mais ne se retient-elle pas de pleurer ? Leur petit garçon ne cesse de blaguer, de chanter et danser. Tous s’inquiètent du chien malade. Seul le grand frère reste silencieux.

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Cet exode placé sous le signe de l’amour et de la tendresse est une splendeur.

Femme Actuelle par La Rédaction
Quelle bonne surprise que ce road movie iranien, qui nous téléporte dans la voiture d’une famille en voyage avec le petit garçon espiègle, le grand frère inquiet, la mère émue, le chien malade… Leur destination ? Il faut la faire avec eux, découvrir ce chemin de tendresse et d’humour (…).

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpeche
Visuellement éblouissant, filmé dans des paysages grandioses, ce road-movie réjouit bouleverse par l’intelligence et l’originalité avec lesquelles il traite le sujet douloureux de l’exil.

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La déconstruction du citoyen martiniquais a conduit la Martinique dans l’impasse.

— Par Yves-Léopold Monthieux —

On est tous inquiets de l’avenir économique, celui de notre jeunesse, celui de la Martinique dans la France et dans son environnement. Beaucoup de questions peu de réponses : c’est l’impasse. Les contradictions permanentes selon lesquelles les autonomistes ne veulent pas de l’autonomie, les indépendantistes ne sont pas pour l’indépendance, les députés refusent d’être ministres, les antiassimilationnistes proclamés se révèlent être de parfaits assimilationnistes -, ont eu pour résultat la déconstruction du citoyen martiniquais. Aucun élu ne veut se dire Français mais tous veulent voter la loi française et parfois la dicter : pléthore de candidats pour un électorat qui s’est auto-asséché. Ainsi depuis 1981, en 40 années d’ouverture de la part de l’Etat et de mandatures parlementaires, les mots « autonomie » et « indépendance » n’ont pas été prononcés une seule fois dans les palais nationaux.

Par ailleurs, depuis le moratoire le principal parti autonomiste a voté à deux reprises contre l’augmentation des compétences. A force, ces paradoxes ont anesthésié la volonté populaire et formé les électeurs à désigner des élus qui portent des discours totalement opposés à leurs comportements d’élus.

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La pollution aux particules fines réduit de deux ans l’espérance de vie mondiale

Selon un rapport publié par l’Université de Chicago, la population mondiale perd 2,2 années d’espérance de vie à cause de la pollution aux particules fines. La situation est particulièrement critique en Asie du Sud.

La pollution atmosphérique est mauvaise pour le climat. Elle est également très nocive pour la santé. Selon un rapport publié ce mardi par l’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago, la pollution aux particules fines raccourcit l’espérance de vie moyenne de 2,2 ans dans le monde.

Issues de la combustion d’énergies fossiles, ces microparticules, dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres (vingt fois inférieure au diamètre d’un cheveu) ont été classées comme cancérigènes par les Nations unies en 2013. Elles pénètrent en profondeur dans les poumons et s’introduisent dans le sang. Ce faisant, elles provoquent des maladies respiratoires et cardiovasculaires.

97,3 % de la population concernée

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande que la densité de particules fines ne dépasse pas les 15 microgrammes par mètre cube sur 24 heures et reste inférieure à 5 microgrammes par mètre cube sur un an. Ces seuils ont été renforcés en 2021 à la suite de nouvelles preuves mettant en évidence leur impact négatif sur la santé.

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Derrière l’appli Airbnb, l’esclavage de femmes de ménage ukrainiennes

— Par Loan Nguyen —

Exploitation. Contraintes de travailler dans des conditions indignes, vingt-cinq femmes de ménage ukrainiennes sans papiers, affectées au nettoyage d’appartements destinés à de la location courte durée, attaquent leurs ex-employeurs devant la justice ce jeudi.

Il y a comme une odeur de moisi derrière cette location Airbnb resplendissante que vous avez réservée en plein Paris, en un seul clic, avec une instantanéité déconcertante. Derrière la promesse de prestations toujours moins chères et toujours plus disruptives, c’est un nouveau dossier pour traite d’êtres humains dans le cadre du travail qui arrive ce jeudi devant le tribunal judiciaire de Paris.

Vingt-cinq femmes de ménage ukrainiennes sans papiers, accompagnées de la CGT, accusent leur ex-employeur, la société VIP Services, et plusieurs dirigeantes dont Nataliya Kruchenyk, de les avoir surexploitées dans des conditions indignes de 2018 à 2021.

Elles reprochent en outre au donneur d’ordres, HostnFly, qui leur confiait des prestations d’entretien pour les propriétaires d’appartements loués via l’application, d’avoir manqué à son devoir de vigilance.

Jusqu’à 70 heures par semaine, 7 jours sur 7

« J’ai trouvé ce travail par une annonce Facebook », se souvient Oksana Veykogne, 57 ans.

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Le virtuose de la kora, Ali Boulo Santo Cissoko, en Martinique du 18 au 30 juin!

Ali Boulo Santo Cissoko, de son vrai nom Dieourou Cissoko, est un musicien sénégalais virtuose de la kora, né griot.

Initié dès son plus jeune âge à l’art de la kora traditionnelle, dans les années 1990, il est le premier à introduire une pédale d’effet sur la kora wah-wah (puis delay, flanger) pour entraîner son instrument vers un univers musical contemporain.

Il développe l’Afrobeat mandingue : kora, basse, batterie, guitare, mixant tradition et des touches rock et ragga.

Biographie
Dieourou Cissoko alias Ali Boulo Santo né à Thiès en 1974, a vécu à Dakar. Il est héritier d’une grande lignée de griots mandingues joueurs de kora. Petit fils de Soundioulou Cissokho le « Roi de la Kora ». L’aïeul avait pressenti le talent de son petit-fils qui semblait son héritier favori mais c’était sans compter sur le caractère rebelle du jeune homme qui prend le pseudonyme d’Ali Boulo Santo laissant à ses frères et cousins le soin de conserver le nom Sissoko et donc de s’inscrire dans un héritage traditionnel prestigieux. Lui se démarque en trouvant sa propre voie.

En 1986 alors âgé de 13 ans, il participe, programmé comme ses célèbres aînés Youssou Ndour, Johnny Clegg et Mory Kanté, au 1er Festival contre l’apartheid, en soutien à Nelson Mandela, sur l’île de Gorée.

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S’opposer au Rassemblement National

Communiqué de  la Fédération guadeloupéenne de la Ligue des Droits de l’Homme à propos du  Second Tour des Législatives

Le premier tour des élections législatives a livré dans la soirée du samedi 11 juin 2022 son verdict en désignant les candidats qualifiés au second tour et ce, dans un contexte d’une forte abstention, accentuée par la crise sanitaire et les oppositions politiques et syndicales à la politique gouvernementale.

Un résultat en particulier met en relief la percée du Rassemblement National. Ce parti qui n’est autre que le Front National doté d’un nouveau logo a su distiller au sein d’une partie de la population son idéologie d’extrême droite et, grâce à un habile maquillage, affirmer son ancrage dans une autre partie. Nous voyons, en effet, le RN et ses représentants – tout sourire – surfer sur une imposture sociale en parlant de l’emploi, du pouvoir d’achat, et des retraites pour l’électorat populaire – sans oublier le rétablissement des soignants suspendus –, mais dont les idées, au-delà de la rhétorique sociale, ne peuvent résoudre aucune des crises que connaît le pays. Son succès grandissant interpelle la Fédération de la LDH.

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Fabien Wesner Fleurant, un artiste confirmé

— Par Jean-Robert Léonidas* —

Je viens de découvrir un artiste confirmé et je suis désolé de ne pas pouvoir être à Larchmont, N.Y. pour apprécier toute la panoplie de ce one-man-show, étant plutôt à l’autre bout du monde, dans la Grand-Anse profonde baignée de ses quatre rivières. Cependant j’ai vite apprécié le tableau ci-dessus présenté comme modèle. Et j’ai envie de me dire : Va cours , vole et engrange !

Côté médecine et scientifique mis à part, nous sommes heureux de présenter un artiste qui a pénétré avec succès dans le sanctuaire des couleurs et des ombres. Une idée m’est soudain venue en tête, port-au-princienne, je dirais, comme la naissance et la jeunesse de l’artiste. Que dis-je ? Une idée plutôt toute haïtienne. Un mythe provincial et créole, celui de l’arc-en-ciel qui se désaltère dans le courant d’une rivière et dont un plasticien a volé le bonnet. Alors le voleur d’arc-en-ciel, mieux qu’un voleur de pervenche, s’enrichit à l’instant. Pas nécessairement en pognon. Mais en inspiration, en rêves, en pouvoir de composition, en manipulation maitrisée de la roue des couleurs.

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« Frère et sœur », un film d’Arnaud Desplechin

Mercredi 15 juin 20h 30 Tropiques-Atrium

Marion Cotillard, Golshifteh Farahani, Melvil Poupaud

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Rarement un film aura exprimé avec autant de clarté qu’il n’existe aucune raison valable pour haïr quelqu’un au-delà de soi-même.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Cela s’appelle la grâce. Desplechin maîtrise son sujet de A jusqu’à Z. Les images sont sa langue naturelle. Il n’a pas peur des mots non plus. C’est un athlète complet du cinéma. On pensait qu’il était l’héritier de Truffaut. Il est en train de devenir notre Bergman.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Un an après « Tromperie », Arnaud Desplechin revient sur un terrain familier et les décors de Roubaix. Entre mélodrame et western, le cinéaste éclaire encore un puits de sentiments enfouis. Histoire d’une haine inexpliquée, « Frère et Sœur » est l’un de ses plus beaux films.

Positif par Eithne O’Neill
Faisant écho à Rois et Reine et à Un conte de noël, Frère et Sœur innove par la clarté d’une ligne épurée qui ouvre sur un apaisement possible.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Un drame profondément intime et bouleversant.

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Les “bébés coca” : ce phénomène édifiant révélé par une journaliste de Médiacités

Une journaliste de Médiacités a publié une enquête édifiante, révélant les ravages des sodas sur de très jeunes enfants dans le Nord de la France. Leur surnom de “bébés coca” cache une réalité bien moins mignonne. 

Du soda dans le biberon. L’idée pourrait paraître bien saugrenue à l’heure où l’on fait la chasse aux sucres cachés et où la lutte contre l’obésité est un problème de santé publique. Et pourtant.

Journaliste au sein de l’antenne lilloise de Médiacités, Virginie Menvielle vient de publier un article édifiant au sujet de ceux que les professionnels de santé appellent parfois les “bébés coca” (Source 1). Il s’agit de très jeunes enfants, voire de bambins, qui ont déjà de graves problèmes dentaires du fait d’une alimentation trop riche en sucre, et notamment en boissons sucrées de type Coca-cola, Oasis et autres Ice-tea. 

La journaliste a enquêté auprès de professionnels de santé de la métropole lilloise, mais aussi de professionnels de la petite enfance et d’enseignants. Tous déplorent des habitudes délétères pour les enfants, dont les parents n’ont pas toujours conscience.

Nous accompagnons des parents en grande précarité sociale, qui ne savent parfois pas lire.

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