— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Avec la crise inflationniste et l’instabilité géopolitique mondiale actuelle , nous sommes à un tournant par rapport aux trente dernières années. En France comme dans le monde, ce sont les enjeux politiques et climatiques qui domineront, davantage que l’économie.
Nous nous plaisons à penser que le monde a gagné en humanisme car il fait passer la politique avant l’économie et c’est une première. Mais, est-ce là la vérité ? Ou est-ce tout bonnement un faux semblant du pouvoir ?
Les enjeux économiques vont -t – ils bientôt reprendre la main sur la politique ?
A notre avis pour ce qui concerne la Martinique et la Guadeloupe, l’avantage du politique sur l’économie va bientôt tourner en trompe-l’œil.
Au lieu d’anticiper et de prévenir, nos décideurs politiques locaux s’emploient à guérir les maux qui touchent les classes sociales les plus fragiles. L’intention est louable mais ne s’attaque pas au fond du problème, car dans un contexte économique où s’envolent non seulement le prix des carburants mais également ceux des produits de consommation courante, l’inquiétude est surtout grandissante au sein de la classe moyenne déjà fortement en prise avec une fiscalité confiscatoire.