— Par Florence Santrot —
Selon le WWF, entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – ont chuté de 69 % en moyenne.
C’est un véritable drame pour le vivant. Entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – ont chuté de 69 % en moyenne (ce chiffre était de 50 % en 2012). Dans son étude biennale intitulée Planète Vivante, parue ce jeudi 13 octobre 2022, le WWF fait le point sur l’état de la biodiversité dans le monde en analysant l’évolution des populations de pas moins de 5 200 espèces animales. Et ce n’est pas reluisant.
“Gorilles des plaines, tortues luth, dugong, requins, coraux, rainettes… les icônes de la biodiversité aussi précieuses qu’indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes diminuent à un rythme inquiétant”, alerte le WWF. Pour expliquer cela, l’ONG pointe du doigt cinq raisons à l’origine de ce déclin des vertébrés : le changement d’usage des terres, la surexploitation des ressources, la pollution, les espèces invasives et… le réchauffement climatique.