— Par Guy Pollier —
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Sans doute pour avoir eu à supporter l’impact de la pandémie qui aura fait 1000 morts en 2 ans sur notre seule Martinique.
Mais l’envie de vivre sans contrainte étant devenu une règle pour la majorité, il était tant de revoyager ou tout simplement de profiter sur place de notre bas de laine (épargne en hausse mise en avant par un constat récent de l’IEDOM). Et pour se laver l’esprit de tous ces tracas.
La planète est en apnée face aux dérèglements climatiques et aux catastrophes qu’ils engendrent. Tornades, Inondations, Canicules, Sécheresse, Incendies géants, Sargasses…et qui sait Cyclones ? Alors autant qu’a faire, autant en profiter sans modération.
D’autant que les perspectives de rentrée ne sont guerres souriantes avec tous les effets engendrés sur notre pouvoir d’achat par une guerre qui s’enracine et dont les effets réels et spéculatifs menacent le monde de ne pouvoir satisfaire le besoin le plus élémentaire. Pouvoir se nourrir.
Urgence Climatique, urgence Économique, urgence Sécuritaire, urgence de Vivre … autant d’urgences qui impliquent une urgence Politique pour traiter tous ces sujets dans un plan de « gestion de guerre », ou l’évolution se dessine au jour le jour, et où tout peut basculer par la folie ou l’inconséquence.