— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
Ces théâtralisations des affaires juridiques concernant l’usage de la molécule Chlordécone aboutissent à une désinformation du public, ce que nous regrettons. Dans ce dossier de plainte devant les Tribunaux, au regard des informations rendues publiques, nous ne sommes nullement surpris du classement sans suite de ces dossiers. Le Code de Procédure pénale prévoit un certain délai pour saisir les instances judiciaires, autrement, passé ce temps, votre affaire est prescrite, vous recevez une ordonnance de non-lieu ; l’humilité impose aux Avocats de venir dire des éléments factuels concernant l’ouverture de ce dossier, et non venir saisir le tribunal médiatique, ils gagneraient à s’attaquer au vrai problème sanitaire, généré par les pesticides.
Voyons les choses en face et en toute lucidité, selon les informations, ces dossiers étaient dénués de tout contenu scientifique publiable (absence d’analyses de données, absence de méthodologie, absence de résultats), dans ces conditions, qui peut prétendre que cette affaire aurait fait condamner ceux qui ont utilisé un produit autorisé par les Services compétents de l’État ? Cette indignation à géométrie variable est un véritable fiasco qui consiste à faire de la com.